Note : Cet article invité a été rédigé par Gaël de zen-option.com, qui partage sur son blog des pistes de haut rendement et des stratégies sur options pour rester zen en bourse. Quand vous entendez parler d'indépendance financière, vous entendez souvent des histoires de création d'entreprise, de rendement, de stratégie d'investissement en actions et en immobilier, etc. Toutes ces choses qui font partie de la sphère de l'investissement, de l'entreprenariat et des marchés financiers.
Et si vous recherchez l'indépendance financière, vous vous dites peut-être que la première étape est de bien développer votre patrimoine et vos sources de revenus passifs. Et qu'ensuite, vous en profiterez, vous voyagerez, irez vous installer au soleil, achèterez un vignoble ou un bar de plage pour votre "retraite".
Quelle dommage... Vous allez certainement passer la plus grande partie de votre vie à rêver de tout cela. Et si, après plusieurs décennies d'efforts, vous arrivez enfin à l'indépendance financière (ce qui veut dire prendre votre retraite un peu plus tôt que ce que le gouvernement de votre pays vous accorde), vous aurez changé :
-
Physiquement : vous serez peut-être en moins bonne santé pour réaliser vos projets.
-
Psychologiquement : on omet souvent de dire que l'on vieillit psychologiquement aussi. Vous n'aurez tout simplement peut-être plus envie de faire ce dont vous rêviez à 30 ans, vous serez "passé à autre chose", sans jamais l'avoir réalisé.
Le temps passe vite... Le temps, ce n'est pas de l'argent. C'est votre vie, ce sont vos rêves et votre bonheur.
Et si la première étape de l'indépendance financière était de partir et de s'expatrier...? Plutôt que d'essayer de lutter dans un système qui ne donne qu' un semblant de "liberté" (= consommer ce que vos moyens vous permettent), et de vous faire engloutir par toutes ses contraintes (notamment les impôts, mais nous allons étudier tout cela plus bas), pourquoi ne pas le quitter?
Cela vous permettra de réaliser vos projets plus facilement tout en accélérant votre chemin vers l'indépendance financière.
Je vais ouvrir ce débat en 4 parties et raisons de partir. Voici aujourd'hui la première :
La fiscalité
Le premier boulet ENORME qui vous enchaine aux systèmes à bout de souffle des pays occidentaux mal gérés (le surendettement en est une preuve) est la fiscalité. A moins que vous pensiez avoir une quelconque responsabilité dans cette mauvaise gestion ou que vous soyiez bureaucrate (et vivez donc avec l'argent des autres), FUYEZ, car l'Etat et les banques centrales vont finir par trouver un moyen de vous voler vos économies (ponction sur les comptes bancaires, hyperinflation, etc).
Le champion du monde en la matière est la France.
Que vous soyez entrepreneurs, artisans, investisseurs ou traders, vous prenez beaucoup de retard sur le chemin de votre liberté financière à cause du boulet fiscal.
Trop d’impôts tue le financement des entreprises
Je vais vous raconter l'aventure entreprenariale française d'un ami et camarade d'école d'ingénieur Supelec. Après un doctorat, il a fondé une entreprise innovante dans le secteur des télécommunications.
Son seul salut pour lever des fonds au début de l'aventure a été de faire la chasse aux subventions publiques (conseils régionaux, OSEO, etc). Puis, étant donné la fiscalité extrêmement élevée pour les investisseurs privés, il lui a été impossible de trouver des business angels pour l'étape suivante de financement de son entreprise, qui avait pourtant remporté des premiers contrats avec des grands constructeurs telecoms.
Quel est le résultat après plusieurs années de galère (il n'a pas toujours bien dormi)? Le rachat par une entreprise allemande (c'était ça ou le dépôt de bilan), à un stade bien trop précoce (pour sa fortune personnelle) d'une technologie pourtant prometteuse et validée scientifiquement.
Dans son cas, plusieurs facteurs fiscaux sont venus grever sa réussite :
-
les charges salariales très élevées qui ont fait gonfler les dépenses de R&D à un moment critique pour l'entreprise (technologie validée et premiers contrats mais pas assez de rentrée d'argent)
-
une fiscalité sur les plus-values dissuasive pour des investisseurs privés qui n'a pas permis de lever des fonds privés en relais des fonds publics.
