"Concha y Toro". Sous ce beau nom à la fois exotique et sensuel se cache une entreprise chilienne, productrice et exportatrice de vins. Le domaine a été fondé en 1883 par Don Melchor de Concha y Toro et constitue la plus grande vigne du Chili. Un de ses vins les plus célèbres est le Casillero del Diablo. Les vins de Concha y Toro ont reçu de nombreux prix nationaux et internationaux. En 2003, la revue Wine Spectator a donné une note de 96 sur 100 au vin Don Melchor. Viña Concha y Toro occupe aujourd'hui une position de choix parmi les entreprises viticoles les plus importantes du monde.
Une large gamme de vins a également été développée, ce qui permet à l'entreprise de participer à tous les segments de prix et de répondre ainsi aux tendances de consommation différentes. Une joint-venture avec le prestigieux vignoble français Baron de Rothschild a donné naissance en 1997 à Viña Almaviva. Plus récemment, la société a acquis Fetzer Vineyards aux États-Unis. Fetzer est l'une des dix premières marques en volume sur le marché américain. Avec un total de 9'500 hectares, Concha y Toro est la troisième cave dans le monde en termes d'hectares plantés. La capacité totale de l'entreprise au Chili a ainsi atteint 357 millions de litres et 43'000 tonneaux.
VCO fait partie de ma stratégie Smoking & Drinking Dividends qui recherche des dividendes solides et peu sensibles aux variations conjoncturelles. Le rendement moyen est relativement modeste avec 2.3% tandis que le dividende une progression moyenne de 8.27% par année. L'entreprise est très prudente par rapport à l'utilisation de son bénéfice, puisque seulement 39% de celui-ci est employé pour le paiement des distributions aux actionnaires.
VCO affiche une assez faible volatilité, avec seulement 12% d'écart type relatif. Le bêta de 0.71 confirme par ailleurs que Concha y Toro est peu sensible aux variations du marché. On constate sur le graphique ci-dessous que le titre a affiché une progression régulière durant les dernières vingt années, faisant fi de la bulle Internet, de son explosion et de même pour la crise des subprimes.
Cotée au NYSE depuis 1994, l'entreprise représente 30 % du marché intérieur chilien et 32 % des exportations chiliennes de vin. 70 % de ses ventes se font à l'étranger, dans près de 135 pays (principalement vers les États-Unis, l'Amérique centrale, le Mexique, les Caraïbes, l'Amérique du Sud, le Canada et l'Asie). Son origine et ses marchés d'exportation expliquent que le titre est peu sensible aux variations du dollar, ce qui se confirme par un $risk de -0.03.
Au final, VCO reçoit 3 étoiles, ce qui est synonyme d'un bon ratio rentabilité/risque. Une baisse du prix et/ou une amélioration des fondamentaux pourrait être l'occasion de prendre position sur ce titre intéressant. Et en attendant on peut toujours déguster un de leurs excellents vins.
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Merci pour cette valeur … selon Bigcharts, le rendement actuel est de 1.29% donc bien inférieur à ce que vous indiquez. Pourtant le cours est au niveau de la moyenne 2008-2012. Y aurait-il une erreur ? Doit-on attendre une baisse de 40% du titre pour rentrer sur un rendement supérieur à 2% ? http://bigcharts.marketwatch.com/quickchart/quickchart.asp?symb=VCO&insttype=Stock&freq=2&show=&time=20
Bonjour Yves
avec les titres qui versent des dividendes trimestriels très variables, les rendements indiqués diffèrent passablement selon les sites et la méthode de calcul utilisée. J’ai fait quelques recherches sur le net et on va de 1 à 2.7% ! En effet soit on multiplie le dernier dividende par quatre et on le divise par le prix, comme Bigcharts apparemment, soit, ce qui me paraît bien plus correct, surtout dans ce cas, on additionne les quatre derniers dividendes et on les divise par le prix, ce qui donne pas loin de 2.7% comme rendement courant. Certains sites indiquent des valeurs autour de 2% j’ignore comment. Personnellement je suis adepte d’un rendement moyen basé sur les dividendes versés qui provoque moins d’erreurs d’interprétation et moins de faux signaux.
Merci, c’est clair que le calcul Bigcharts (que j’ignorais) n’est pas la bonne méthodologie de calcul du rendement. RARE sont les sociétés qui versent 4 dividendes trimestriels identiques. Je garde cette valeur VCO dans mon radar sur la zone 30-35 USD.
Il faut parfois se méfier des chiffres qu’on trouve sur le Net. Non pas qu’ils soient faux, mais le sens ou le but peut changer selon la méthode utilisée. Choisir un rendement « instantané » en multipliant de le dernier dividende, c’est donner beaucoup de poids à ce dernier (et a contrario peu au passé).
Les dividendes varient en fonction des bénéfices trimestriels, qui varient en fonction des ventes, qui varient en fonction des simples variations saisonnières. Dans ce cas on ne peut pas projeter le dividende actuel sur les quatre prochains trimestres comme le fait Big Charts. Et de manière générale même je pense que ce n’est pas idéal. Mais tout dépend de ce que l’on veut en faire…
VCO :
une bonne partie des exportations s effectue dans des pays , dont la monnaie a tendance a se dévaluer régulièrement
Chili Amérique centrale , Mexique : est-ce que cette situation n est pas susceptible d annuler le gain que l on peut espérer
Non parce que l’entreprise est chilienne justement. Par contre les fondamentaux de dividendes ont changé depuis cette analyse datant de 2012, le titre passant d’un rating *** à un rating * (faible ratio rentabilité/risque), car le dividende est en baisse.