Mes plus belles gamelles : General Electric (GE)

Cette publication est la partie 2 de 4 dans la série Mes plus belles gamelles.

Après JDS Uniphase, je me suis dit qu'il fallait changer totalement de cap. Plutôt que de miser sur des jeunes petites pousses, il me fallait miser sur des très grosses entreprises bien solides, qui ont fait leurs preuves. Dans les années 2000, General Electric était en termes de capitalisation boursière un peu l'équivalent d'Apple aujourd'hui. C'était un immense conglomérat, aux reins très solides. L'entreprise, fondée en 1892, figurait alors dans le Dow Jones Industrial Average depuis 1907, soit la plus longue présence d'une entreprise dans cette indice. GE était donc le parfait opposé de JDSU.

On était à la fin de l'année 2000, le marché avait déjà commencé sa descente et je me suis dit alors que c'était l'occasion rêvée d'acquérir cette merveilleuse pépite à bon prix. Une entreprise pareille ne pourrait jamais faire faillite. Elle était tellement énorme, que c'était comme acheter un fonds de placement, sans devoir payer des frais de gestion. J'en étais tellement emballé que j'ai même embarqué un pote dans l'aventure. Je m'en suis mordu les doigts...

Mes plus belles gamelles : General Electric (GE)

Je ne me souviens plus exactement quand j'ai soldé ma position. Encore une fois, c'était beaucoup trop tard, bien plus que JDSU, tant j'avais confiance en GE. Heureusement, j'ai quand même fini par m'en débarrasser, peu avant la crise des subprimes. Je commençais enfin à comprendre que le titre était trop cher, même si j'avais déjà perdu près de la moitié de la somme investie...

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Pourquoi j’en ai acheté

Je cherchais de la qualité. Avec GE, je semblais servi. J'ai lu un livre sur Jack Welch, PDG du conglomérat à l'époque. J'étais tombé amoureux de cette société.

Mes erreurs

  • Avoir acheté un titre juste pour son histoire et sa renommée
  • Ne pas avoir coupé mes pertes bien plus tôt
  • Tomber amoureux d'un titre
  • Acheter un titre trop cher par rapport à ses fondamentaux

Ce que j’ai appris sur le moment

La qualité n'est pas tout. Certes GE ne risquait aucunement la faillite, mais l'histoire de son action m'a prouvé que la perte pouvait être tout aussi importante si l'on achète un titre trop cher. L'amour rend aveugle, même en bourse.

Ce que je n’ai pas appris sur le moment

Les fondamentaux des entreprises demeuraient encore et toujours une notion vague pour moi à l'époque. Je n'avais toujours pas compris non plus l'importance de couper les pertes rapidement.

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