Reflexiones sobre la carrera de ratas (13/12)

On le voit, du point de vue de la consommation, il y a quand même quelques pistes. Par contre ça se gâte quand on s'attaque à l'autre versant de la Rat Race : le travail.

On a déjà évoqué la mode actuelle des freelances. Uber en est un peu l’emblème, même si ce phénomène a en réalité commencé déjà plus vite sur Internet avec des plateformes comme Elance au début des années 2000. Aujourd'hui on voit fleurir partout sur le réseau des internautes qui ont fait fortune, ou en tout cas qui se présent comme tels, avec des chaînes Youtube, des blogs, des articles sponsorisés, de la vente de produits par des réseaux d'affiliés, etc.

Sur le papier, c'est bien joli : travailler où l'on veut, quand on veut, comme on veut. Cela peut être chez soi, ou même au bord d'une plage... c'est vrai que ça fait rêver. Mais la réalité est toute autre. Combien de blogs, chaînes Youtube ou autres sont créés puis abandonnés seulement quelques mois plus tard, faute de motivation, de lecteurs ou de revenus...

La plupart des gens qui se lancent dans ce nouveau business ignorent que c'est un travail comme un autre, et que donc... il faut travailler. Cela prend du temps d'écrire, préparer des vidéos, tenir à jour un site, en faire le marketing. Et ça prend encore plus de temps avant que des premiers résultats un tant soit peu tangibles arrivent. Enfin, et surtout, il ne faut pas s'attendre non plus à décrocher le jackpot. Rares sont ceux qui y arrivent, comme dans le monde réel. La majorité du temps ça constituera une petite somme d'argent qui permet de se constituer une modeste épargne ou d'arrondir ses fins de mois.

Comme mentionné plus tôt, il ne faut pas oublier non plus que tous ces revenus gagnés en tant que freelance, n'offrent pas de couverture sociale. Quand on est teenager et qu'on vit encore chez papa/maman, on s'en fout, mais après, ça peut vite se gâter si on compte sur cet argent.