McCormick & Company (NYSE : MKC) est une entreprise américaine spécialisée dans le secteur de l'agroalimentaire basée à Sparks (Maryland, États-Unis). L'entreprise fut fondée en 1889 à Baltimore avant d'aller s'implanter dans sa proche banlieue. Elle possède aujourd'hui diverses marques d'alimentation dont la plupart sont spécialisées dans les épices. Les plus connues en Europe et au Canada sont : Billy Bee Honey, Club House, Ducros et... McCormick. (source Wikipedia)
Les épices... on a déjà connu plus excitant en matière d'investissement. Et pourtant, voilà encore un modèle de business simple à gérer, durable et peu sensible à la conjoncture. McCormick possède en effet un beta de seulement 0.43, associé à une faible volatilité (9.94%). La politique en matière de paiement du dividende est par ailleurs prudente, puisque 38.45% seulement du bénéfice est consacré aux actionnaires. Ceci assure la continuité et l'augmentation des distributions dans le futur, même en cas de passage difficile. La société a par ailleurs fait progresser son dividende durant 19 années consécutives, ce qui donne une assez bonne idée de la solidité du business model de McCormick.
Ces dernières années, les distributions ont crû sur un rythme annuel de 8.57%, ce qui est assez bon. Tenant compte de l'évolution du bénéfice par action sur les cinq dernières années (+14.13%), on se rend compte que la croissance du dividende est également effectué sur un rythme très prudent et qu'il explique le faible ratio de distribution actuel. On ne va pas bien sûr blâmer la politique circonspecte de la société, mais une progression légèrement supérieure du dividende ne serait sans doute pas exagérée. C'est d'ailleurs peut-être ce qui risque de se passer dans l'avenir si la capacité bénéficiaire de McCormick se maintient sur le même trend.
Le rendement est relativement modeste, à 2.63%. Il s'explique par la faible progression des distributions, mais surtout par l'envolée du cours depuis 2009. Du point de vue des bénéfices, même si la valorisation a pris l'ascenseur depuis quelques mois, elle reste dans des niveaux historiques relativement bas. On constate aussi dans le graphique ci-dessous la très faible sensibilité du titre aux aléas du marché. La société a par ailleurs battu le marché depuis le début des années '80 et en particulier depuis ces deux dernières années.
Au vu de ce qui précède, notre modèle d'analyse considère McCormick comme une position à conserver si on l'a déjà en portefeuille. Par contre sa valorisation actuelle, surtout du point de vue des dividendes, et la croissance encore moyenne de ses distributions, n'en font pas une opportunité d'achat à l'heure actuelle.
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