Journal d’un futur rentier (20)

Cette publication est la partie 19 de 86 dans la série Tagebuch eines zukünftigen Rentners.

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Et voilà une nouvelle journée pluvieuse et maussade, annonciatrice de l'automne qui approche à grands pas. L'été a été bref, mais particulièrement beau et chaud. Dommage du peu... On peut bien essayer de se remonter le moral en se disant qu'il nous reste encore quelques belles journées, mais bon, le temps des terrasses, apéros, lunettes de soleil et micro shorts féminins touche à sa fin. Malheureusement. Rendez-vous pour la suite dans 6 mois. Au moins.

Je connais des gens qui apprécient cette alternance des saisons ou même qui préfèrent bizarrement l'hiver. Mais quand comme moi on déteste le froid et l'humidité et qu'on prend son pied en sirotant une bonne bière auprès d'une piscine bien fréquentée, l'été paraît décidément bien trop court sous nos latitudes.

J'ai souvent rêvé m'installer sous des cieux plus cléments, comme sur une île du Pacifique ou de l'Atlantique. Mais y séjourner pour quelques jours de vacances ou y vivre à l'année, c'est deux choses bien différentes. Il est difficile en effet de s'affranchir de nos repères, de nos petites habitudes et de notre culture de manière générale. Sans compter bien sûr notre famille et nos amis qui viendraient vite à manquer en cas d'exil.

On peut devenir rentier très rapidement en partant sous d'autres latitudes. Non seulement le climat y est plus propice, mais de plus le coût de la vie y est moindre. C'est franchement tentant pour des individus en quête d'indépendance financière. Mais le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Cela dépend des attaches qu'on possède ici. Plus jeune j'aurais peut-être tenté le coup si ma situation financière me le permettait. Aujourd'hui, alors que j'en aurais la capacité, je n'en ai plus vraiment l'envie. Peut-être qu'elle reviendra plus tard, qui sait ?

LESEN  Journal d'un futur rentier (25)

Peut-être aussi que la vraie vie c'est de posséder le meilleur des deux mondes, une vie sous nos latitudes durant la belle saisons, et des séjours au chaud durant les mois les plus pourris. Cela demande certes bien plus de moyens que l'exil pur et dur, mais si l'on est pas trop pressé, le jeu peut en vouloir la chandelle. D'autant qu'avec l'âge, l'accès à des soins en matière de santé devient plus important. Et sous les tropiques ce dernier point est loin d'être évident...

D'ici là, je continuerai à rêvasser en regardant tomber la pluie...

Bonne journée pluvieuse à vous 😉

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