Mon deuxième emploi n’en est pas un

La situation économique est particulièrement délicate en ce moment. A quelque part on peut dire que j'ai de la chance d'avoir un emploi à plein temps, même si je travaille entre 50 et 55 heures par semaine. Pour quelqu'un qui veut devenir financièrement indépendant à un jeune âge, diversifier les sources de revenus est primordial. Cependant, je n'ai ni le temps ni l'envie d'exercer encore une autre activité, chez un autre employeur. C'est pourquoi je peux compter sur une deuxième source de revenus qui est complètement passive, et qui dépassera un jour je l'espère le salaire que je reçois de mon emploi principal.

En 2011, j'ai gagné en moyenne 140 CHF par mois. C'est certes encore modeste, mais je l'ai fait pratiquement sans travailler une minute. Comment est-ce possible ? Les dividendes sont comme un ami invisible. Que je travaille ou pas, les entreprises dans lesquelles j'ai investi continueront à me payer, et l'argent apparaîtra dans mon compte de courtage. En investissant dans des titres de qualité payant des dividendes croissants, je peux profiter de la puissance de ces entreprises pour me procurer un revenu qui progresse avec le temps.

Gardez à l'esprit que ce type d'investissement n'est cependant pas complètement passif. Il faut du temps et des efforts pour rechercher les bonnes sociétés, garder un oeil sur votre portefeuille et constamment acheter des entreprises de qualité. Mais, d'une fois que votre portefeuille est mis en place, il nécessite un minimum de temps pour surveiller les dividendes. Vous devriez être en mesure de gagner des milliers de dollars par mois en passant très peu de temps à y travailler.

Imaginez ce portefeuille comme une ferme. Vous plantez des graines au printemps (votre jeunesse) et récoltez les dividendes à l'automne (lorsque vous êtes plus âgé). Je plante autant de graines que je peux maintenant pour que ma récolte de dividendes soit aussi grande et diversifiée que possible plus tard dans ma vie. De cette façon, quand une tempête passe (réductions de dividendes), je peux m'appuyer sur d'autres cultures (sociétés) pour garder ma ferme en bonne santé!

 Inspiré de http://www.thediv-net.com/2012/12/my-second-job-isnt-job-at-all.html