Diary of a future rentier (19)

Cette publication est la partie 18 de 86 dans la série Diary of a future rentier.

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Les articles de mon journal se font moins fréquents. Ce n'est pas parce que je n'ai plus le temps d'écrire, ni parce que je suis moins motivé. Non, c'est tout simplement parce qu'après de gros changements successifs dans ma vie professionnelle depuis plusieurs mois, j'ai enfin trouvé un semblant de tranquillité. Je dis bien un semblant, car on est encore loin de l'idée que je me fais de la vie de rentier. Les horaires restent soutenus, la cadence de travail élevée, mais au moins le climat général est positif. Et c'est ce qui fait toute la différence.

Néanmoins je ne perds pas de vue mes objectifs d'indépendance financière. Les changements opérés dans ma vie professionnelle étaient nécessaires pour tenir le coup plus longtemps, car le chemin vers l'autonomie est long, mais il est clair qu'à un moment je dirai STOP au travail de salarié. Je suis trop libre d'esprit pour recevoir des ordres de la part de quelqu'un, et plus je prends de l'âge, plus ce trait de caractère s'accentue. Même le meilleur des patrons ne pourra combler ce besoin d'indépendance.

Aujourd'hui j'ai parcouru moins de 5% du chemin qu'il me reste à faire. La route est longue, tortueuse et pourrait en décourager plus d'un. Néanmoins, grâce à de désir d'autonomie plus fort que tout, je ne baisse pas les bras. L'indépendance financière commence en effet par l'indépendance tout court.

Si le marché le permet, c'est-à-dire s'il redescend à des niveaux raisonnables, je recommencerai à investir de manière plus soutenue. Dans ce cas je pourrais facilement multiplier par deux le chemin parcouru. Il me resterait certes encore 90% à faire, mais à partir d'un certain seuil, la machine s'auto-alimente, les revenus provenant des dividendes deviennent de plus en plus importants et permettent de réinvestir plus massivement. Bref la progression n'est pas linéaire, mais exponentielle, grâce à la magie des intérêts composés.

READ  Journal d'un futur rentier (79)

J'espère pouvoir passer le cap des 10% parcourus d'ici la fin de cette année. C'est un objectif ambitieux mais réalisable, avec un petit coup de main du marché...

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5 thoughts on “Journal d’un futur rentier (19)”

  1. Hello Jerome,

    Un chiffre m’interpelle dans votre article. Vous dites avoir parcouru moins de 5% du chemin qu’il vous reste à faire.
    Dans un autre post, vous estimez vos besoins pour être rentier à 1,1M CHF.
    Comme je ne pense pas que votre patrimoine se limite à 55k CHF, a quoi correspondent donc ces 5% et par rapport à quoi / combien ?

    1. Hello dom67
      Par rapport au 1,1M CHF je pense que vous faites référence à cet article : http://www.dividendes.ch/2013/03/ou-va-votre-argent/
      Ce post aborde la problématique par rapport aux dépenses. L’idée de cet article c’est de savoir quel capital serait nécessaire pour couvrir les besoins principaux (taxes, logement, nourriture, transports… et non pas tous les besoins) en « mangeant » ce capital depuis le moment où l’on prend sa retraite jusqu’à ce que la grand faucheuse vienne nous chercher. Comme on ne parle ici que des besoins de base et que le capital est consommé, le but est évidemment plus facile à atteindre.
      Quand je parle des 5%, je regarde du point de vue des revenus. Je me fixe un objectif tenant compte de ce dont j’ai besoin pour vivre aujourd’hui, auquel j’enlève ma capacité d’épargne (qui ne sera plus nécessaire une fois à la retraite). Cela signifie donc que plus j’économise aujourd’hui, plus vite les revenus issus de mon capital seront non seulement grands, mais aussi moins grands seront les revenus dont j’aurai besoin dans le futur). Et contrairement à ci-dessus, je ne m’occupe pas du capital. Je veux juste que celui-ci produise des revenus. Je ne pars pas dans l’idée de le consommer, ce qui au pire peut laisser une marge de sécurité, ou au mieux laisser un héritage pour sa descendance. Quant à l’inflation elle est couverte du fait que j’investis dans des dividendes croissants.

  2. Hello Jerome,
    Merci pour votre réponse très claire. En même temps les 5% restent un chiffre très faible ou alors vos besoins de revenus sont et resteront très élevés une fois rentier ! Aussi vouloir vivre de son capital sans le consommer est tout de même très ambitieux.
    La règle des 4%, très en vogue chez les anglo-saxons tient compte de la consommation du capital.
    Pour ce qui est de l’inflation, une stratégie à dividendes croissants vous mets effectivement à l’abri d’une inflation modérée mais pas d’une hyper-inflation. Il est vrai aussi que cette dernière hypothèse n’est plus trop en vogue actuellement.

    1. Good morning

      Certes 5% est un chiffre faible et ce n’est pas parce que mes futurs besoins sont élevés. C’est tout d’abord parce que je n’ai pas encore investi la totalité de mes liquidités, à cause du niveau élevé du marché. Je compte le faire progressivement si les cours s’assagissent, plus massivement si on assiste à une bonne correction. Et puis il faut aussi tenir compte que je me base sur une stratégie de dividendes croissants, qui fait que de toute façon ce taux d’atteinte de mes objectifs de revenu progresse de toute façon quoi que je fasse. Actuellement les dividendes de mon portefeuille croissent de 10% par année et vu la nature des titres qui le composent il y a peu de chance que ce taux faiblisse de manière majeure. Ce qui répond également à votre deuxième remarque, il faudrait une inflation monstrueuse pour que cela ne suffise pas. Je n’ai jamais connu un cas pareil sous nos latitudes.

      Bref je compte dans tous les cas doubler environ mon taux d’atteinte d’ici la fin de cette année et bien sûr ne pas m’arrêter en si bon chemin.

      Vouloir vivre de mon capital sans le consommer est certes très ambitieux. C’est l’objectif idéal auquel je tends. Je préfère viser plus haut aujourd’hui, quitte à revoir un peu mes ambitions par la suite à la baisse, c’est toujours plus facile que le contraire. Et puis viser cet idéal me permet de garder une sacrée marge de sécurité en même temps qu’une large latitude d’options.

      Effectivement la règle anglo-saxonne des 4% tient compte de la consommation du capital. C’est justement celle qui a été utilisée dans le post http://www.dividendes.ch/2013/03/ou-va-votre-argent/ et qui explique la différence entre les deux approches.

  3. Hello Jerome,
    Merci pour votre explication et bonne chance pour le doublement de votre taux cette année.

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