Journal d’un futur rentier (71)

Cette publication est la partie 70 de 86 dans la série Journal d'un futur rentier.

Depuis mes précédents posts de ce journal, J'ai été passablement occupé car en pleine formation. J'ai donc eu très peu de temps pour gérer ce site et surveiller la bourse. Vu la folie actuelle du marché, il valait mieux de toute façon rester tranquille, sur des actifs peu risqués et prendre un peu de recul. Il n'y avait donc pas grand chose à dire ou à faire concernant le thème des investissements.

La formation que je suis en ce moment devait Ăªtre le tremplin final m'amenant Ă  ma future vie d'indĂ©pendance financière. Le but Ă©tait de poser les bases de ma prochaine occupation accessoire, celle qui devait remplacer mon activitĂ© lucrative actuelle. NĂ©anmoins, je dois dire que j'ai très vite dĂ©chantĂ©, Ă  peine les cours commencĂ©s. Un des cĂ´tĂ©s positifs des nombreuses annĂ©es de galère que j'ai traversĂ©es dans le monde professionnel, c'est qu'on sent relativement vite quand quelque chose est en train de prendre la mauvaise direction. A nouveau rivĂ© sur les bancs d'Ă©cole, Ă©coutant attentivement les prĂ©ceptes de nos enseignants, j'ai très vite perçu de plus en plus une espèce d'odeur nausĂ©abonde aux contours qui m'Ă©taient bien connus : celle de la Rat-Race. Plus les cours allaient de l'avant, plus je revoyais les vieux schĂ©mas familiers se mettre en place : consommer => travailler => consommer, etc...

Je pensais Ă  tort que transformer une de mes passions en une activitĂ© accessoire allait changer la donne. Pourtant, j'aurais dĂ» m'en rappeler, le monde occidental se nourrit de la Rat Race. Elle est partout, mĂªme dans ce qui nous tient Ă  cÅ“ur. J'ai donc choisi d'arrĂªter les frais pendant qu'il Ă©tait encore temps. A ce stade,  j'ai juste perdu un peu de temps et d'argent. Si je m'Ă©tais obstinĂ© j'en aurais perdu plus encore, mais surtout j'aurais eu le sentiment de vendre mon Ă¢me au diable, en laissant entrer le Rat sur mon propre territoire. Le cĂ´toyer au travail c'est une chose, le laisser rentrer chez soi est une autre.

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Je vais donc devoir revoir ma copie. Cela ne change fort heureusement pas grand chose Ă  mes plans. Je pense toujours pouvoir devenir financièrement indĂ©pendant Ă  brève Ă©chĂ©ance. C'est une affaire de mois. Par contre ce concept d'activitĂ© "accessoire", me permettait Ă  la fois de diversifier mes rentrĂ©es financières, d'occuper une partie de mon nouveau temps Ă  disposition, de maintenir un rĂ©seau social important et de prĂ©server une image valorisante auprès du public. MĂªme si le monde d'aujourd'hui semble Ăªtre devenu bien plus tolĂ©rant par rapport Ă  beaucoup de thèmes sociĂ©taux, s'afficher comme jeune rentier n'est encore pas donnĂ© Ă  tout le monde. Le valeur du travail est encore en effet très fortement ancrĂ©e dans nos sociĂ©tĂ©s, particulièrement en Suisse. Sans compter que pour la plupart des gens un quadra qui ne travaille plus Ă  forcĂ©ment fait quelque chose d'illĂ©gal, gagnĂ© au loto ou touchĂ© un très juteux hĂ©ritage.

Bref. Va quand mĂªme falloir que je règle cette question d'une manière ou d'une autre. La possibilitĂ© la plus simple serait de rĂ©duire encore plus mon taux d'activitĂ©. Evidemment c'est aussi celle qui me motive le moins puisque je n'ai plus aucun intĂ©rĂªt pour mon job, mĂªme Ă  un petit pourcentage. Mais peut-Ăªtre est-ce une Ă©tape nĂ©cessaire avant de passer Ă  autre chose...

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22 rĂ©flexions sur “Journal d’un futur rentier (71)”

  1. Si elle n’est pas la plus excitante, la plus originale, ni mĂªme la plus authentique en termes de fidĂ©litĂ© Ă  une certaine vision du jeune rentier, l’activitĂ© Ă  temps partielle s’est souvent imposĂ©e, lors de mes nombreuses rĂ©flexions, comme la solution la plus pragmatique et la plus simple (facilement justifiable aux yeux des autres, permettant de profiter des avantages du salariat, etc.).

