Ce monde est décidément particulièrement cynique. Hier soir je regardais un reportage sur les cafetiers-restaurateurs suisses en pleine déconfiture. La fermeture forcée de leur établissement est en train de les emmener tout droit à la faillite. Voilà qui risque de mettre bon nombre de petits indépendants sur le carreau et avec eux leurs employés. De nombreux pans de l’économie sont concernés de manière identique, à travers tout le globe. Pourtant, passés les premiers mois de la pandémie, la bourse s’est paradoxalement considérablement appréciée. Les riches sont devenus encore plus riches. Et c’est peu dire.
On nous clame depuis notre enfance qu’il faut travailler pour gagner sa croûte. Or, on constate que le travail et l’entrepreneuriat est finalement bien plus risqué que la bourse. C’est d’ailleurs un des constats de mon e-book. T’investis toutes tes économies dans un petit business, tu prétérites tes avoirs de retraite, tu t’éreintes au job pour payer les fournisseurs, tes éventuels salariés et dans le meilleur des cas t’arrives tout juste à te payer un petit salaire. Et à la fin tout part en fumée parce qu’un fonctionnaire a décidé quelque part que ton commerce devait fermer. Ou alors parce qu’un laborantin chinois n’avait pas totalement décuité de sa soirée arrosée de la veille.
En même temps t’as Pfizer qui t’annonce 90% de réussite avec son vaccin, puis Moderna quelques jours plus tard comme par hasard à 94%, et rebelote le lendemain avec Pfizer qui corrige curieusement ses chiffres à 95%. Dans une semaine, à ce rythme, on aura un vaccin qui affichera plus de 100% de réussite. C’est fou ce qu’on fait de nos jours. Entre nous soit dit, sans vouloir donner dans les théories du complot, c’est quand même étonnant que Moderna ait été introduite en bourse tout juste une année avant l’apparition du virus en Chine. Le hasard fait tout de même bien les choses, pour certains.
Le COVID a au moins le mérite de nous rappeler que celui qui possède le capital aura toujours le dessus sur celui qui offre son travail. Les théories marxistes ont encore de beaux jours devant elles.
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L’éternité, c’est long, surtout vers la fin.
il faut quand même dire que celui qui possède le capital…d’une entreprise petrolière….ou hotelière…..a dérouillé un peu quand même….
Et quand certains milliardaires ont justement liquidé leurs affaires dans le pétrole… avant ?
Oui c’est vrai. Alors on n’ose imaginer ce que sa donne pour ses employés…!
Pour le secteur hôtelier, il faut tout de même ajouter que celui-ci est noyé sous les normes, obligations et autres coûts réglementaires, alors que dans le même temps il subit la concurrence des AirBnB et autres qui bénéficient de conditions qui s’apparentent à une rupture d’égalité voire concurrence déloyale. De plus, c’est un secteur qui doit sans arrêt investir et s’endetter, et qui est arrivé à un point de rupture. Les dégâts, causés principalement par l’impréparation et l’incompétence des pouvoirs publics, vont massacrer durablement le secteur.
Pour ce qui est du pétrole, les mouvements sont plus « classiques »: chute de la demande-> baisse du prix->baisse de la prospection et développement des champs->baisse de la production->ajustement du secteur.
Dès que la croissance repartira vraiment, et notamment l’aérien, la production devra être relancée et cela ne se fera pas en 3 mois. Donc baril à 50/60/70USD et profits en hausse. Et les gros, d’ici là, auront fait de belles affaires payées à crédit à taux réduit.
Tout juste Will!