Décidément, il m'est difficile de passer à autre chose après les votations du 9 février. La source de ce trouble, au-delà de mon opinion politique, est sans doute l'incertitude avec laquelle la Suisse (son économie en particulier) va devoir avancer (si tout va bien...) ces prochaines années et l'impact que cela aura. Je crois ne pas être le seul qui est gêné...même Toni Brunner, agriculteur et vice-président de l'UDC, parti politique à l'origine de cette initiative, est monté au créneau le lendemain de la votation pour réclamer des contingents pour l'agriculture (je vous laisse juge de l'hypocrisie, de l'ironie, voire du comique de la situation).
Mais cette chronique et ce site ont pour thème les dividendes et la bourse. Quel rapport? Eh bien je suis toujours étonné de ce que l'incertitude peut troubler les gens dans des décisions économiques et politiques difficiles mais, quand il s'agit de leurs propres sous, ce que la plupart des investisseurs sont prêts à risquer financièrement en n'ayant aucune idée du résultat et surtout sans connaître la probabilité du résultat! Je m'explique: l'exemple le plus clair est le loto. Probabilités quasi-zéro ('mais on ne sait jamais' dit une petite voix), possibilités...celles auxquelles on veut bien croire! L'attrait du jeu est attaquable sur le front de la rationalité, pas de l'émotion. J'en suis venu à constater en parlant à des personnes qui comme moi ont des fonds investis que de façon plus ou moins consciente, ils ne cessent de balancer entre la rationalité de l'investisseur et l'irrationalité du joueur.
Au moins le loto a ceci de bon que les choses sont claires. Par contre, dans la bourse elles ne le sont pour la plupart des investisseurs pas du tout, car ils n'ont qu'une appréhension limitée de leurs capacités à distinguer le 'moi rationnel' du 'moi joueur'. Ceci implique une appréhension du risque réel quasi-nulle. Hors quand on sait que l'on devrait toujours exiger un retour sur investissement positivement corrélé au risque pris, on se rend compte de l'absurdité de certains investissements. Et cela change tout le temps en plus! A lors que faire? Si on est conscient que l'on joue et que cela nous satisfait, à la bonne heure, les choses sont claires. Si on en est pas conscient (et qu'on perd de l'argent, c'est statistiquement impossible autrement), il vaut mieux adopter une stratégie claire et limpide et s'y TENIR. L'approche dividendes en est une bonne, même il en existe d'autres: stratégie passive basée sur des fonds (quasi-) institutionnels à large couverture du marché et peu coûteux par exemple. Mais la partie jeu de l'investissement manquera rapidement si tout devient rationnel et carré...pourquoi ne pas se mettre à acheter des billets de loto? Ou mieux, au moins se rendre utile à l'économie et investir dans des start-ups!
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Par chance j’ai toujours détesté les jeux de hasard. Cela vient sans doute du fait que je n’y gagne jamais rien, mais certainement aussi du fait que je suis un INTJ. Donc investir de manière rationnelle et méthodique uniquement me satisfait pleinement 😉
Good morning
Il est cependant beaucoup plus facile de gagner en bourse qu’au loto. Cela n’a rien de comparable quand même. Avec une bonne stratégie, la bourse n’est pas si compliquée.
Ludovic
Good morning,
Je suis très novice en la matière :
Ma méthode d acquisition de fonds immobiliers se base sur plusieurs critères :
– De quoi se compose la situation des lots et leur composition :
Appartements , galeries marchandes , immeublesplus ou moins bien situés en construction, et style Minergie
Je suis assez sensible , si on y ajoute une pincée de logements pour personnes âgées – dépendantes ou non
Sans aide sociale ou des économies substantielles dans le futur ,certains résidents risquent de ne plus pouvoir faire face à leurs charges
A cela j ajoute un critère personnel : L agio/ disagio à l acquisition d une part – J en ai vu à 20 %
Je n achète pas une part dont le prix boursier est éloigné de la valeur liquidative