Dividenden und Besteuerung: Die Bedeutung steuerfreier Dividenden (2/3)

Dieser Beitrag ist Teil 2 von 3 der Serie Steuerfreie Dividenden.

LES DIVIDENDES EXONÉRÉS D’IMPÔTS

Au pays de Guillaume Tell, il se passe parfois de petits miracles, à l’image de la nouvelle législation fédérale entrée en vigueur en 2011 dans le cadre de la deuxième réforme de l’imposition des entreprises.

Ce changement d’imposition avantage les actionnaires des sociétés cotées à la bourse suisse qui procèdent à des remboursements de capital. Ainsi, depuis le 1er janvier 2011, le remboursement d’apports, d’agios et de versements supplémentaires effectués lors de la fondation ou d’une augmentation de capital est traité fiscalement de la même façon que le remboursement du capital-actions.

Ce charabia signifie tout simplement que les distributions provenant des réserves issues d’apports de capital ne sont, pour un investisseur privé suisse, pas soumises à l’impôt sur le revenu, contrairement aux dividendes ordinaires (qui sont eux distribués à partir des bénéfices de l’entreprise).

De façon plus détaillée, de telles distributions ne sont soumises ni à l’impôt anticipé, ni à l’impôt fédéral direct, ni à l’impôt cantonal sur le revenu! Ces dividendes ne doivent en fait même pas être déclarés dans votre déclaration d’impôts... puisqu’il ne s’agit, fiscalement parlant, pas de dividendes!

A l’heure actuelle, environ 50 à 60 sociétés parmi les 300 cotées à la bourse suisse procèdent à des distributions non imposables.

La réduction du capital-actions (respectivement le remboursement des réserves de capital) est un moyen parfaitement légal d’échapper aux impôts. Je reviendrai par la suite sur la portée phénoménale de cet avantage fiscal.

LESEN  L'investisseur boursier, ce masochiste

Mais résumons déjà à ce stade trois points principaux:

  1. Quel que soit le type de dividende distribué, les actions sont soumises à l’impôt sur la fortune (le calcul est basé sur la valeur vénale, déterminée par le cours boursier au 31.12). Heureusement, cet impôt est relativement faible en Suisse.
  2. Dans le cas des dividendes exemptés d’impôts, nul besoin d’attendre un an pour obtenir le remboursement de l’impôt anticipé. L’équation se simplifie: dividende brut (avant déduction de l'impôt anticipé) = dividende net (après déduction de l'impôt anticipé).
  3. Les dividendes ordinaires sont des revenus de la fortune mobilière et sont donc additionnés au revenu imposable (autrement dit, ils s’ajoutent à votre salaire). Au contraire, les « dividendes » exonérés d’impôts ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu.

 

ILLUSTRATION CHIFFRÉE

En prenant comme exemple un taux d’imposition moyen de 20%, cela signifie concrètement que (uniquement d’un point de vue fiscal et toutes choses étant égales par ailleurs): un dividende non imposable inférieur de 20% à un autre dividende ordinaire offre un revenu net équivalent!

Exemple: En ayant dans votre portefeuille un titre qui distribue un dividende exonéré d’impôts de 3.2%, vous obtenez le même rendement net (la même rente) qu’en possédant une action qui distribue un dividende ordinaire de 4%!

Cet exemple chiffré peut vous paraître exagéré. En fait, c’est tout le contraire: il est extrêmement conservateur. Et je vais essayer de vous expliquer pourquoi en prenant cette fois de vrais chiffres.

N.B.: Il s’agit ici d’un exemple simplifié à titre purement illustratif, que je n’ai volontairement pas compliqué en incluant des variables telles que la situation familiale, les déductions fiscales, etc. Vous pouvez déterminer vos chiffres bruts par exemple sur: https://neuvoo.ch/calculatrice-impot-net/Bern,Bern-96000?salary=100000&region=Bern&city=Bern.

LESEN  Ces dividendes croissants qui battent le marché (3/3)

Monsieur Dupont habite à Berne et touche un salaire annuel de 100’000 fr.
Sur ce salaire, il paie au total 23’237.90 fr. d’impôts, ce qui correspond à un taux d'imposition moyen de 23.24%.

Dans cet exemple réel, nous voyons que nous sommes déjà au-delà des 20% brossés lors de notre premier exemple.