    Bien que j’ai adoptĂ© cette solution depuis longtemps dĂ©jĂ , il n’est pas rare que je doute que ce soit un parcours satisfaisant. Je me laisse souvent sĂ©duire par l’idĂ©e d’une reconversion, d’une activitĂ© accessoire… en ayant le sentiment qu’il s’agit, Ă  chaque fois, d’embrasser de plus belle la Rat Race.

    Je vous remercie donc pour votre message qui n’est, certes, pas très optimiste, mais qui a le mĂ©rite d’Ăªtre honnĂªte et critique en ce que vous ne faites pas miroiter, comme tant d’autres, la perspective libĂ©ratrice d’une activitĂ© indĂ©pendante ou accessoire. Aussi, je trouve admirable d’Ăªtre, non seulement capable d’en prendre conscience, mais surtout de renoncer Ă  s’engager dans cette voie lors que celle-ci ne semble pas idĂ©ale.

    1. JĂ©rĂ´me, tu me vois déçu pour toi. Le projet a Ă©tĂ© pensĂ©, pesĂ©, muri, et pourtant, tu n’as pas pu pleinement le rĂ©aliser. Et en mĂªme temps je loue chez toi ton honnĂªtetĂ©, mais aussi, et surtout, ta luciditĂ© pour prendre la BONNE dĂ©cision. Je fais le lien et me rappelle d’une citation qui disait qqch comme: « Acheter des actions, tout le monde sait le faire. Vendre, seule une part infime des personnes savent le faire, ceux qui rĂ©ussissent. » Tu as su « couper ta position Ă©ducative » et c’est tout a ton honneur! L’Ă©tape suivante sera meilleure, car plus expĂ©rimentĂ©e, et te rapprochera d’avantage de ton projet!

    2. Merci Intermezzo pour votre message. J’ai aussi dĂ©jĂ  adoptĂ© le temps partiel et ce n’est pas satisfaisant effectivement. Pour l’instant, Ă  court terme, je ne vois pas d’autre solution que de rĂ©duire encore plus l’horaire, faute de mieux.

  2. Laurent Martin

    Bonjour JĂ©rĂ´me,
    J’ignore quel type d’activitĂ© accessoire vous envisagiez, mais il doit Ăªtre possible, lorsque l’on s’est affranchi de la pression financière (la nĂ©cessitĂ© d’obtenir un revenu par une activitĂ© professionnelle quelle qu’elle soit, pour assurer le train de vie -plus ou moins Ă©levĂ©- que l’on s’est fixĂ©), d’avoir une activitĂ© dans laquelle on a pas de pression: si on a envie, on travaille; dans le cas contraire, on prend du temps pour autre chose. Certes, si l’on a des clients, ceux-ci attendent une prestation dans un dĂ©lai raisonnable, et il faut donc les servir, avec le risque de ne plus Ăªtre totalement maĂ®tre de son agenda. Mais il doit Ăªtre envisageable d’avoir une activitĂ© permettant de maĂ®triser son temps, en fonction de ses aspirations du moment (exemple -parmi d’autres- Ă  la mode, pour le meilleur et pour le pire: crĂ©er une formation -sans pression de temps- et la vendre de manière automatique; le travail est la crĂ©ation, pas Ă  la vente, et il n’y a pas de pression Ă  la crĂ©ation, car on peut prendre le temps et adopter le rythme que l’on veut; contre-exemple: le coaching, oĂ¹ il faut Ăªtre prĂ©sent pour le client et le suivre).

    1. Hello Laurent. Oui il y a assurĂ©ment de nombreuses pistes, mais au final j’en reviens toujours Ă  mes fondements : ce blog et mes investissements. Y a peut-Ăªtre quelque chose Ă  creuser lĂ  autour Ă©galement.

  3. DĂ©cidĂ©ment, la quĂªte du bonheur est un cheminement difficile et qui change sans cesse alors que nous Ă©voluons. Ce qui nous rend heureux Ă  20 ans est très diffĂ©rent de ce Ă  quoi on aspire Ă  40 ou 60 ans.

    Une chose que je pratique déjà depuis plusieurs années: noter des activités dans un carnet au fur et à mesure que de nouvelles idées d’occupations possibles me viennent à l’esprit pour la période après-boulot.

