Je passe ici les méthodes utilisant des instruments tels que les options que je trouve non seulement trop compliquées mais surtout trop risquées. Le but est plutôt de sélectionner des actifs qui réagissent de la manière la plus indépendante possible par rapport au marché.
On a déjà dit que les dividendes croissants possédaient intrinsèquement en partie cette caractéristique. Plus particulièrement, parmi ces titres, ceux provenant des biens de consommation non durables et non cycliques sont ceux qui offrent la meilleure protection contre les variations du marché.
Les secteurs de choix se trouvent donc dans l’alimentation, les cosmétiques, la pharma et l’immobilier, soit des domaines dont la demande est moins impactée par les cycles économiques. Il y a aussi des secteurs qui ont même plutôt tendance à bénéficier des périodes de crises, tels que le tabac et l’alcool…
En focalisant sur ces secteurs on s’affranchit passablement des aléas économiques et financiers et on amoindrit passablement l’impact d’une baisse du marché. Mais comme déjà dit, cela reste des actions malgré tout, et le risque de baisse, même partiel demeure.
Difficile dès lors d’assurer une rentabilité positive par tous les temps. Il faut donc se tourner vers d’autres approches qui ont plus trait aux types d’actifs sectionnés, plutôt qu’au choix des actions qui composent le portefeuille.
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Pour ma part, j’ai réduit voire liquidé certaines positions plutôt spéculatives, généreusement valorisées et à faibles dividendes ces dernières semaines, à l’exemple de Vifor, Komax et Tecan.
En contrepartie, j’ai acheté des actions à plus forts dividendes et dont le caractère s’apparente plus à des pseudo-obligations. Celles-ci ne me promettent pas des gains mirobolants, mais m’assurent un revenu passif stable et élevé ainsi qu’un bêta inférieur à celui du marché. Il sagit notamment de Swisscom, BCV, Investis, Intershop, Cembra et APG.
Je surveille aussi Helvetia, Goldbach, Walter Meier et Swiss Re que j’espère pouvoir bientôt acheter à des cours plus bas.
J’ai aussi pris un peu de Swisscom. Et dans le genre assurances je me suis mis sur Swisslife et Allianz.
Bonjour Jérôme,
Si tu trouves les options trop compliquées, c’est parce que tu n’as jamais eu l’occasion de lire un ouvrage clair et concis. C’est désormais possible grâce à mon livre « Comprendre les Options » qui a d’excellentes appréciations sur Amazon 😉
Et après la lecture, tu n’y vois pas encore assez clair, tu as le droit à une heure de formation par Skype avec l’achat du livre neuf.
En revanche, tu commets une grosse erreur concernant les options. Probablement dûe à la méconnaissance du produit. Faire du trading sur options, c’est non seulement plus rentable, mais moins volatile que de l’investissement sur un indice. Je l’ai démontré dans cet article: http://www.celtinvest.com/vendre-des-options-dangereux
L’immobilier est un secteur très cyclique.
On parle régulièrement de bulles immobilières dans lesquelles la plupart des crises naissent.
La crise financière est d’abord la crise des subprime, les subprime désignent des emprunt hypothécaire accordé à des gens incapable de faire face aux échéances, les classes populaires.
Et des bulles immobilières n’on pas seulement éclatés aux Etats-Unis, mais aussi en Irlande; en Angletaire, aux Pays-bas ou encore en Espagne.
Je reviendrai un peu plus loin plus en détail sur l’immobilier. Effectivement il n’est pas sans risques non plus. Par contre il permet d’apporter une diversification interessante dans un portefeuile.