Les performances boursières de janvier sont corrélées, lit-on, à 90% par rapport à celles de l'année à venir: en d'autres termes, un janvier 2014 'positif' prédit avec un grand degré de certitude une année positive. Nous sommes le 29 janvier, les paris sont ouverts mais ces derniers jours n'annoncent pas grand chose de bon. Nous serons fixés vendredi et pourrons alors décider si nous jouons les probabilités (vendre si janvier est négatif, acheter s'il est positif) ou se dire que c'est une année spéciale. Je n'envie pas les personnes qui doivent prendre ce genre de décisions...malgré nos compétences, nos cerveaux et notre expérience, les probabilités nous servent mieux que nos émotions. Cette décision est rendue d'autant plus difficile que nous sommes, à mon avis, typiquement dans cette situation, désagréable, dans laquelle on sent que les acteurs des marchés s'observent et attendent d'une seconde à l'autre que la musique s'arrête. L'analogie est ma foi pertinente: le but du jeu étant de pouvoir s'asseoir, mais comme on le sait, si on s'assoit avant que le musique s'arrête, on est aussi éliminé. Les joueurs avancent de plus en plus lentement et de plus en plus près des chaises pour s'assurer une place...prêts à bondir à la moindre pause dans la mélodie. Alors, la musique va-t-elle s'arrêter? Les paris sont ouverts!
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Nous sommes beaucoup d’investisseurs orientés valeur et en particulier dividendes à attendre une correction pour pouvoir revenir sur le marché, la conscience tranquille. Il y a toujours quelques opportunités à saisir par ci par là, mais elle sont de plus en plus rares et les risques sont plus importants que par le passé. Il est bien loin le temps où l’on pouvait passer des ordres presque les yeux fermés.
Oui la musique va s’arrêter, reste à savoir quand. La frénésie des investisseurs peut encore durer quelques mois, ou alors elle peut faire place à la panique. C’est toujours pareil. Finalement ce sont les chefs d’orchestre, comme Goldman Sachs, qui décideront dans quelle direction ils feront « danser » leurs musiciens. Quant à nous, simples investisseurs particuliers, si nous sommes assez forts psychologiquement pour ne pas écouter les sirènes du marché, nous pouvons jouer la partition à notre guise et profiter des fausses notes du marché.
En tout cas, je pense (comme certains) qu’en 2014 on pourra distinguer le bon « stock picker » de l’investisseur lambda qui a de toute maniere eu de bons
resultats ces 2 dernieres annees peu importe dans quoi il a investit. L’annee 2014 s’annonce volatile; elle permettra donc de separer le bon grain de l’ivraie…
J’espere juste etre un bon grain 🙂
Bonjour
Que pensez vous de ce qui se passe en ce moment aux USA où les gens reviennent sur les valeurs boursières ? Est ce meilleur d’investir aux USA ou sur les places européennes actuellement ?
Ludovic
Pour moi, Europe ou USA, les deux sont surévalués.
Dans cette situation, il est effectivement difficile de décider quel part de cash on garde pour pouvoir se gaver quand les marchés baissent… Le problème est que garder du cash représente aussi un coup d’opportunité. Bref, cette période est passionnante ! 🙂
Alors il faut allier le meilleur des deux mondes : investir moins que sa capacité d’épargne quand les marchés sont hauts, et plus que sa capacité d’épargne quand les marchés sont bas. Ainsi, dans la première phase, on continue quand même à placer un peu ses billes, mais tout en mettant de côté de l’argent de côté pour plus tard, lorsqu’il faudra investir plus massivement.
bonjour
pour la surévaluation sur les USA , je ne suis pas sûr. Beaucoup de gens investissent en ce moment dans les entreprises outre atlantique et la fed est en back up. Il y a encore de la marge
ludovic
C’est justement parce qu’il y a beaucoup de monde qui investit que ce n’est pas bon. Trop d’acheteurs sont revenus sur le marché, et il y en aura bientôt plus assez pour alimenter le frénésie… les bears arriveront alors en masse pour les dévorer MIAM MIAM 😉 Et puis la FED est gentiment en train de se retirer.
Malgré la petite correction récente, le marché est encore bien trop haut : http://www.dividendes.ch/evaluation-du-marche/
bonjour Jérôme
Merci pour ton analyse et ton partage.
pendant ce temps, Facebook s’envole
Ludovic
Concernant les mois de janvier baissiers, il y en a eu 21 depuis 1950. 14 années se sont soldées par une année négative, le pourcentage de réussite est donc de 66%. En sachant que les 2 dernières fois (2009 et 2010), l’année s’est finie positivement. Statistiquement parlant, 2014 a donc toutes les chances de terminer en baisse.
Une chose est sûr, avec la hausse de la volatilité de ce début d’année, les tradeurs sur options ont de belles opportunités pour générer des revenus réguliers: http://youtu.be/bpM1ft1m5c8
Tous les voyants ou presque sont au rouge 😉
J’espère qu’il y aura bientôt à nouveau de belles opportunités !
Les insiders se desengagent pas mal …. je suis ca sur dataroma et finviz mais on doit pouvoir trouver un graphe gratuit qque part ( sentiment trader , mais c est payant ,,, )