There performance en CHF du portfolio au 1er semestre 2015, s'élève avec -4.61%. Au cumul, cela nous amène à une rentabilité annuelle depuis lancement (03.02.2010) de +12.77%. Le portfolio fait moins bien que le marché (SPI +2.11%) durant ce semestre haussier, ce qui s'explique principalement par l'abandon du taux plancher par la BNS et la prédominance de titres USD en portefeuille. Le dollar a en effet perdu plus de 5% par rapport au CHF durant cette période. Mais ce n'est pas la seule explication.
On peut aussi relever que depuis le mois de mars, les titres payeurs de dividendes croissants font moins bien que le marché même en USD. J'interprète cela comme le retour à une certaine normalité et peut-être même le signe annonciateur d'un nettoyage plus massif sur l'ensemble des actions. Si les investisseurs prudents commencent en effet à se retirer, cela signifie qu'il ne reste plus que les fous... Ou alors, pire, ce sont les fous qui vendent des titres jugés trop pépères pour prendre des positions plus spéculatives. Rappelons que nous sommes encore et toujours à des niveaux indécents du marché.
Je ne m'arrête donc pas trop sur cette performance en demi-teinte. Je la vois plutôt comme une opportunité : si cela continue, certains payeurs de dividendes pourraient redevenir intéressants et si tout le marché s'effondre, cela permettra de nouveau acheter de manière plus sereine, comme ce fût le cas il y a de cela trop longtemps déjà...
La croissance des dividendes du portfolio s'élève désormais à 10.26% par an. Grâce à cela, le rendement sur coût d'achat de mon portfolio se monte à 3.48%, malgré de récents achats, alors même que le rendement courant est de seulement 2.28%. Petite ombre au tableau, le distribution ratio moyen du portefeuille se monte désormais à 58%. Ce n'est pas dramatique, il y a encore de la marge de sécurité, mais il ne faudrait pas que ça monte beaucoup plus haut.
Au 1er trimestre, CHF 1'138 de dividendes nets ont été générés (CHF 720 au même trimestre de l'année précédente). Au second trimestre CHF 1'881 ont été perçus, contre CHF 1'600 à la même période de l'année précédente. Le second trimestre est toujours plus fourni, grâce aux dividendes annuels suisses. Je progresse ainsi lentement mais sûrement vers l'indépendance financière, ayant parcouru aujourd'hui 14% du chemin qui me permettra de me retirer complètement du monde professionnel.
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