Je laisse la plume aujourd'hui à nouveau contributeur, Vincent Durivage du blog Bourse en Direct. Même si le thème de son article du jour s'éloigne quelque peu du thème de mon blog, il faut relever que certaines valeurs technologiques pourraient devenir d'excellents payeurs de dividendes croissants dans le futur. ADP et LLTC sont déjà des exemples confirmés, tandis que MSFT et INTC sont eux aussi bien partis pour aligner de nombreuses années consécutives de distributions en augmentation.
La question de l’épargne et des finances personnelles reste une question latente pour beaucoup de Nord-Américains, qu’il soit américain ou canadien. Et ce, très récemment, car les dernières études ont montré que le taux d’épargne des foyers canadiens et Américains étaient en fort recul (juillet-aout 2012). Cela a été une sorte d’électrochoc pour de nombreux épargnants qui sont désormais à la recherche de solides placements pour leur argent. Et pour beaucoup, la meilleure solution consiste en la combinaison de deux stratégies : la bourse et les produits d’assurance et bancaires. Côté bancaire, ce sont surtout des CELI pour leur retraite et des comptes épargnes à taux d’intérêt élevés et hors impôt, comme, par exemple, le Compte Suisse de La Capitale (taux d’intérêt de 2%).
Pour les placements boursiers, c’est un peu plus compliqué. Il est vrai que les valeurs boursières ont repris une tendance haussière depuis la fin du Q2 2012, mais faire le bon placement reste compliqué, surtout sur les nouvelles technologies. Les épargnants restent frileux après l’introduction en Bourse ratée de Facebook. Encore hier, le déblocage après « lock up » de 234 millions de titres détenus par les salariés a fait chuter le cours de l’action de 4% à la réouverture de Wall Street après le passage de l’ouragan Sandy. Alors est-ce que les valeurs technologiques sont dénuées d’intérêt pour investir ? Est-ce que ce secteur suivra le même chemin que lors de l’éclatement de la bulle internet en 2008 ?
En fait, pas du tout, car certains ratages comme Facebook cachent en fait la forêt (et, même le cours de Facebook devra remonter, car la plateforme aux 800 millions d’usagers possède un modèle économique réel et rentable). Ainsi, les titres de technologie à Wall Street ont pris environ 21.1% au Q1 2012. Mieux, la relative stagnation de Q3 2012 a fait que les cours restent encore très raisonnables pour les titres de nouvelles technologies sur Wall Street, à l’exception des médias sociaux.
La croissance de nombreux titres technologiques est désormais séculaire, et la stagnation de nombreux titres boursiers d’institutions bancaires du fait notamment de problèmes liés aux besoins de recapitalisation et de gestion de la dette souveraine européenne laisse le champ libre à de nouvelles valeurs boursières plus jeunes et plus dynamiques, moins dépendantes de l’évolution économique. De plus, certaines de ces entreprises de nouvelles technologies cotées ont un trop-plein de liquidités qui leur permettent de payer des dividendes très attrayants pour les investisseurs. Parmi ces entreprises généreuses, on pourrait lister : Apple, Google, Cisco , Oracle et Qualcomm (voire même Microsoft). Des entreprises comme Oracle et SAP AG sont même synonymes de stabilité tant les barrières à l’entrée de ce marché sont importantes.
Côté secteur technologique montant, on pourrait cibler dans un très proche futur les entreprises évoluant dans le stockage de données, le logiciel d’entreprise (comme Jive Software), la mobilité, la vidéo et le « cloud computing » (comme F5 Networks). Les sites e-commerce sont également très intéressants (Amazon, Ebay ou Priceline.com pour les billets d’avion). Par contre, le « hardware » semble plus risqué, car les marges continuent progressivement de s’éroder.
En conclusion, les valeurs technologiques restent un investissement des plus intéressants sur Wall Street, à condition de choisir les bons secteurs technologiques.
En savoir plus sur dividendes.ch
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Merci Vincent pour cet article et au plaisir de te relire.