En 2016, je vous parlais des étapes de l'indépendance financière. J'ai atteint :
- La solvabilité financière (étape 1) en 1998, avec mon premier vrai emploi.
- La stabilité financière (étape 2), via la constitution d'un fonds de secours, ainsi que l'absence de mauvaises dettes (étape 3) en 1999.
- La sécurité financière (étape 4) dès 2010, via l'utilisation de mon deuxième pilier pour amortir ma première résidence principale, puis la mise en location de cette dernière. Cela a coïncidé avec mes premiers revenus passifs issus de mes dividendes croissants.
- L'indépendance financière (étape 5) dès 2017, grâce aux revenus de plus en plus importants générés par mes placements. Cela s'est matérialisé avec la cessation de mon activité lucrative salariée en 2021.
Depuis ce passage de cap important, mon niveau de vie n'a pas vraiment changé. Simplement, je continue d'assumer les dépenses usuelles grâce à mes actifs, sans l'aide d'un salaire.
Je n'ai donc pas encore atteint le stade 6, celui de la liberté financière, dans lequel on peut se permettre d'aller au-delà du niveau de vie précédent, moyennant une budgétisation ad-hoc des nouvelles dépenses. En fait, je pourrais déjà le faire, mais j'ai encore besoin de quelques mois de recul, surtout pour des questions fiscales, avant de me lancer. Je me fixe 2024 comme objectif.
Il restera alors la dernière étape à franchir, celle de l'abondance financière, où on peut vivre la grande vie, avec une marge confortable de sécurité. Difficile à définir un objectif daté précis pour ce stade. Si je me réfère à mon parcours jusqu'ici, cela devrait être accompli d'ici cinq à dix ans.
Et vous, vous en êtes à quelle étape ?
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Salut Jérôme, merci pour ton poste ! Intéressant ces différents paliers, ca donne le cap ;). De mon côté, je dirais que je suis au stade de « la sécurité financière » actuellement et en visée l’indépendance financière (partielle) d’ici 7-8 ans.
Je vais amortir cette année ma RP grâce à ma LPP et je prévois de me réendetter dans un investissement locatif. En parallèle, je vois aussi mes revenus passifs augmenter mais ils restent relativement raisonnable / nos revenus salariés et je préfère les réinvestir actuellement. Par encore sûr de « lâcher » complètement mon activité principale comme tu l’as fait comme mon job me donne déjà « beaucoup » de liberté et de flexibilité et que j’y trouve aussi mon compte dans mes activités, mais le réduire p.ex. à un 50% maximum c’est au moins un 1er objectif que je me fixe (d’où mon objectif d’indépendance financière « partielle »!). A suivre!
Bravo, l’exemple récent de Crédit Suisse nous prouve, s’il est encore nécessaire, que les caisses de pension ne sont pas la solution.
C’est même ce qu’il faut faire! Réduire peu à peu son activité, pour prendre ses marques et ne pas payer trop d’impôt, à cause de l’addition des revenus du travail et des revenus passifs. J’ai fait pareil par rapport à mon activité lucrative, avant de l’arrêter complètement.
Bonjour Jérône,
merci pour tes retours.
Effectivement le 50% d’activité salarié principale est l’objectif et la baisse doit être graduelle.
Par contre, à ton niveau, je me demandais comment tu « gérais » actuellement ta phase de « retrait » pour te verser des revenus passifs ?
« Vis-tu » que de dividendes boursière ou puises-tu également dans des ventes d’actions? Quel pourcentage cela représente / autres revenus immobiliers ou accessoires (tel que ton livre ou site web ou autre « side business »)?
Au risque de te surprendre (et ça m’étonne moi-même encore), je n’ai non seulement pas eu à ponctionner sur mon capital, mais également pas mes dividendes. En effet, j’avais sous-estimé :
1) le montant des dépenses professionnelles, repas à l’extérieur liés au job, etc.
2) ce que j’arrive à économiser aujourd’hui car j’ai le temps de le faire moi-même (bricolage, cuisine, etc.=
3) les revenus issus de mon activité accessoire, qui s’est développé plus que ce que je pensais
Donc je vis pour l’instant seulement sur mes revenus immobiliers et sur ma petite activité accessoire. J’aurais pu donc cesser mon activité lucrative plusieurs années plus tôt.
Aujourd’hui je suis dans une démarche où mon but est plutôt de limiter l’essor de mon activité accessoire (mon objectif a toujours été de réaliser au max 15h par semaine, et là je suis déjà trop haut).
Donc j’en suis déjà à la liberté financière, car de facto, si on considère les revenus issus de mes valeurs mobilières que je n’utilise pas pour l’instant, mon niveau de vie pourrait déjà être plus élevé que ce qu’il était lorsque j’étais salarié. Mais, toujours prudent, j’attends encore de voir quelles seront les implications fiscales exactes de ces gros changements dans ma vie, même si je ne m’attends pas à de grosses surprises.
Quand à l’abondance financière, autrement dit la grande vie, on patientera encore un peu 🙂