Journal d’un futur rentier (58)

Cette publication est la partie 57 de 86 dans la série Journal d'un futur rentier.

Dans un mois je fĂªterai les 18 ans de mon parcours vers l’indĂ©pendance financière. Je suis parti de presque rien, avec un petit compte Ă©pargne et un job mal payĂ©. Cela ne m’a pas empĂªchĂ© d’économiser et de commencer Ă  acheter mes premières actions. Aujourd’hui, après avoir mis un peu d'argent de cĂ´tĂ© mois après mois, après avoir aussi traversĂ© deux terribles marchĂ©s baissiers, je suis arrivĂ© Ă  un stade oĂ¹ mes placements me rapportent, en revenus et plus-values, plus que mon activitĂ© salariĂ©e. Psychologiquement parlant, c’est un cap très important. Cela signifie que dĂ©sormais mon travail va peser de moins en moins lourd non seulement sur ma santĂ© financière, mais surtout sur mon bien-Ăªtre mental.

Je ne peux certes pas me permettre encore de cesser mon activitĂ©, puisqu’une grosse partie des gains venant de mes investissements proviennent de plus-values non rĂ©alisĂ©es. Celles-ci sont Ă©videmment de nature très fluctuante, au contraire des dividendes. Peu importe. Quand je mesure le chemin parcouru, je me dis que le plus dur est derrière moi. Ma capacitĂ© d’investir s’est considĂ©rablement renforcĂ©e depuis mes tous dĂ©buts. Avant je devais Ă©pargner de nombreux mois avant de pouvoir prendre une seule position. Aujourd’hui, grĂ¢ce Ă  mon Ă©pargne et aux dividendes touchĂ©s, je dispose en permanence de liquiditĂ©s.

Au dĂ©but de mon aventure, je  concentrais mon attention principalement sur l’épargne. Maintenant je n’y prĂªte presque plus attention. Je ne dilapide bien sĂ»r pas tout ce qui rentre, mais les bases que j’ai posĂ©es il y a de cela des annĂ©es sont toujours lĂ  et me permettent sans rĂ©flĂ©chir et sans avoir l’impression de me priver de continuer Ă  crĂ©er de la richesse. Aujourd’hui, c’est plutĂ´t l’investissement qui m’occupe l’esprit. Avec des liquiditĂ©s en suffisance, je me dois en effet dâ€™Ăªtre Ă  l’affĂ»t des opportunitĂ©s, aussi rares soient-elles. Je n’ai plus Ă  attendre d’avoir des fonds disponibles pour acheter.

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Lorsque le marchĂ© aura subi une nouvelle correction, je serai capable d’aller cueillir les poissons non plus avec une canne Ă  pĂªche, mais avec un chalutier. En fonction de la date, de l’ampleur et de la durĂ©e de la correction, il s’agira pour moi alors de dĂ©cider si oui ou non je veux voler de mes propres ailes.

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6 rĂ©flexions sur “Journal d’un futur rentier (58)”

  1. Joli travail, on voit que tu profites de plus en plus de l’effet boule de neige. C’est magnifique de voir ses intĂ©rĂªts produire des intĂ©rĂªts, qui feront eux-mĂªmes Ă  leur tour des petits, etc.

    Est-ce que tu inclus tes revenus immobiliers quand tu parles de tes placements?

  2. Laurent Martin

    Bravo! Beau parcours. Cela ne tombe pas du ciel: pour y arriver, cela demande constance, effort et discipline, de mĂªme que beaucoup de temps pour se former, s’informer, rĂ©flĂ©chir et analyser. Certains l’oublient.

  3. Philippe de Habsbourg

    HĂ© ben moi, j’ai envie d’Ăªtre sur ce chalutier dorĂ© en mĂªme temps que toi! MalgrĂ© mon mal de mer…

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