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Actions
Les actions sont et seront sans aucun doute toujours le placement qui offre les meilleures perspectives de croissance à long terme. Elles sont un instrument très efficace pour se prémunir de l’inflation. Cependant, si elles peuvent surperformer durant de nombreux mois ou années, elles peuvent aussi ramasser de sacrées corrections, également durant des périodes assez longues. Les apprentis boursicoteurs des années 2000 s’en souviennent bien. Les professionnels aussi.
Très souvent en bourse le travail est mal payé : il vaut mieux acheter et… ne plus rien faire. C’est ce que fait d’ailleurs Warren Buffett la plupart du temps. Le problème de beaucoup d’investisseurs c’est qu’ils se préoccupent trop de leurs actions et se laissent rattraper par leurs émotions. Au final, ils finissent par acheter trop cher par cupidité et/ou à vendre au rabais par peur.
La grande majorité des investisseurs ne fait pas mieux que le marché, ou, pire, moins bien. C’est une des raisons qui explique pourquoi dans le cadre d’un Permanent Portfolio on conseille d’investir directement dans un ETF qui réplique le marché. L’autre raison c’est qu’avec cela on est certain que les actions sont peu corrélées aux autres actifs, car en choisissant les actions de manière individuelle, il est possible que celles-ci ne réagissent pas comme le marché.
En Suisse, l’ETF CHSPI fait bien l’affaire (0.10% de frais de gestion seulement) ou alors CHDVD, orienté dividendes (0.15% de frais seulement - j'en parlerai plus tard). Je trouve intéressante l’idée d’utiliser des ETFs, pour les raisons que je viens d’évoquer. Cependant je possède actuellement des titres d’excellente qualité et j’en achèterai encore d’autres à l’avenir. Je les considère comme des grands crus que je laisse vieillir dans ma cave. L’ETF ce serait alors plutôt un vin à boire, qu’on achète quand on a soif et qu’on déguste assez rapidement (en ayant parfois mal au crâne). On reviendra plus loin sur les avantages et désavantages des ETFs.
Comme nous l'avons déjà dit, les actions sont actuellement en nette surchauffe. L'intérêt du Permanent Portfolio c'est qu'on n'a pas besoin de s'inquiéter de la valorisation du marché, car la répartition en 4 parts de 25% par type d'actif nous "contraint" de sous-pondérer les actions dès qu'elles grimpent trop par rapport aux autres placements.
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Les actions sont mes investissements privilégiés, et de loin. Mais aujourd’hui, j’estime que les valorisations boursières sont en grande partie artificielles, dopées par les taux d’intérêts durablement bas depuis l’intervention massive des banques centrales pour contrer les conséquences de la crise des subprimes.
Je ne sais pas comment et quand ça va finir, mais je pressens qu’il va bien falloir que la situation actuelle se normalise. Lorsque cela arrivera, le marché boursier va en prendre un coup.
Mais pour ma part, à part le cash, je ne vois pas vraiment d’alternative qui me convienne. Certes, aujourd’hui, le cash ne rapporte rien, mais -pour autant que l’on soit dans sa monnaie de référence et que l’on évite ainsi les effets de change, d’une part, que l’on ne soit pas soumis à un taux négatif et que l’inflation reste faible- on ne perd pas ou pas grand chose; en outre, le cash est très utile pour profiter d’une baisse importante des marchés boursiers pour acheter des titres de qualité à des prix bas ou raisonnables. L’un dans l’autre, en étant en cash en attendant, même peut-être longtemps, une baisse marquée des marchés, je pense que l’on n’est pas perdant, voire gagnant.
Effectivement, j’ai là même approche que toi Laurent. pour l’instant je gonfle mon compte d’épargne en attendant une baisse de marchés. Même si j’achète quelques poids lourds , Roche, Nestlé etc..le reste me parait trop cher. Mais j’aimerais bien trouver 1 % sur mon épargne quand même …mais en Suisse , impossible
Je pense exactement comme Laurent Martin!
Il convient certes d’être prudent actuellement. Perso en ce moment je suis 45% cash. Mais c’est temporaire, le temps de réallouer mon portefeuille vers des titres moins chers. Ceci nécessitera aussi une correction du marché (mais pas seulement). Attention non plus de ne pas verser complètement vers l’autre côté, l’excès de prudence, soit 100% cash. Personne n’est devin est parfois la bourse peut monter et monter encore durant de longues années. Comparaison n’est pas raison mais pensons à ceux qui sont sortis du marché à la fin des années 50… Le marché aussi était très haut selon les critères de l’époque. La juste voie c’est toujours celle du milieu…