    Je ne les mettrai certainement pas toutes en pratique, mais ça me donnera un vivier dans lequel puiser des idĂ©es le moment venu. Ă€ chacun ses intĂ©rĂªts, mais voici Ă  titre d’exemples quelques projets qui sont dans mon carnet: m’occuper de mes petits-enfants, avoir un jardin potager, fonder un club d’investisseurs, revoir tous les Ă©pisodes de Columbo, Ă©crire un livre, suivre Ă  l’uni des cours de finance en tant qu’auditeur, avoir un poulailler, jouer au ping-pong, faire un Ă©levage de chats de race, participer Ă  des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales d’actionnaires, pĂªcher, suivre des cours de cuisine, tenir compagnie Ă  des personnes Ă¢gĂ©es et les promener, etc.

    L’essentiel est d’avoir des projets et des rĂªves. Comme tu le vois, je vise plutĂ´t 100 petites activitĂ©s qu’une seule grande. La plupart ne visent pas non plus Ă  gagner de l’argent mais avant tout Ă  mener Ă  bien des activitĂ©s qui me plaisent. Je n’exclus pas non plus un petit job ponctuel qui me permettrait d’avoir plus de contacts sociaux et arrondir les fins de mois.

    1. mdr frĂ©rot, je vois qu’on a certains projets communs đŸ˜‰
      oui je fais aussi cela pour mes loisirs, d’ailleurs de ce cĂ´tĂ© je n’ai aucun souci, j’ai l’embarras du choix et c’est justement ce qui me motive depuis toujours Ă  baisser mon temps de travail
      c’est plus ce petit job ponctuel qui permet aussi d’entretenir le rĂ©seau social que je cherchais Ă  travers ce dernier projet, mais je vais trouver une autre solution

  4. Bonjour JĂ©rĂ´me,

    Je souhaite avoir ton point de vue quand CE jour arrivera. Je parle bien sĂ»r du jour oĂ¹ tu arreteras de travailler. Comme j’ai compris tes revenus seront principalement composĂ©s de dividendes et de revenus immobilier. MĂªme si tu gardes une petite activitĂ© accessoire avec un revenu de 1000 ou 2000 chf par mois, comment penses-tu pouvoir passer entre les gouttes des vampires Ă  dents longues (je parle du fisc) ? MĂªme avec le status « sans activitĂ© lucrative » ou avec une activitĂ© accessoire, tes revenus immobilier et/ou dividendes ne seront plus taxer comme maintenant car il semble que le fisc va considĂ©rer ceci comme des revenus professionnels. Les critères qui s’appliquent (nombre de transactions, etc…) qui font que cela est simplement ajouter Ă  ton revenu actuellement ne seront plus valides. En rĂ©sumĂ©, ma question est : comment es-tu sĂ»r que le fisc ne va pas te passer en professionnel pour l’immobilier ou pour les dividendes mĂªme si tu as un status sans activitĂ© lucrative ou une petite activitĂ© accessoire ?

    1. C’est une question qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© abordĂ©e Ă  quelques reprises ici. En vĂ©ritĂ© je ne m’attends pas Ă  passer entre les gouttes, j’ai dĂ©jĂ  pris ce risque en compte.
      Pour l’immobilier je suis dĂ©jĂ  taxĂ© sur les revenus locatifs et je ne fais pas de la vente, donc pas de problème. Pour les dividendes c’est idem, je suis dĂ©jĂ  taxĂ©.
      Par contre, si rĂ©alise beaucoup de ventes de titres, le fisc risque de me considĂ©rer comme nĂ©gociant en valeurs mobilières professionnel, car les gains en capitaux pourraient parfois excĂ©der le 50% de mes revenus bruts. Je devrais donc dans ce cas Ăªtre taxĂ© aussi sur mes plus-values. Cela reste au conditionnel car chaque administration cantonale a une certaine latitude d’interprĂ©tation et ma situation elle-mĂªme n’est pas forcĂ©ment noire ou blanche. Et puis les PV ne reprĂ©sentent dans tous les cas qu’une petite partie de l’Ă©quation. Quoi qu’il en soit, mĂªme si je devais Ăªtre taxĂ© en tant que pro, j’ai comptĂ© cette ligne dans mon budget. Rappelons que le travail est lui aussi taxĂ©, mĂªme d’avantage que le capital…

      1. Je crois, sans en avoir la certitude, que le fisc pourrait te passer comme professionnel dans l’immobilier mĂªme si tu ne fais pas de vente (les critères en tant que salariĂ© n’Ă©tant plus applicables). Cela voudrait dire payer l’AVS, etc… dessus. (source : une fiduciaire de Lausanne)

      2. J’ai aussi dĂ©jĂ  pris en compte les assurances sociales. Si je dois les payer sur l’immo, pas de problème, je ne serai plus taxĂ© comme personne sans activitĂ© lucrative ce qui au final m’arrange mĂªme (c’Ă©tait d’ailleurs aussi un des arguments pour maintenir une petite activitĂ© accessoire).