Et d'ailleurs, cela n'est pas très étonnant qu'il n'y ait pas beaucoup d'anciens chefs d'entreprise à succès français qui viennent financer les jeunes entrepreneurs : tous les chefs d'entreprises qui revendent leur PME/PMI ne pensent qu'à une chose ensuite : quitter le pays pour échapper à une fiscalité qui leur rognerait très vite leur fortune durement acquise.
Paradoxe d'un pays qui par ailleurs pleure après les investissement étrangers en France, en exonérant par exemple les Qataris (qui sont déjà presque tous rentiers) de l'impôt sur la fortune en France...
Faire fuir les talents français et l'argent français, tout en passant des lois pour favoriser des nantis étrangers. Je ne comprends pas bien la logique.
Mais ce que je sais, c'est qu'à titre personnel, si vous êtes français, vous n'êtes pas responsables des intentions des dirigeants d'un pays qui se tire des balles dans le pied (voire dans la tête) pour des raisons idéologiques ou religieuses (dhimmitude).
N'ayez pas de scrupules à faire fructifier vos idées et votre argent dans des endroits où ils seront mieux traités.
La fiscalité grève vos performances de trading et d’investissement
D'un point de vue de l'investissement et des marchés financiers, est-ce utile de préciser que l'impôt sur les plus-values est confiscatoire en France : il peut aller jusqu'à 62,5%.
Le fameux PEA (Plan d'Epargne en Actions) le ramène simplement, mais moyennant beaucoup de contraintes, à un niveau "normal" (entre 15 et 20%).
Il y a plein de pays qui possèdent des taux d'imposition (sur les entreprises et les plus-values) raisonnables (autour de 15%) pour les gens qui prennent des risques, créent de la richesse, et des emplois. Profitez-en, le monde n'a jamais été aussi ouvert.
En Suisse (autre pays que je connais bien), c'est un peu différent : la fiscalité est raisonnable et l'argent public plutôt bien géré. Il faut dire que c'est une vraie démocratie (la seule au monde à ma connaissance) où le peuple possède une bonne culture économique et a son mot à dire (par votation) pour chaque grand sujet de société (y compris le niveau impôts, et l'utilisation qui en est faite).
Par contre, le coût de la vie y est extrêmement élevé, et cela m'amène au deuxième boulet sur la voie vers l'indépendance financière (les charges fixes et le coût de la vie), que j'aborderai dans le prochain article de cette série.
En attendant, que vous désiriez atteindre l'indépendance financière par la création d'entreprise ou l'investissement / trading sur les marchés, réfléchissez bien à l'environnement fiscal, car c'est un des boulets qui peut être évité en partant à l'étranger.
Rendement vôtre,
Gaël Deballe
Gagnez sur les marchés sans spéculer, en mettant les probabilités de votre côté :
http://zen-option.com/strategie-de-rendement-zenoption/
Discover more from dividendes
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Merci Gaël pour cet excellent article. Il est vrai qu’en Suisse nous sommes un peu plus heureux du point de vue fiscal… mais ce n’est pas l’eldorado non plus. On se fait quand même grassement taxer, surtout la classe moyenne, c’est-à-dire ceux qui bossent. D’où l’intérêt de ne plus travailler…
En effet, la fiscalité, un vrai obstacle pour un investisseur étranger. Par exemple, je sais que si vous allez en Colombie, pour attirer les investisseurs étrangers, les 3 premières années d’activités, vous ne payez aucun impôts! Après, c’est 25% pour les sociétés et 16% de TVA. En plus dans un pays ou il fait bon vivre! Juste à côté, vous avez le Panama, et là, c’est vraiment un paradis fiscal. Ce serait intéressant d’avoir une liste des pays ou il fait bon de s’expatrier pour leur fiscalité!
Tres bon article. Merci pour ça. Etant Français expatrié en Norvège (ou l’économie est également performante malgré la baisse du prix du pétrole). Je dois dire que je suis plutot content de pouvoir investir en France en appliquant la convention fiscale France Norvège. Cela ramène le taux d’imposition sur dividendes à 15%. peu d’imposition sur les obligations et taux d’impots sur les entreprises qui va bientôt être un des plus competitif d’Europe. 22% pour les entreprises à compter de 2018. 25% aujourd’hui.