Je suis un peu moins actif depuis cet automne sur le blog. Certains pourraient croire à une forme de lassitude, mais c'est le contraire qui se passe précisément. Je suis arrivé à un stade où je vois que les différentes briques posées progressivement depuis des années s'empilent comme il se doit. J'en viens à contempler le chantier de loin, à l'apprécier et à déjà m'imaginer vivre dans cette nouvelle maison qu'est l'indépendance financière. Tous les étages sont construits, il reste encore à poser le toit et à attaquer les aménagements intérieurs.
Quand on entame ce long périple, au début, on a l'impression d'être à moitié dans un rêve, à moitié dans le brouillard. On imagine une issue certes heureuse, mais aux contours encore flous. On avance à tâtons, un peu à gauche, un peu à droite, parfois même on recule. La plupart du temps on a l'impression de faire du surplace. Ce n'est qu'en se posant un moment sur le bord du chemin qu'on peut voir la distance parcourue. Avec un peu de chance, on peut même apercevoir au loin l'objectif final.
J'en suis là aujourd'hui. Ce n'est pas la première fois que je prends le temps de souffler, mais c'est la première fois où mes interrogations ne tournent plus autour du comment, mais autour du quand. Le comment, je l'ai appris tout au long de ce parcours, dans la douleur, dès les premières enjambées. Le chemin a été en effet particulièrement hostile, dès la ligne de départ. Cela m'a contraint à remettre toutes mes certitudes en question. Faire table-rase.
Durant cette pause d'étape, qui est peut-être la dernière avant la ligne d'arrivée, j'ai ressenti le besoin de mettre bout à bout les connaissances acquises jusqu'ici. Pour cette raison, je me suis lancé il y a quelques semaines dans la rédaction d'un nouvel e-book qui devrait paraître au plus tard au printemps 2020. De quoi repartir frais comme la rose en direction du but final.
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Quel chemin parcouru! Et malgré les doutes et les obstacles tu as su garder le cap. Heureusement, car c’est seulement en remettant en question l’establishment qu’on se donne les chances d’éviter de finir comme tout le monde: retraité à 65 ans en se demandant comment joindre les deux bouts.
Merci frérot !
Bel article élégamment rédigé qui présente le parcours de l’investisseur tout en métaphores avec un happy end au bout… De quoi motiver ceux qui sont encore sur la partie hostile du chemin. Merci !
Merci Martin!
Tu résumes bien le chemin à parcourir vers un objectif, ici l’indépendance financière. Le chemin est long, il n’y a pas de miracle, même Buffet a mis son temps pour arriver là où il est, ça ne s’est pas fait en un claquement de doigts! Je suis content de ressentir de la sérénité dans ton texte, j’avance aussi sur mon chemin et j’essaie parfois d’éviter un détour au gré de vos nombreuses remarques pertinentes. Je te souhaite de poser un beau toit sur cette solide maison et merci de transmettre tes secrets de construction 🙂
Merci AGU. Et oui, chacun possède des goûts propres en matière d’immobilier, mais les règles de base en matière de construction restent les mêmes pour tous.
C’est vrai que la tête dans le guidon, on ne voit pas vraiment le chemin parcouru….
Mais au final, le travail paye 🙂 Bravo et bonne continuation
Nat
Bravo! Un parcours qui est bien construit arrive normalement à un résultat solide.
L’environnement actuel n’est pas tellement favorable pour atteindre son but entre zéro intérêt, prix immobilier au ciel et marchés actionnaires au plus haut. Si la base d’actif n’est pas bien diversifiée je trouve que c’est un vrai casse tête si on doit acheter, l’un des actions, l’autre de l’immobilier.
La diversification des classes d’actifs est la clé. De plus, il est encore possible de trouver des actions abordables, en dehors des USA et de la Suisse.