  5. Bonjour,

    Suisse, France, Belgique, autre pays… Je lis vos posts rĂ©gulièrement et suis votre progression vers votre libĂ©ration de cette contrainte de rat race d’avoir Ă  gagner sa vie en travaillant durement :

    Je me demande, dans vos rĂ©flexions sur votre place future dans le monde, ce qui vous empĂªche d’assumer aux yeux du monde quelle que soit sa perception, ce que vous avez rĂ©ussi Ă  accomplir ainsi que votre libĂ©ration. Ce qui vous empĂªche de vous libĂ©rer aussi de cette prison lĂ  du regard emprisonnant et aliĂ©nant de l’autre sur vous :
    La rat race est une prison que j’abhorre, mais, personnellement, je dĂ©teste tout autant vivre et choisir en fonction du regard de l’autre.

    Quels sont les vrais risques après tout de poser et d’imposer ce que vous avez rĂ©ussi Ă  rĂ©aliser, de disposer librement de votre temps ? Sachant fort bien qu’une activitĂ© d’investisseur, mĂªme au niveau oĂ¹ vous Ăªtes parvenu, nĂ©cessite du temps de recherche, etc et peut occuper une large part du temps (j’y suis moi-mĂªme, mais bien moins avancĂ© que vous)…

    Vous avez très bien bossĂ© pour sortir d’une prison, cette rĂ©ussite lĂ  qui vous tend les bras est fabuleuse et exemplaire, et je me garderai de vouloir donner un conseil sans toutefois m’empĂªcher de parler pour dire : ne tombez pas dans cette autre prison, aussi violente et aliĂ©nante que la première, qu’est le regard de l’autre.

    Bien Ă  vous

    Terry

    1. Vous avez 100% raison. Je dois dire que si ça ne tenait qu’au regard des autres mon choix serait dĂ©jĂ  fait. Mais une activitĂ© accessoire aurait permis en plus de conserver l’aspect social du travail. Elle aurait amenĂ© en plus une certaine diversification dans les revenus. Bref, c’Ă©tait le moyen de passer en douceur de la vie d’actif traditionnel Ă  celle de rentier. On ne change pas aussi facilement plus de 20 annĂ©es de Rat Race. C’est une forme d’addiction nocive imposĂ©e. Je vais devoir trouver un autre moyen pour me sevrer, car l’autre moyen envisagĂ© n’aurait fait que prolonger encore la dĂ©pendance.

      1. Philippe de Habsbourg

        Disons que Social + Travail ne font plus vraiment bon ménage maintenant avec le virus.
        Franchement, heureusement que je suis en tĂ©lĂ©travail Ă  100% parce que quand je regarde la liste des contraintes pour ceux qui doivent retourner Ă  nos bureaux, je me dis que je n’ai pas du tout hĂ¢te d’y retourner!
        Ceux qui s’ennuyaient de l’ambiance de travail pendant le confinement doivent Ăªtre plutĂ´t déçus en ce moment, mĂªme dans les bureaux!
        Quoique, tu semblais en avoir marre toi du tĂ©lĂ©travail par rapport au bureau… est-ce toujours le cas?

      2. J’ai repris le travail en prĂ©sentiel de longue date dĂ©jĂ . Le tĂ©lĂ©travail n’a pas durĂ© très long pour moi.
        A la mode Covid effectivement l’expĂ©rience Ă©tait très peu concluante : enfants sur le dos, conjointe prĂ©sente, tĂ©lĂ©phones, courriels et visioconfĂ©rences Ă  n’en plus finir, sans compter l’Ă©ducation des gamins qu’il faut assurer en mĂªme temps. C’Ă©tait le calvaire. Je ne doute pas par contre que si l’on est seul Ă  la maison c’est un plaisir.

