The sky is the limit

Temps de lecture : 2 minutes

CervinCela fait bien longtemps que nous n'avons plus vu de telles courbes (je ne parle pas des affiches ventant les maillots de bain, féminins, qui fleurissent sur les murs de nos villes en ce printemps froid et humide). Je parle des courbes de croissance des indices boursiers. De mémoire cela remonte à 1998-1999, quand rien n'arrêtait la progression des titres. Au contraire, moins les sociétés étaient profitables, plus on en voulait. Les courbes montaient, de plus en plus raides, on se demandait si un jour elles seraient verticales. Puis la bulle a éclaté et c'est tant mieux ainsi (c'est le propre des bulles...).

Je ne sais pas pour vous, mais autant j'aime la montagne, autant la situation me donne le vertige. Et quand on a le vertige, on ne réfléchit pas bien car on a d'autres soucis. Faut-il vendre? Faut-il acheter (si, si, certains commentaires boursiers disent ceci...). Faut-il jouer le 'momentum'? Il est très difficile de rester calme et serein et ne pas s'imaginer se lever un matin et les titres ont perdu 10% (ce qui serait encore une performance acceptable pour TOUTE l'année 2013 si plus rien ne se passait).

Voilà bien le problème, on compare...alors comparons! Où en sont les rendements de dividendes? les PE? les résultats des entreprises? C'est dans des moments d'incertitude qu'il faut revenir à la base, se poser la question si tout cela a du sens. Une rapide analyse de mes titres montre qu'en fin de compte, tout ne semble pas si ridicule que cela: sur une vingtaine de titres en portefeuille, aucun, quelle que soit l'industrie, le secteur ne saute aux yeux comme un titre clairement surévalué (bien entendu, 20 analystes auront 20 opinions différentes). Tous ces titres rapportent au moins 2% de dividendes, sont des entreprises solides et établies et sauront surfer la vague si cela s'avère nécessaire.

LIRE  La preuve par l'image

Finalement, cela revient aussi à la tolérance au risque de chacun et à la nécessité de disposer des fonds. Si on peut continuer à dormir sereinement, alors attendons.

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23 réflexions sur “The sky is the limit”

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    Merci Armand pour cet article fort à propos. Effectivement il y a pas mal de choses qui me rappellent la des années ’90 dans cette euphorie boursière, ou plus proche de nous 2007. On est partis de bien bas pour remonter aussi vite, mais fondamentalement pas grand chose n’a changé. Comme quoi l’être humain reste fidèle à lui même… et la bourse est le théâtre de toute ses exagérations. Après avoir vécu plusieurs de ces cycles haussiers et baissiers, je regarde tout cela avec beaucoup de détachement et je laisse tout ce petit monde s’exciter dans son coin, en attendant la prochaine correction bien patiemment, muni de réserves. Faut-il acheter ? Certainement pas. Vendre ? Peut-être, mais pas forcément. La plupart du temps, en bourse, il vaut mieux ne rien faire. Mais ça c’est très difficile pour la plupart des gens…

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    Je partage les avis d Armand et de Jerôme : attendre me paraît une sage solution actuellement –
    Je pense qu il faut en profiter pour regarder de plus près la fiscalité qui s applique aux différentes valeurs que l on possède et à leur rendements , lesquels peuvent être très variables , c est à dire plus ou moins voraces , ce qui ne doit pas être négligé

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    Entièrement d’accord avec, je reste également en « hold » jusqu’à la prochaine correction. La marge de sécurité est nulle à ces niveaux de valorisation. Il reste cependant quelques sociétés à bon rendement sur lesquelles j’ai l’intention de prendre position, en plusieurs fois (REIT et mREIT).

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    Merci de ces infos…le plus drôle est que j’ai un investissement dans l’un de ces produits, mais j’ignorais le nom!

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    Bonjour à toutes et tous,
    En Belgique, il y a les Sicafis : Je vous invite à vous intéresser à l’une d’elles.
    Il s’agit d’ Aedifica, spécialisée dans les maisons de retraites.

    Bonne journée

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    Pour revenir au sujet, New York nous fait encore un feu d’artifice ce soir… En plus le dollar monte aussi. Toutes mes valeurs sont vert foncé, c’est beau à voir mais ça pue. Le rendement des titres dégringole, en même temps que le rating attribué par mon algorithme. Les 5 étoiles disparaissent tandis que les titres à une seule étoile sont de plus en plus nombreux… Le ratio de la capitalisation totale du marché par rapport au PNB US va tout prochainement passer à fortement surévalulé, si ça continue ainsi. Bref sortez couverts…

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      Effectivement le ratio total market cap / US GDP trompe rarement, même Buffett s’en sert. Ne pas vendre, mais ne pas passer d’ordre d’achat : la frustration est grande !

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    Hourra ! ça a dégringolé aujourd’hui ! Mon portefeuille en USD vient d’effacer l’ensemble de ses gains virtuels du mois de mai (en équivalence EUR) !

    Que la chute continue !

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    Hémorragie !!!! Messieurs, notre market timing est proche de la perfection 🙂 Encore un effort, et je vais bientôt pouvoir racheter !!!

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      Une fois de plus les vieux briscards de la bourse ont bien anticipé, mais attention ne pas se précipiter non plus à la première petite correction. Le marché est encore bien haut.

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      Bonjour Lopazz,

      Je suis très intéressé / curieux / fasciné par votre commentaire…pour moi, l’approche ‘dividendes’ a comme but justement d’éviter de courir derrière le miroir aux alouettes qu’est le ‘market timing’ (qui réussit statistiquement aussi bien que le Lotto…). Avez-vous un truc? Ou doit-on lire une boutade dans votre remarque?

      Armand

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    Bonjour Armand,

    C’est le concept GARP (Growth At Reasonable Price) et le concept de la marge de sécurité de Graham. Même si à long terme, avec un portefeuille orienté « dividend growth » bien diversifié on est « sûr » d’être gagnant, c’est toujours mieux de payer ses titres moins cher. Ne serait-ce que pour en avoir plus pour le même prix ! Il y a pas mal de ratios, comme le Total Market Cap/GDP et le Shiller P/E, qui peuvent également donner une idée de la sur- ou sous-évaluation du marché.

    Sinon, l’analyse technique (MM, Fibo, RSI, etc.) : très peu pour moi.

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      Merci de ces explications…mais je reste quand même convaincu que cela ressemble à du market timing, par essence un jeu dangereux et rarement gagnant sur le long terme

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        En ce qui me concerne ce n’est pas le cas : la meilleure preuve, c’est que je n’ai jamais vendu une seule action jusqu’à présent !

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        Je pense qu’il faut différencier entre l’attente d’une correction du point de vue d’un investisseur orienté dividendes, qui cherche avant tout (voir uniquement) à acheter des rendements croissants à bon prix et le « market timing » traditionnel d’un trader qui veut acheter/vendre (voire vendre à découvert) des mouvements du marché. D’un côté on se focalise sur la rente, de l’autre sur le prix. D’un côté on achète avec une marge (de sécurité), de l’autre on spécule.
        Je pense que c’est plutôt à la première définition qu’à voulu faire allusion Lopazz. Je connais son amour pour les dividendes croissants 😉

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