Journal d’un futur rentier (29)

Cette publication est la partie 28 de 86 dans la série Journal d'un futur rentier.

Journal

D'après Wikipédia, les vacances sont une période de temps pendant laquelle une personne cesse ses activités habituelles. Le terme vient du latin "vacare" qui signifie "être sans", rester ou être inoccupé. Notre monde de fous hyperactifs n'aimant cependant pas le vide, les mentors de l'économie nous ont vite concocté des artifices pour nous occuper à grands frais durant ces périodes bénies des dieux. Je suis le premier à vouloir partir sous les tropiques dès que l'occasion se présente, je suis donc mal placé pour critiquer, mais il faut bien reconnaître que l'être humain a vraiment de la peine à rester tranquille à ne rien faire, comme l'entend la définition originelle du mot vacances.

Certes, on dira que partir sur une île paradisiaque c'est aussi ne rien faire d'une certaine façon. Mais bon, même là on arrive à vous vendre des activités de toute sorte, jet-ski, excursions, visites de distilleries de rhum, usines de fabrication de cigares, cours de danse, aqua-gym, etc. Bref, la farniente, de l'italien "fare niente", ne rien faire, a vraiment du plomb dans l'aile.

Sans compter qu'une bonne partie d'entre nous sommes équipés de smartphones qui restent connectés en permanence pour répondre aux urgences professionnelles. A ce tarif là, on peut se demander si on ne ferait pas mieux de travailler. Est-ce que ça vaut vraiment la peine de dépenser des milliers d'euros pour un voyage dont on ne rentrera guère reposé parce que

  • On a bossé comme un fou pour être à jour avant de partir.
  • On a stressé pour faire les bagages à la dernière minute.
  • On s'est tapé 12 heures en avion à l'aller et presque pareil au retour.
  • On a continué à répondre à ses mails professionnels durant son séjour et on a jamais pu réellement se vider la tête.
  • On n'est pas resté tranquille une minute sur place parce qu'il fallait visiter le plus possible pour amortir en quelque sorte le prix du billet d'avion (ce qui au final n'a fait qu'agrandir encore plus la facture totale).
LER  Journal d’un futur rentier (53)

Tout ça pour avoir encore la boule au ventre avant de recommencer le job, en sachant déjà la tonne d'emmerdes qui va arriver étant donné qu'on a jamais déconnecté réellement. Et puis pour avoir la tête sous l'eau dès la reprise pour rattraper en quelques jours tout le travail accumulé durant les vacances. Au final, ces vacances, elles servent à quoi ? Ou plutôt à qui ? Pas à vous certainement.

En fin de compte votre travail est quand même fait, ça ne coûte donc presque rien à votre employeur et en plus vous dépensez infiniment plus que pendant que vous travaillez. Si ce n'est pas du pain béni pour l'économie tout ça...

Bien entendu je ne voudrais pour rien au monde qu'on supprime ces congés merveilleux. Au contraire, je souhaiterais qu'ils durent pour toujours, en devenant financièrement indépendant. Mais pour cela il faut complètement changer de mentalité et réapprendre le sens originel du mot vacances...

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1 pensamentos sobre “Journal d’un futur rentier (29)”

  1. Salut Jerôme,

    Je suis d’accord avec toi. Nous sommes devenus esclaves de notre boulot à tel point que lorsqu’il est temps de s’en affranchir (pour notre bien) on est stressé lorsqu’on y pense plus.
    C’est triste car au fond on sait très bien que si notre employeur n’a plus besoin de nous, il nous dira d’aller prendre des vacances.. et pour de bon cette fois !
    Personnellement , je ne me reconnais pas vraiment dedans car lorsque je suis en vacances, ma puce n’est déjà plus dans mon téléphone !

    En tout cas, merci pour cet article. Je ne savais pas l’étymologie du mot vacances! 🙂

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