Stratégies d’allocation mensuelle d’actifs : naviguer dans un marché en baisse et optimiser votre portefeuille

La mise à jour du tableau récapitulatif de l'allocation mensuelle d'actifs est disponible ici.

La tendance négative constatée ces derniers mois sur certains marchés des actions s'est étendue à toutes les régions. Désormais, même la Suisse et les Etats-Unis suivent une évolution clairement orientée à la baisse. Tous les signaux sur les actions sont donc au rouge. Notons quand même dans les points positifs que ceci a le mérite de ramener les valorisations à des niveaux plus corrects. En effet, si les actions suisses et américaines demeurent, malgré la correction, extrêmement onéreuses, les actions européennes deviennent assez intéressantes, et là je ne parle même pas des pays émergents ou du japon qui sont vraiment très alléchants du point de vue de leur prix. Cela pourra amener à de jolies opportunités lorsque le marché se sera calmé.

Du point de vue des obligations à long terme de la Confédération, la tendance positive se poursuit et se renforce même. Attention cependant, car ici on a le problème inverse des actions puisque les valorisations sont de moins en moins attractives au vu de la faiblesse des taux d'intérêt (négatifs même). On reconnaît bien là la corrélation négative qui existe entre obligations longues et actions, un effet qui peut être appréciable dans un portefeuille sous certaines conditions, qui ne sont pas forcément réunies en ce moment.

A l'inverse l'or tire particulièrement profit de son rôle de valeur refuge. Le métal jaune repasse en tendance positive après une baisse de plusieurs mois. Son prix est de plus attractif par rapport à celui des actions. Je m'en étais séparé il y a six mois à cause d'une orientation négative de son cours, j'y reviens donc désormais, à hauteur de 6% de mon portefeuille. Les opérations vente-achat effectuées auront été pratiquement nulles en termes de prix, puisque effectuées à peu de choses près au même cours. Restent donc quelques frais de transactions, mais qui auront au moins permis de diminuer la volatilité du portefeuille durant ce laps de six mois.

LEGGERE  CR Bard (NYSE:BCR)

Pour les autres classes d'actifs, pas de changement : l'immobilier demeure investi à hauteur de 15% en tant qu'allocation permanente et la stratégie alternative leverage attend toujours son tour, c'est-à-dire lorsque le marché américain sera à nouveau attractif et en tendance positive, ce qui n'est pas demain la veille !

Pour ce qui est du cash, l'allocation cible explose à 76% au vu de la l'évolution négative du cours des actions. Mon allocation réelle de liquidités a fortement augmenté en 2018, jusqu'à près de 50% de mon portefeuille. Monter jusqu'à 3/4 de cash signifierait à peu de choses près vendre toutes mes actions, puisque le reste du portfolio est composé d'or et d'immobilier. On verra encore si je suis prêt à franchir ce cap. Cela dépendra surtout du comportement et des fondamentaux de la vingtaine de positions qui me restent encore (j'en étais à une centaine il n'y a pas si longtemps). Les derniers survivants me semblent être bien armés pour traverser la crise, mais sait-on jamais...

Bonne année 2019 à tous mes lecteurs et merci pour votre fidélité.


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4 commento su “Stratégies d’allocation mensuelle d’actifs : naviguer dans un marché en baisse et optimiser votre portefeuille”

  1. Apple se fait démonter aujourd’hui et a perdu 40% depuis son plus haut! J’en connais un à Omaha qui doit pas apprécier d’avoir évaporé autant de milliards en quelques mois…

    J’ai l’impression que ça pourrait bientôt être le moment d’acheter! 🙂

    1. Je n’ai jamais compris pourquoi il avait acheté ce titre. Apple n’a tellement rien à voir avec sa politique d’investissement, même si c’est une franchise à bien des égards.
      Cela me donne presque envie d’en faire une petite analyse… 😉

  2. Filippo d'Asburgo

    Acheter du Apple? Pas si sûr… ça semble être une pomme pourrie selon moi.

    Entre les dégringolades spectaculaires de Kraft Heinz, IBM et Apple, Warren doit commencer à se poser des questions en effet. Et moi également sur le « flair » de ses successeurs, qui n’égale probablement pas le sien.

    Une compagnie qu’il détient également depuis quelques années est VISA et je vise faire pareil en 2019, si ça continue de descendre.

    À court terme je pense me faire plaisir avec les banques, qui ont bien descendu et qui remonteront à coup sûr sur long terme. Et qui offrent un juteux dividende.

    1. Oui tu as raison pour les banques. Beaucoup d’entre elles sont restées mal aimées des investisseurs depuis 2008 et sont donc moins chères que la plupart des autres actions.

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