Les préparatifs logistiques de ma future activité accessoire indépendante sont terminés à 98%. Quant aux préalables administratifs, ils sont accomplis à 80%.
Je prends du temps de bien poser les bases avant de débuter, dans une optique anti Carrera de ratas, de sorte à être le moins dérangé possible par la suite. L'idée est que la dizaine d'heures hebdo que je consacrerai à cette occupation soit aussi agréable que possible, avec le moins de tracasseries annexes. Les lourdeurs du système professionnel constituent l'une des causes notables de mon désir de fuite. Je ne vais donc pas me faire retomber tout seul dans le même piège.
Mon but est d'arriver à un système bien pensé qui soit finalement aussi simple que possible, tant pour moi, que pour mes futurs clients. J'essaie d'appliquer les concepts du lean management en éliminant :
- le "Muda" : à savoir surtout les gaspillages et les pertes de temps, en ayant recours à des infrastructures simples et minimalistes.
- le "Muri" : la surcharge de travail liée à des processus non adaptés, en simplifiant au maximum la gestion (via des procédés également minimalistes et informatisés).
- le "Mura" : la variabilité, en particulier haussière, en me fixant un seuil maximal de clients (eh oui je fais tout le contraire des autres).
Si je devais constater en cours de route que ça ne va pas dans le bon sens, et donc que ça commence à sentir la Carrera de ratas, je me donnerai alors une chance pour repenser une fois le système. En cas d'échec, alors cette fois je tirerai définitivement la prise avec le concept traditionnel du travail.
Si je me lance en effet sur cette voie c'est bien plus pour ma tête que pour mon portemonnaie, comme je l'ai déjà expliqué. Le but n'est donc pas de recréer autour de moi l'univers que je suis justement en train de fuir. J'ai bon espoir que ça fonctionnera, mais il ne faut jamais sous-estimer son adversaire. Je parle bien sûr du rat.
L'expérience que j'ai acquise avec ce blog depuis dix ans me fait dire que très souvent les revenus ne proviennent pas de là où on les attend. Si je n'étais pas passionné par le sujet de la bourse et de l'indépendance financière, j'aurais déjà tout stoppé depuis longtemps. Certes, j'ai vendu des e-books et j'ai des membres inscrits à mon portefeuille. Je génère également du trafic et donc des revenus publicitaires. Toutefois, ces entrées d'argent sont ridicules par rapport aux revenus passifs que je reçois de mes placements. Quand on voit le temps que réclame un blog, c'est vraiment du travail payé au lance-pierre.
Le plus drôle là-dedans c'est que les rentrées d'argent les plus importantes de ce site viennent des tests de personnalité gratuits, via la pub. Certaines pages sont mêmes plus lues que ma page d'accueil...
Cela veut dire deux choses :
- Le public est plus intéressé à connaître les facettes de sa propre personnalité que de bien placer son argent... Je respecte ce point de vue, mais il ne faut dès lors pas s'étonner qu'il y ait autant de personnes qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
- Un travail qui m'a réclamé quelques heures à l'époque génère encore aujourd'hui bien plus d'argent que tout le reste de mon site qui m'a réclamé dix ans de "travail". Je mets ce dernier terme entre guillemets parce que comme je l'ai dit je ne considère ceci pas comme du travail.
Tout ceci est cohérent avec les conclusions de mon e-book. Le travail ne paie pas. Pour cette raison, dans ma future activité accessoire, je ne cherche pas à gagner de l'argent, mais juste à prendre du plaisir. Si ça paie, tant mieux, sinon tant pis. Et si je ne devais pas en retirer du plaisir, alors bye bye.
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« En cas d’échec, alors cette fois je tirerai définitivement la prise avec le concept traditionnel du travail. »
Je te souhaite de tout cœur que cela réussisse! Mais si tu quittes complètement ton boulot et que tu décidais par la suite d’abandonner cette activité indépendante, as-tu déjà réfléchi à un plan B?
Même si financièrement tu pouvais vivre sans dépendre d’un « travail », quel qu’il soit, j’imagine que tu n’envisages pas de passer si jeune à une vie de retraité, du genre télé le matin, télé le soir, avec un peu de télé entre les deux? 😉
Non alors ça ce n’est pas mon style. Comme disait frouzback, j’ai des passions « chronophages ». Depuis bien longtemps le sport, la finance et le blogging m’occupent passablement. Là-dessus il faut évidemment ajouter ma famille. Quand je travaillais à 100% j’étais constamment frustré de ne pas avoir assez de temps à consacrer à tous ces points. En réduisant mon activité, non seulement j’ai pu combler ce manque, mais en plus je me suis ouvert à de nouveaux centres d’intérêt, notamment la cuisine et le bricolage. Peut-être est-ce dû à mon côté curieux d’INTJ, peut-être parce que j’en avais l’opportunité (le temps). Certainement un peu des deux. Donc, même si je devais laisser tomber cette activité accessoire, je pense que je trouverai très vite de nouveaux hobbies. Mais pour l’instant je suis bien motivé à faire fonctionner ce projet sur lequel je bosse depuis plusieurs mois.
Good luck!
Effectivement j’ai trouvé ce site en faisant une recherche pour un test MBTI gratuit (je suis INTP). Et étant également très intéressé par la bourse et l’indépendance financière, j’y revient régulièrement pour lire les posts.
Bonne chance Jérôme, et bien du plaisir dans ta nouvelle vie!
Et merci encore pour le « travail » (je reprends tes propres guillemets ») que tu fournis pour publier tes analyses et autres considérations financières, boursières, économiques et entrepreneuriales sur ton site dividendes.ch.
S’agissant du MBTI, c’est une approche intéressante, mais qui doit tout de même être relativisée en cherchant à comprendre ce qu’il y a derrière et comment cela est conçu, tout en se rappelant qu’il ne s’agit pas d’une science exacte. Cela peut quoi qu’il en soit donner quelques indications, mais l’erreur que font bien des gens est de se considérer sans nuance d’un type ou d’un autre. Au final, il s’agit surtout de tendances. Pour chacun des axes I-E, S-N, T-S et J-P, on peut pencher plus ou moins d’un côté; le curseur n’est jamais à 100% d’un côté, et il se peut même qu’il atteigne un certain équilibre qui rend difficile de départager la tendance sur un axe donné. Par ailleurs, l’un des biais est que le test dépend de notre propre vision de nous-même au moment de répondre aux questions ou d’essayer de déterminer de quel côté l’on penche pour chacun des 4 axes; or, il est selon moi difficile de s’autoévaluer objectivement.
Pour ma part, il me semble que je penche plutôt clairement du côté du I (par rapport au E) et encore plus du côté du T (par rapport au S). Entre S et N, j’ai encore un doute, même si je pense que le curseur est plutôt vers le S. Quant au J (par rapport au P), il me semble prendre le dessus, même si j’ai l’impression que le P pourrait ressortir dans certaines circonstances. Ceci dit, toute intéressante que soit cette « évaluation », elle ne m’apporte rien concrètement, en ce sens que je ne vois pas comment l’utiliser.
Merci Laurent. Cela reste un test. C’est intéressant, diverstissant, ça peut nous faire ouvrir les yeux sur certaines facettes de notre personnalité, mais dans tous les cas ça ne nous apprend jamais rien de transcendant sur nous-mêmes.