Petit poisson deviendra grand... pourvu que Dieu lui prête vie.
Oui mais voilà, dans la fable de La Fontaine, le petit poisson se fait bouffer par le pêcheur avant d'avoir pu grandir:
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/poisspech.htm
Il n'est pas parvenu à convaincre son bourreau de le laisser devenir grand afin que ce dernier puisse profiter plus tard d'un repas plus copieux.
Dans le même ordre d'idées, il est plus facile et naturel pour l'homme de dépenser ses deniers aujourd'hui que de vivre en-dessous de ses moyens, économiser et investir patiemment son argent dans le but de le faire fructifier et d'en profiter encore plus ultérieurement.
Les bouffeurs de hamburgers parlent de "delayed gratification", que l'on peut plus ou moins traduire par "satisfaction remise à plus tard" ou "plaisir retardé". Il s'agit de la capacité à résister à la tentation d'une récompense immédiate au profit d'une récompense plus importante qui sera obtenue plus tard.
Et c'est exactement ce dont il s'agit lorsque l'on investit patiemment dans des actions aux dividendes croissants. En ayant la sagesse de renoncer à acheter des articles de luxe superflus aujourd'hui, on s'offre la possibilité de profiter pleinement de la vie bien avant les autres.
Afin d'atteindre son but, il faut persévérer, s'accrocher, ne pas baisser les bras (sauf quand on a oublié de mettre du déo), ne pas se laisser désespérer par les montants insignifiants qu'on gagne au début. Le voyage est long, mais il est également beau en lui-même. Peut-être même aussi beau que la destination.
Tout le monde doit commencer petit. Chaque grand voyage débute avec un premier pas. Chaque château commence avec une première pierre et chaque fortune n'était un jour encore qu'une misérable piécette.
Aborder les difficultés avec l'état d'esprit "une pierre après l'autre" est plus facile et efficace que se placer face à un mur infranchissable et de repartir en arrière désespéré.
A chaque fois que je me dis que la ligne d'arrivée est encore loin, je me souviens que la course vers l'indépendance financière est un marathon et non un sprint.
J'ai un rêve et je me donne les moyens de le réaliser. Je sais qui je suis et où je veux aller. J'ai décidé il y a déjà plusieurs années de me concentrer sur l'essentiel, fixer des priorités et ne pas devenir prisonnier d'un style de vie onéreux.
Le plus important est de commencer à investir aussi tôt que possible et ne pas remettre à plus tard ce processus. Afin de profiter au maximum du pouvoir phénoménal des intérêts composés, il est primordial de ne pas procrastiner.
Vivre de ses dividendes ne se fait pas du jour au lendemain. C'est un travail de longue haleine et les progrès semblent insignifiants au début. Mais si vous vous accrochez vous serez amplement récompensés.
Est-on vraiment né pour passer les plus belles années de sa vie à travailler? A s'occuper des problèmes des autres au point de ne plus avoir l'énergie de penser à soi ou à ceux qui nous sont chers? A passer sa journée à se crever les yeux devant un écran d'ordinateur alors que le soleil brille dehors.
Les dividendes sont incontinents: ils coulent tout seuls sur votre compte en banque! Ils n'ont jamais faim, ne peuvent pas attraper la grippe et ne connaissent pas le burnout.
Les dividendes sont plus forts que Rambo et plus sexy que Scarlett Johannsson! Ils vous permettent d'aborder la vie sous une nouvelle perspective. Ils sont la clé qui vous libérera de vos menottes. Gagner de l'argent est un moyen et non un but.
Petit poisson deviendra grand et sortira de son bocal. Le monde est si vaste et magnifique en dehors du bocal!
Petit dividende deviendra grand et me rendra ma liberté. Ce jour là, mon argent travaillera pour moi, et plus jamais je ne retournerai dans mon bocal.
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Tu as bien raison quand tu dis que les progrès semblent insignifiants au début. C’est vrai que les premiers dividendes que l’on touche semblent bien dérisoires. Mais à force de courage et de détermination, petit-à-petit, en mettant un peu des économies de côté, et grâce aux dividendes croissants et aux intérêts composés, ces quelques francs si dérisoires se transforment en dizaines, puis en centaines, puis en milliers de francs…. jusqu’à représenter l’équivalent de son salaire. Et là on dit : au revoir tout le monde et bon vent 🙂