I wouldn't want to end this year 2017 without offering you one last remarkable Japanese title: Fujistu Frontech. With it, I end the major overhaul of my portfolio started in the second half of the year. A partir de maintenant je rentre de nouveau dans une phase normale d'achats/ventes, c'est-à-dire moins active. Il me reste encore pas mal de cash pour dégainer si nécessaire, mais le gros des troupes a été replacé, les titres trop chers ayant laissé place à d'autres nettement plus abordables. Je ferai tout prochainement un premier bilan de ce réajustement, mais je peux d'ores et déjà vous dire que j'en suis très satisfait, puisque ma performance s'est nettement améliorée en l'espace de seulement quelques mois, avec en plus moins de volatility.
FUJITSU FRONTECH LIMITED is a Japanese company that has been active since 1940. It is part of the Fujitsu group. The company develops, manufactures and sells ATMs (cash withdrawal), financial solutions, software, storage systems, palm vein authentication devices or radio frequency identification (RFID). This Japanese company is therefore close in its activity to a famous former dividend aristocrat: Diebold (NYSE:DBD). Until recently, this American company had increased its dividend for a whopping 60 consecutive years. But for several years, Diebold had only increased its dividend by symbolic amounts to artificially maintain its status. Between 2013 and 2015, DBD was no longer able to increase its dividend and even had to lower it in 2016 (which proves the famous unhealthy slope of certain dividend payers : slowdown->stagnation->decrease->suppression... so you always have to keep an eye on the evolution of the dividend!). One of the reasons that explains these difficulties of Diebold is the evolution of our society towards an increasingly virtual world, without cash. What about Fujitsu Frontech then???
Alors que chez Diebold le cours, le dividende et les bénéfices chutent, jusqu'à provoquer des pertes, et que la dette explose, chez Fujitsu Frontech, c'est tout le contraire. Et pour ne rien gâcher, le titre est bon marché. Il se négocie en effet à 12.4 fois les bénéfices récurrents, 1.08 fois la valeur comptable corporelle, 0.41 fois les ventes et 4.92 fois le free cash flow. A titre de comparaison Diebold s'échange à 2.65 fois les ventes et impossible de comparer les autres ratios qui sont tous négatifs chez l'américain ! Le dividende de Fujitsu Frontech est certes très modeste, avec un rendement de 1.16%, mais il s'explique par un distribution ratio de seulement 14.39%. Il reste donc une marge substantielle à l'entreprise japonaise pour investir dans la marche de ses affaires ou pour continuer à faire croître son dividende dans le futur, comme elle l'a fait d'ailleurs dans le passé (6.58% par an en moyenne ces cinq dernières années). Rien à voir donc avec Diebold, dont le rendement est certes actuellement supérieur, mais avec un dividende qui n'est pas couvert puisque l'entreprise réalise des pertes. Au risque de me répéter, cela prouve encore une fois que se focaliser sur le dividend yield est non seulement inutile, mais surtout très risqué.
Just like the dividend, the profit, cash reserves and asset values are growing over the long term, which proves the solidity of the business model of this Japanese company. Fujitsu Frontech manages to create value over time for its owners and this is reflected in its share price which has more than tripled over the last five years.
Les réserves de cash sont très confortables, avec un ratio de liquidité générale de 2.2 (en hausse) et un ratio de liquidité réduite de 1.72. L'entreprise nippone n'a donc aucun souci à répondre à ses obligations financières courantes. La gross margin est elle aussi aussi en hausse, à 22%, tout comme le rendement des actifs, à 4.93%. En ce qui concerne le taux d'endettement il est en baisse, à seulement 3%. La dette est en baisse depuis plusieurs années et Fujitsu Frontech serait même capable de l'effacer en moins d'une demi-année en utilisant tout son free cash flow à disposition. Malgré l'absence de recours à la dette, l'entreprise n'a pas eu non plus besoin d'augmenter son capital actions, qui est resté stable depuis des années. C'est donc du solide !
Fujitsu Frontech (1940) does not have as long a history as Diebold (1859), but the numbers speak clearly in its favor. Sure, physical money may be less used in the future, but the Japanese company is sufficiently diversified into new means of payment to cope with this paradigm shift. Despite the sharp rise in the share price over the last five years, the stock is still trading at half of what it was worth in 1990. So I believe it still has the potential to almost double to its fair value and that the dividend should do at least as much.
So I just took a position on Fujitsu Frontech.
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I just sold Fujitsu according to my stop loss procedure: https://www.dividendes.ch/2018/05/que-faire-quand-un-titre-devisse/