Journal d’un futur rentier (64)

Cette publication est la partie 63 de 86 dans la série Journal d'un futur rentier.

Je suis un peu moins actif depuis cet automne sur le blog. Certains pourraient croire Ă  une forme de lassitude, mais c'est le contraire qui se passe prĂ©cisĂ©ment. Je suis arrivĂ© Ă  un stade oĂ¹ je vois que les diffĂ©rentes briques posĂ©es progressivement depuis des annĂ©es s'empilent comme il se doit. J'en viens Ă  contempler le chantier de loin, Ă  l'apprĂ©cier et Ă  dĂ©jĂ  m'imaginer vivre dans cette nouvelle maison qu'est l'indĂ©pendance financière. Tous les Ă©tages sont construits, il reste encore Ă  poser le toit et Ă  attaquer les amĂ©nagements intĂ©rieurs.

Quand on entame ce long pĂ©riple, au dĂ©but, on a l'impression d'Ăªtre Ă  moitiĂ© dans un rĂªve, Ă  moitiĂ© dans le brouillard. On imagine une issue certes heureuse, mais aux contours encore flous. On avance Ă  tĂ¢tons, un peu Ă  gauche, un peu Ă  droite, parfois mĂªme on recule. La plupart du temps on a l'impression de faire du surplace. Ce n'est qu'en se posant un moment sur le bord du chemin qu'on peut voir la distance parcourue. Avec un peu de chance, on peut mĂªme apercevoir au loin l'objectif final.

J'en suis lĂ  aujourd'hui. Ce n'est pas la première fois que je prends le temps de souffler, mais c'est la première fois oĂ¹ mes interrogations ne tournent plus autour du comment, mais autour du quand. Le comment, je l'ai appris tout au long de ce parcours, dans la douleur, dès les premières enjambĂ©es. Le chemin a Ă©tĂ© en effet particulièrement hostile, dès la ligne de dĂ©part. Cela m'a contraint Ă  remettre toutes mes certitudes en question. Faire table-rase.

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Durant cette pause d'Ă©tape, qui est peut-Ăªtre la dernière avant la ligne d'arrivĂ©e, j'ai ressenti le besoin de mettre bout Ă  bout les connaissances acquises jusqu'ici. Pour cette raison, je me suis lancĂ© il y a quelques semaines dans la rĂ©daction d'un nouvel e-book qui devrait paraĂ®tre au plus tard au printemps 2020. De quoi repartir frais comme la rose en direction du but final.

 

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9 rĂ©flexions sur “Journal d’un futur rentier (64)”

  1. Quel chemin parcouru! Et malgré les doutes et les obstacles tu as su garder le cap. Heureusement, car c’est seulement en remettant en question l’establishment qu’on se donne les chances d’éviter de finir comme tout le monde: retraité à 65 ans en se demandant comment joindre les deux bouts.

  2. Bel article Ă©lĂ©gamment rĂ©digĂ© qui prĂ©sente le parcours de l’investisseur tout en mĂ©taphores avec un happy end au bout… De quoi motiver ceux qui sont encore sur la partie hostile du chemin. Merci !

  3. Tu rĂ©sumes bien le chemin Ă  parcourir vers un objectif, ici l’indĂ©pendance financière. Le chemin est long, il n’y a pas de miracle, mĂªme Buffet a mis son temps pour arriver lĂ  oĂ¹ il est, ça ne s’est pas fait en un claquement de doigts! Je suis content de ressentir de la sĂ©rĂ©nitĂ© dans ton texte, j’avance aussi sur mon chemin et j’essaie parfois d’Ă©viter un dĂ©tour au grĂ© de vos nombreuses remarques pertinentes. Je te souhaite de poser un beau toit sur cette solide maison et merci de transmettre tes secrets de construction đŸ™‚

  4. Bravo! Un parcours qui est bien construit arrive normalement à un résultat solide.
    L’environnement actuel n’est pas tellement favorable pour atteindre son but entre zĂ©ro intĂ©rĂªt, prix immobilier au ciel et marchĂ©s actionnaires au plus haut. Si la base d’actif n’est pas bien diversifiĂ©e je trouve que c’est un vrai casse tĂªte si on doit acheter, l’un des actions, l’autre de l’immobilier.

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