L’esclavagisme a été aboli - c’est en tout cas la version officielle... Mais sommes-nous pour autant véritablement libres?
Le mot liberté est tellement utilisé à toutes les sauces qu’on ne sait plus vraiment ce qu’il signifie: liberté de pensée, liberté politique, liberté de presse, liberté d’entreprise, liberté individuelle, libertinage (ah non, ça c’est un autre sujet...)
La liberté est une notion très relative: Pour un prisonnier, elle n’a pas la même signification que pour vous et moi. Ce concept n’a pas non plus le même sens si vous vivez en Suisse ou en Corée du Nord.
A la naissance, nous sommes de faibles oisillons qui reçoivent leur nourriture dans le bec. Nos premières années sont placées sous le signe de l’insouciance. Plus tard, entre job et famille, l’insouciance laisse sa place au poids des responsabilités. A la maison, on s’occupe des besoins des autres plutôt que de penser à soi. Au travail, on fait ce qu’on nous demande de faire plutôt que ce qu’on aimerait faire.
Vivre en société rend une liberté totale impossible. Faut-il pour autant quitter sa femme, plaquer son job et partir sur une île déserte pour retrouver sa liberté? Je pense qu’il existe des méthodes moins radicales...
La liberté n’est pas seulement l’absence de contraintes extérieures, c’est avant tout un processus intérieur, une attitude, un état d’esprit. La liberté est un trait de caractère, une disponibilité, une façon de penser.
L’indépendance financière rend-elle libre?
Je pense que la quête de liberté financière est autant une démarche économique que philosophique. Cela ne sert à rien d’acquérir le statut de retraité à 50 ans si l’on fait partie de ces personnes qui ont le sentiment de ne plus exister socialement une fois qu’elles ont perdu leur statut professionnel.
Et pourtant, le monde n'est pas constitué que du monde professionnel. La vie ne se limite pas au boulot. Apprendre à vivre, c'est désapprendre à travailler.
« Le travail, c’est la liberté. La liberté, c’est celle des autres. Le travail, c’est celui des autres », plaisantait Boris Vian.
Être libre ne signifie pas être paresseux, passif, inactif. Cela ne consiste pas à ne rien faire, ni à faire tout ce que l’on veut. Être libre, c’est surtout savoir ce que l’on veut vraiment.
« La liberté, c’est de trouver son propre chemin et de le suivre. » (Xavier Brébion)
Et vous, que voulez-vous vraiment dans la vie?
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Juste excellent ! Merci dividinde pour ce bel article.
Magnifiquement bien tourne !
Comme sans doute la plupart des gens qui suivent « dividende.ch », je suis féru de liberté et d’indépendance. Pour moi, l’indépendance est nécessaire pour atteindre la liberté. L’indépendance financière permet une forme de liberté, en se dégageant de certaines contingences. Après, chacun fait ce qu’il veut de sa liberté. Pour ce qui me concerne, l’indépendance financière ne signifierait aucunement l’oisiveté (quelle horreur), mais la liberté d’entreprendre toute sorte de projets et de laisser libre cours à mes passions.
Je rajouterais qu’il est difficile de devenir financièrement libre si l’on n’est pas libre dans sa tête au départ 😉
Merci pour vos commentaires! Je vois également l’indépendance financière comme une étape importante (voire indispensable) vers la liberté, car elle permet de se concentrer sur de nouveaux projets qui nous tiennent vraiment à cœur indépendamment des contraintes financières.