Journal d’un futur rentier (86)

Cette publication est la partie 85 de 86 dans la série Journal d'un futur rentier.

Les choses se bousculent depuis quelques jours. Plusieurs clients se sont manifestĂ©s en mĂªme temps, Ă  tel point que j'ai mĂªme dĂ©passĂ© ce que je visais initialement. Est-ce l’effet des campagnes Google Ads ou le retour de vacances de certains, je l’ignore. N’empĂªche, cela signifie que j’ai atteint mon objectif et que dĂ©sormais plus rien ne m’empĂªche de rĂ©aliser mon rĂªve. Tous les voyants sont au vert. J’ai le capital et les revenus qui m’assurent l’indĂ©pendance financière. J’ai la petite activitĂ© accessoire indĂ©pendante nĂ©cessaire pour mon bien-Ăªtre psychique. En quelques semaines seulement, j'en ai retirĂ© plus de satisfactions qu'en près de 25 ans de salariat. Il ne reste plus dĂ©sormais qu’à faire le grand saut.

Si mes calculs sont exacts, dès que je serai en mode "autonome" (ne dépendant plus d'une activité salariée), mes revenus proviendront pour les 3/4 de mes investissements, sous forme de dividendes et loyers. Le 1/4 proviendra de mes activités accessoires, à savoir essentiellement le coaching personnel, ainsi que quelques très modestes revenus issus de ce site (pub, abonnements et vente de livres). Le tout devrait couvrir sans trop de problèmes mes besoins.

J'ai pris une marge certaine

Cela signifie que, contrairement Ă  ce que je pensais, je n'aurai mĂªme pas besoin de ponctionner mon capital. Au pire, il servira de roue de secours. Ce serait le cas, par exemple, si je devais laisser tomber mes activitĂ©s de coaching. Cela signifie aussi que j'aurais pu prendre mon envol beaucoup plus tĂ´t. Je prĂ©fère toutefois avoir pris un peu trop de marge que pas assez. Je dois en effet tenir encore une grosse quarantaine d'annĂ©es si tout va bien ! Il me semble avoir pensĂ© Ă  tout, mais on ne sait jamais Ă  l'avance de quoi l'avenir sera fait.

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J'ai finalement deux ans d'avance par rapport Ă  ce que j'imaginais initialement. Un an de retard en revanche par rapport Ă  ma rĂ©Ă©valuation d'objectif en 2016. Surtout, j'ai 17 ans d'avance sur ma retraite officielle ! J’ai de la peine Ă  y croire, après toutes ces annĂ©es de patience, de doutes, d’efforts, d’échecs, d’apprentissage, de courage, de passion et de tĂ©nacitĂ©. Tous ces levers difficiles, Ă  devoir effectuer un travail que je n’aime pas, sont derrière et prennent un sens nouveau aujourd’hui. Je vais me donner encore quelques jours, afin de savourer cet instant prĂ©sent, lĂ  suspendu sur un nuage improbable, Ă  la croisĂ©e des chemins, comme si le temps s’était arrĂªtĂ©.

Puis, il sera temps de porter l'estocade.

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4 rĂ©flexions sur “Journal d’un futur rentier (86)”

  1. Bonjour,
    Je suis heureux pour vous de constater cet aboutissement et d’avoir l’exemple d’autres comme vous qui y parviennent : c’est un tel parcours, une telle aventure, tellement engageante, pleine de pĂ©ripĂ©ties, d’adversitĂ©, et sur le long terme, que je trouve l’atteinte de cet objectif aussi difficile et essentielle qu’avoir gravi 5 sommets de 8.000 m !

    Puissiez-vous vraiment en profiter pour savourer sans zapper cette cĂ©lĂ©bration (on est par trop pris dans le faire, faire faire et toujours rester dans l’action, sans suffisamment prendre le temps de ressentir les grands accomplissements).

    Puis-je me permettre de vous demander combien de temps cela vous a pris en tout pour parvenir Ă  ce rĂ©sultat, Ă  partir du moment oĂ¹ vous avez effectuĂ© la prise de conscience qu’emprunter ce chemin Ă©tait essentiel pour vous et oĂ¹ vous avez commencĂ© Ă  prendre le chemin de l’action ?

    Merci
    Cordialement,

    Stockrick/Terry

    1. Bonjour Thierry, merci pour votre commentaire. L’analogie aux 5 sommets est excellente, car c’est exactement cela : on monte, on redescend, on se redresse, on remonte, et ainsi de suite, en fonction des perturbations Ă©conomico-financières de la planète, et des siennes.

      Difficile de rĂ©pondre simplement Ă  votre question. En effet, contrairement Ă  un voyage ou une course, il n’y a pas de moment de dĂ©part prĂ©cis, ni de ligne d’arrivĂ©e bien dĂ©limitĂ©e. Toutefois, je retiens quatre annĂ©es importantes : 2000 (premier achat en bourse), 2003 (je dĂ©cide de mettre sĂ©rieusement la voie de l’indĂ©pendance financière), 2017 (je me sens financièrement indĂ©pendant dans la tĂªte) et 2021 (je quitte le salariat). Donc, grosso modo, entre quinze et vingt ans, ce qui est en ligne avec les conclusions de mon livre.

      Il faut prĂ©ciser que j’aurais pu aller bien plus vite. Comme je l’ai indiquĂ© dans le post, j’ai pris une marge certaine. De plus, je n’ai jamais Ă©tĂ© un adepte du frugalisme extrĂªme. Bien au contraire, je me considère comme un hĂ©doniste (c’est d’ailleurs pour certes raison que je me suis mis sur cette belle quĂªte).

  2. Quel plaisir de vous voir poursuive avec succès ce parcours singulier ! C’est très inspirant.
    Je vous souhaite de toujours vous souvenir de ces moments de bascule, surtout lors des doutes et des difficultés à venir.

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