Osaka Organic Chemical Industry est une entreprise japonaise fondée en 1941, qui se consacre principalement à la fabrication et à la vente de produits estérifiés, de produits de synthèse organiques et de produits chimiques. Elle fabrique et commercialise notamment des esters d'acide acrylique, des acides acryliques pour la peinture, des adhésifs, des encres, des matériaux électroniques (écrans/semi-conducteurs), des produits chimiques organiques et des matériaux pour les cosmétiques et intermédiaires pharmaceutiques. Cette petite entreprise compte 400 employés.
Bewertung
Osaka Organic Chemical se négocie à un prix intéressant, de 16.5 les bénéfices récurrents, 1.2 fois la valeur comptable corporelle, 1.35 fois les ventes et 14.8 fois le free cash flow. Du point de vue du dividende, c'est un peu moins bien, avec un rendement de 1.78%, mais ça s'explique par un ratio de distribution prudent de 29.5% par rapport aux bénéfices et de 26.4% par rapport au free cash flow. OOC possède donc une bonne marge de sécurité pour continuer à faire progresser ses distributions dans le futur. Elle ne s'est d'ailleurs pas privée de le faire jusqu'ici, puisqu'elle a augmenté son dividende sur un rythme soutenu ces cinq dernières années, avec une croissance annuelle moyenne de 23.7%.
Bewertung & Ergebnis
Tout comme le dividende, les bénéfices, les réserves de cash et la valeur des actifs progressent sur le long terme, ce qui prouve la solidité du modèle d'affaires de l'entreprise nippone. OOC parvient clairement à créer de la valeur pour ses actionnaires sur la durée et ceci se ressent sur le cours qui a presque triplé ces trois dernières années.
Les réserves de liquidités sont très confortables. Elles sont même presque trop importantes! Le ratio de liquidité générale est en effet en progression, à 2.97 et le ratio de liquidité réduite se monte à 2.2. L'entreprise japonaise peut donc voir venir les factures avec beaucoup de sérénité! Il ne faudrait cependant pas que les réserves continuent à augmenter trop de la sorte car ça deviendrait clairement un gaspillage de ressources.
La marge brute est en très légère hausse, à 27%, pour une marge de free cash flow correcte, de 9.1%. Un tout petit point noir à relever, le rendement des actifs, qui est en légère baisse, à 5.48%, pour une rentabilité en cash flow des actifs qui se monte tout de même à 9%.
Le taux d'endettement à long terme par rapport aux actifs est en baisse, à 3.4%. La dette n'est vraiment pas un souci non plus pour OOC, puisqu'elle pourrait être épongée en moins d'une année en utilisant la totalité du free cash flow.
Autre point positif, le nombre d'actions en circulation qui est stable, voire même en légère baisse sur le long terme, ce qui est une bonne nouvelle pour les actionnaires.
Abschluss
Osaka Organic Chemical Industry est une entreprise très solide, avec peu de dettes, de grosses réserves de liquidités et une bonne rentabilité. Malgré la forte hausse du cours de ces dernières années, sa valorisation reste attractive. Je suis d'avis que le cours devrait gagner environ 1/3 pour refléter la valeur intrinsèque de l'entreprise et que le dividende devrait faire au moins aussi bien.
J'ai pris position sur cette belle entreprise au début de ce mois. Malgré la jolie hausse de ce lundi, le titre demeure toujours aussi intéressant.
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Hallo Jerome,
Merci pour la présentation de toutes ces belles sociétés.
A force de vous voir prendre position sur quasiment chacune d’entre elles, je ne peux m’empêcher de m’interroger s’il ne serait pas plus judicieux d’acheter un ETF. Certes cela enlèverait le plaisir du stock-picking, mais un portefeuille équilibré n’est-il pas censé contenir environ 25 titres ? Comment réussissez-vous à suivre autant de valeurs ? Je suis bluffé.
Guten Morgen,
On obtient la meilleure diversification à 50 positions. Au delà cela n’amène plus rien. J’avoue j’ai dépassé actuellement ce quota. Je préfère cependant pêcher par excès de diversification que l’inverse.
Un ETF ne servirait à rien. Ils n’ont pas mes critères d’appréciation et les valeurs que je sélectionne actuellement sont trop ‘hors sérail’.
J’arrive à les suivre parce que je ne m’intéresse qu’aux fondamentaux à long terme. Je m’en fous des news pour être honnête.
J’épouse la même philosophie « anti-ETF » que Jérôme et j’ajouterais que je ne crois pas non plus qu’il existe un nombre idéal de positions dans un portefeuille. Si j’aime 50 sociétés, j’aspire à toutes les avoir toutes un jour, si j’en aime 100 ce sera 100, etc.
Prenons un exemple extrême à titre illustratif: l’investisseur X n’achète que des titres du S&P500. S’il apprécie 400 des ces entreprises et déteste les 100 autres, investir dans ces 400 sociétés plutôt qu’acheter un ETF sur le S&P500 est à mon avis la meilleure chose à faire pour lui (pour autant bien sûr que les frais de courtage soient raisonnables), parce c’est avec cette approche qu’il est en accord et qu’il parviendra à la suivre même dans les temps durs.
Juste Auguste comme dirait un frère investisseur.
Comme déjà écrit à plusieurs fois à ce sujet les ETFs gonflent artficiellement beaucoup de titres, juste parce qu’ils sont dans l’ETF, pas pour leur qualité intrinsèque.
Quand on assemble des vins nobles on obtient de bons assemblages, quand on coupe avec du vin au rabais, on obtient de la piquette.
Les ETFs sur-représentent des pans entiers de la finance et pratiquent des jeux risqués de securities lending. Ils pourraient être un jour les prochaines subprimes….
Cela étant dit j’en utilise un peu pour diversifier avec des positions minoritaires comme l’or, les obligations, l’immobilier et les marchés émergents.
Je viens de solder la position selon ma procédure stop loss 20%