Et pourtant, ce chiffre sous-estime encore très largement la réalité fiscale de Monsieur Dupont!

Pourquoi?

La réponse se cache dans deux termes fort grossiers nés de l’imagination perverse du fisc...

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9 Kommentare zu „Dividendes et fiscalité: l’importance des dividendes exonérés d’impôts (2/3)“

  1. C’est très difficile de trouver une liste complète et qui soit à jour. On trouve ces sociétés en cherchant à droite et à gauche, mais je n’ai pas connaissance d’une seule liste officielle. De plus, certaines entreprises ont procédé à de telles distributions l’année passée mais ne le feront plus cette année, d’autres au contraire commenceront cette année, etc.

    Mais je relève volontiers le défi et je vais essayer ces prochains jours de concocter une petite liste. Ça pourra donner une partie 4 sur 3 🙂

  2. J’suis plus rapide que prévu… Voilà une liste non exhaustive et comme expliqué sans garantie qu’elle soit sans fautes !

    Adecco (en partie)

    Adval Tech

    Aevis Victoria

    Allreal?

    Alpine Select?

    Also

    Aryzta

    Banque Cantonale Vaudoise (10 fr sur les 33)

    Barry Callebaut (en partie)

    Bellevue Group

    BFW Liegenschaften

    BVZ

    Calida

    Cembra (à priori seulement encore cette année)

    Cham Paper Group

    Clariant

    Comet

    CPH Chemie + Papier

    Credit Suisse Group (en partie?)

    Dormakaba

    EFG

    Emmi

    Feintool

    Flughafen Zürich (en partie)

    Forbo (en partie?)

    Galenica

    GAM

    Goldbach Group

    Gurit

    HBM?

    Hiag

    Hochdorf

    Inficon

    Investis

    Julius Bär

    LafargeHolcim

    Lindt & Sprüngli (en partie)

    Lonza

    Komax (en partie)

    Kudelski (en partie?)

    Mikron

    Mobimo (en partie)

    OC Oerlikon

    Orior?

    Private Equity?

    Rieter

    Schaffner?

    SFPI

    SFS

    Siegfried

    SPS

    Starrag

    Sunrise

    Swiss Life

    Swissquote (en partie)

    Temenos

    U-Blox

    UBS

    Varia US Properties (en partie?)

    VAT Group

    Walliser Kantonalbank (probablement pour la dernière année)

    Walter Meier (bientôt renommé Meier Tobler)

    Warteck

    Ypsomed

    Zug Estates

    Zurich (déjà plus de réserves ou peut-être encore pour cette année?)

  3. Thanks!
    Aujourd’hui, Allreal a annoncé une augmentation de son dividende de 9% et Swiss Life de 23%!!!
    « Ça c’est vraiment classe » comme dirait Mike Horn!

  4. Ah Swiss Life… ça j’aime ces bonnes nouvelles 😉
    J’essaie de me souvenir quand mon employeur m’a donné une augmentation pareille pour la dernière fois… ?
    ah, oui, JAMAIS !!!!

    1. Hello,
      Je débarque un peu et suis plutôt très novice sur ces sujets. Mais je ne vois pas la banque WIR dans la liste. Il me semble qu’elle verse 10.25 par part ordinaire (exonéré d’impôt) https://www.wir.ch/fr/clients-entreprises/participer/parts-ordinaires/#eintrag-8248

      Actuellement le cours est au plus bas. https://www.schweizeraktien.net/blog/2019/11/27/bruno-stiegeler-ceo-wir-bank-die-bank-haelt-an-der-komplementaerwaehrung-wir-fest-33459/
      Je veux pas faire la pub pour WIR mais avec 25 parts ordinaires, les intérêts sur un compte épargne augmentent… jusqu’à 1% avec min. 5’000 d’apport par année.

      Merci, je viens de découvrir ce site. Au top!

      1. La banque WIR est une valeur secondaire uniquement négociable en bourse interne (via la banque WIR elle-même) ou sur le marché OTC de la banque cantonale bernoise. Ce titre est fortement illiquide et le cours évolue au même niveau qu’en 2006… ce qui veut déjà tout dire. Le tout pour un dividende de 2.8%… Pas très difficile de trouver plus intéressant que ça à tous les niveaux.

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