Les indicateurs de valorisation (8/9)

Tenir compte des secteurs économiques ?

Beaucoup d'investisseurs préfèrent comparer les indicateurs de valorisation au sein d'un même secteur économique. L'idée est de chercher une entreprise sous-valorisée par rapport à ses concurrents. On sait en effet que les secteurs qui nécessitent beaucoup de ressources immatérielles et/ou les industries en pleine croissance ont tendance à afficher des degrés de valorisation plus élevés. Si l'on ne recherche que des ratios faibles, on risque donc de passer à côté de secteurs économiques complets.

Ceci étant dit, les études ont montré que les titres dits de "croissance" affichent de moins bons résultats que les titres dits de "valeur". Cela signifie que rechercher à tout prix un candidat au prix abordable dans une industrie en pleine croissance, n'est pas forcément le bon choix.

Au contraire, certains pans entiers de l'économie peuvent être sous-valorisés à un moment donné. Cela signifie qu'on va rencontrer simultanément une quantité importante de titres bons marchés dans certains secteurs. On constate ceci régulièrement avec les cycliques, comme l'industrie automobile et les sociétés financières. Il est normal que durant ces périodes un investisseur orienté valeur s'attache à surpondérer certains secteurs économiques, plutôt que de rechercher la meilleure opportunité de chaque industrie.

On a exactement le même phénomène avec les zones géographiques. Actuellement les USA et l'Europe sont sur-valorisés. Il est très difficile d'y dénicher de réelles opportunités. Au contraire, la plupart des sociétés japonaises sont sous-valorisées. On peut tomber sur des pépites sans trop de difficultés. Pourquoi dès lors vouloir chercher uniquement les meilleures aubaines, à l'intérieur de chaque pays, plutôt que rechercher les meilleures opportunités, quel que soit le pays ou le secteur économique ?

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2 réflexions sur “Les indicateurs de valorisation (8/9)”

  1. Plutôt que de comparer les secteurs économiques ou les pays entre eux, je détermine une valeur que j’estime raisonnable pour chaque entreprise, indépendamment de son domaine d’activité.

    En comparant notamment la rentabilité, la croissance du dividende et l’endettement, j’en arrive par exemple à trouver normal qu’une société telle que Schindler ou Flughafen Zürich soit deux fois plus « chère » que Rieter ou Zehnder.

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