      3. « We both (Charlie Munger and Warren Buffett) insist on a lot of time being available almost every day to just sit and think. That is very uncommon in American business. We read and think »

        — Charlie Munger

      4. J’avais lu en long en large et en travers votre JDB n68 avant de vous Ă©crire et avais bien notĂ© cette phrase clĂ© qui m’avait arrĂªtĂ© et fait rĂ©flĂ©chir :
        « J’ai dĂ©jĂ  tournĂ© cette question plusieurs fois dans ma tĂªte. Annoncer devenir rentier aussi jeune ça soulève beaucoup de questions, de jalousies et de mĂ©fiance. « Il va se planter, il a dĂ» arnaquer des gens, c’est un radin qui vit près de ses sous, il a gagnĂ© au loto, il a dĂ» hĂ©riter d’un pactole, etc. ». Dans le monde de la Rat Race, personne ne peut en effet imaginer qu’on est susceptible de devenir rentier en vivant normalement, juste en suivant une mĂ©thode d’investissement intelligente, patiemment, durant de nombreuses annĂ©es. L’autre possibilitĂ© c’est de se dĂ©clarer comme « investisseur ». LĂ  aussi, c’est la porte ouvertes aux critiques et jalousies. Si tu investis, tu es forcĂ©ment un rapace Ă©goĂ¯ste, qui en plus va se planter comme tous les autres.
        Bref, la vérité est parfois difficile à entendre pour certains. »

        Je ne manquais pas de me dire tout de mĂªme que, pour ma part, parvenu Ă  l’Ă©tat d’indĂ©pendance financière si j’ai la rĂ©ussite d’y parvenir, mon choix serait d’investir et de me dĂ©velopper dans ce domaine Ă  temps plein, tant l’activitĂ© et l’apprentissage de cette discipline est plurielle, infinie dans ses possibilitĂ©s, travaillable en rĂ©seau (j’ai commencĂ© Ă  Ă©tablir un petit rĂ©seau avec des personnes compĂ©tentes, très expĂ©rimentĂ©es (parfois de 15 ans Ă  plus de 20 ans), promptes Ă  partager via les rĂ©seaux sociaux. PossibilitĂ© de se dĂ©placer pour les AG, visites d’entreprises familiales, rencontres de rĂ©seaux, clubs d’investissement, travail sur soi en dĂ©veloppement personnel pour mieux se connaĂ®tre encore et prendre en compte ses biaix cognitifs, etc, etc, etc…

        Ce qui n’empĂªche pas de travailler Ă  temps choisi et de dĂ©bloquer le temps voulu pour toute les activitĂ©s possibles et imaginables.

        Pour ma part, je n’ai jamais Ă©tĂ© trop assujetti au regard social ni Ă  ses contraintes : ce qui m’a valu de ne jamais faire carrière d’ailleurs tant j’ai critiquĂ© les organisations et les pratiques sujettes Ă  caution, dans les boĂ®tes dans lesquelles j’ai bossĂ© (un peu comme le Maverick qui 30 ans plus tard est encore capitaine au lieu d’Ăªtre Amiral), et tant j’ai renoncĂ© aussi Ă  des relations sur le plan personnel. Je ne dis pas que c’est le meilleur choix, car cela vaut Ă©galement une immense solitude, mais in fine je peux me regarder dans la glace tous les matins. C’est un choix personnel : je prĂ©fère affronter la jalousie, les jugements critiques haine etc de faire un choix difficile au »risque de rĂ©ussir », y compris dans ma famille qui ne capte que très peu ce que je fais.

        bon, tout ça vous le savez JĂ©rĂ´me, c’est en fait juste un partage.

      5. Sur le fond vous avez raison, et effectivement je ne le sais que trop bien. Mais c’est bien que vous le partagiez, l’entendre de la voix d’autrui est toujours utile. De toute façon cette Ă©tape je vais devoir la faire. Le dernier pas est souvent le plus dur. C’est pour cela qu’une Ă©tape intermĂ©diaire aurait Ă©tĂ© utile, en tout cas d’un point de vue psychologique. Va falloir que je mĂ©dite un peu lĂ -dessus…

  6. Philippe de Habsbourg

    Parfois lorsque je me demande ce que j’aurais envie de faire plus tard dans la vie, je me demande ce que je ferais avec beaucoup d’argent en poche.
    Dans la plupart des cas, que j’aie un euro ou 100 millions Ă  la banque, mes projets restent les mĂªmes…

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