Journal d’un futur rentier (83)

Ma petite activité accessoire indépendante subit un coup d'arrêt. Je n'ai plus vu mon premier client depuis plusieurs semaines. De plus, alors qu'un deuxième pointait le bout de son nez, tout est soudainement tombé à l'eau. Je suis en train d'expérimenter les difficultés des petits patrons. Pour eux, qui comptent sur leur clientèle pour vivre, cela doit être vraiment difficile.

Je dois faire mes expériences. Il me manque encore quelques clés en matière de marketing. Je suis en train de corriger ceci et j'ai bon espoir de pouvoir acquérir assez vite de nouveaux prospects. Avec un objectif de seulement quatre clients récurrents, cela ne devrait pas poser de problème particulier

Être petit patron, en plus de l'indépendance que cela offre, permet aussi d'appréhender les différents domaines nécessaires à la gestion d'une entreprise. Cela nécessite de se former, à petites doses, dans des métiers qui ne nous sont pas familiers. C'est intéressant, car cela nous fait penser de manière plus globale et avec plus de recul. Voilà qui change énormément par rapport au salariat, dans lequel au contraire, on ne fait que se spécialiser, encore et encore.