Sell in May and go away

Encore fallait-il vendre dès le début du mois de mai... car le mois que nous laissons derrière nous n'a guère été réjouissant, en tout cas pour les valeurs présentant une forte sensibilité au marché. Par chance la plupart des dividendes croissants se sont bien comportés, comme CLX. Par chance aussi le dollar est monté, et donc au final mon portfolio continue à bien tenir la route, même par mauvais temps. Que faut-il comprendre avec cette baisse du marché ? Est-ce le temps d'acheter ? Tout ceci est trompeur car finalement nous avons juste rattrapé les exubérances de Mr. Market entamées depuis le milieu de l'année passée. Avec la baisse du mois de mai, nous n'avons fait que revenir dans une zone correctement évaluée. Il est donc temps d'être à l'affût, regarder ce qu'il se passe tranquillement, éventuellement prendre ponctuellement position, mais pas de s'exciter inutilement et d'acheter à tour de bras.

 


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9 thoughts on “Sell in May and go away”

  1. Tout d’abord, bravo pour ton site. Ca fait un petit moment que je le suis mais ceci est mon 1er message 😉
    Il est très complet, j’ai appris pas mal de choses, et très beau portefeuille.
    Comme tu dis, dur dur ce mois de mai…je ne sais pas vraiment quoi faire. J’ai quelques +value en attente sur mes valeurs US, mais ça commence à fondre. Attendre à la Warren Buffet ou ne pas « s’attacher » à une action comme dirait Weinstein ou Livermore ? Ils ont tous réussi mais chacun à sa méthode.
    J’ai un modeste portefeuille, toutes mes valeurs FR sont en moins value, et quasi toutes les US en +value.
    D’habitude je reste zen, mais la grosse baisse des US commence à se faire sentir ce qui ne laisse rien de réjouissant pour la suite…

    1. Pas étonnant que les valeurs US soient en + value, grâce au dollar qui monte.
      Merci pour ton intérêt à mon blog.
      Tout dépend de ta stratégie pour savoir si tu dois vendre ou acheter… Si tu fais du trading basé uniquement sur les plus-value sur les cours, alors tu te bases sur du Weinstein par exemple, tu achètes quand ça monte, et tu vends quand ça descend. Au contraire si tu es un fondamentaliste, et/ou si tu t’attaches à obtenir une rente de ton investissement (le dividende), alors tu achètes quand le cours est bas. Il n’y a que toi qui peut savoir quelle stratégie te correspond et te convient le mieux. Il n’y en a pas une qui est juste ou fausse.

  2. Clorox tient remarquablement…
    A priori le Sell in May and Go away se confirme une nouvelle fois…Des opportunités pour rentrer sur marchés US vont certainement se dessiner…MCD, JNJ, BDX déjà revenus à des cours plus sympathiques..CL je l’attends de pied ferme sur repli plus important…WMT est bien remonté récemment suite aux trimestriels (dommage..) …Le seul hic actuel c’est la remontée USD versus Euro…L’été sera chaud certainement..patientons..je pense…Votre avis?

  3. Ne pas se précipiter, certes, mais en attendant le cash ne rapporte rien, et l’EUR se casse la pipe…

    Alors, si les belles capitalisations perdent encore 5%, mais que l’EUR perd 15%, mieux vaut acheter maintenant…

    1. Oui tu as raison. Il est temps de s’y remettre, mais peu à peu, car les valorisations sont juste normales. Pas de quoi fouetter un chat pour l’instant. Bref, j’ai jamais été aussi heureux de voir le marché baisser depuis je suis orienté dividendes 😉

    2. – 5% sur les big cap peut être optimiste dans un contexte où il y a encore devant nous quelques échéances importantes (élections grecques) et signes de faiblesse (US, Chine, Bresil..)…l’été est par ailleurs une période avec moins d’opérateurs, moins de volumes et donc des amplitudes de marché qui peuvent être plus fortes…

  4. Good morning,

    Tout compte fait, cet adage boursier s’est confirmée en mai 2012. Pour ma part, j’en ai profité en achetant à bon compte Tesco (LSE : TSCO), troisième mondiale de la grande distribution & Eni (IM : ENI), cinquième producteur mondiale de pétrole.
    Essayons d’être mesuré par rapport à ce qui se passe en Europe (crise des dettes), en Chine (contraction de l’activité manufacturière) ou aux USA (mauvais chiffres de l’emploi) car dans ces moments, il faut être « chasseur d’opportunités ».

    Sincerely.

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