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Merci pour vos précisions, Jérôme et Mystik.
Cela étant, je n’aime pas les changements d’interface graphique survenus il y a quelques mois chez PostFinance. Cela a l’air conçu pour un smartphone, mais n’est vraiment pas agréable à utiliser sur PC. L’interface graphique de la banque Migros ou de Raiffeisen c’est autre chose.
La tenue d’un compte PostFinance (autrefois 36.- / an) a bondi à 60.-/an, soit nettement plus cher que chez plusieurs concurrents. A moins bien sûr de déposer la somme qu’ils souhaitent. Je n’appelle pas cela la liberté.
Correctif concernant Stratéo : J’ai écris que les droits de garde sont de minimum 15 CHF et plafonnés à 35 CHF. C’est par trimestre. Donc entre 60 CHF et 140 CHF par an.
Ca devient nettement moins intéressant, à moins d’avoir un portefeuille bien garni.
J’apprécie en revanche la façon dont leur site présente l’information, même si je n’ai pas testé leur plateforme.
@Mystik : Vous indiquez avoir un compte sur DKB.de.
Concrètement, comment ça se passe si l’on est résident en Suisse, notamment du point de vue de la déclaration d’impôt? Ils envoient un relevé de compte ou faut-il soi-même imprimer un relevé de compte ? Faut-il convertir les divers frais bancaires en CHF pour la déclaration d’impôt et cela n’est-t-il pas trop laborieux? Est-ce que ces plateformes étrangères, je pense aussi à Binck (.fr ou .be), acceptent les clients suisses domiciliés en Suisse ?Merci pour vos retours.
C’est vrai qu’au niveau des tarifs, PostFinance semble assez intéressante pour l’investisseur occasionnel. Par contre, les virements ne sont gratuits que vers un compte PostFinance, ce que je trouve déplaisant. Si l’on ne s’intéresse qu’à la fonctionnalité de etrading chez PostFinance et que le CCP est laissé avec un dépôt inférieur à 7’500 CHF, il faut alors rajouter 60 CHF/an de frais pour la tenue de ce compte.
Strateo Genève a l’air vraiment compétitif pour ce qui est des tarifs de courtage :
https://www.strateo.ch/fr/pricesPar contre, s’il n’y a pas d’activité de trading lors d’un semestre, il y a une taxe de 25 CHF.
Cela revient donc à 50 CHF / an si l’on laisse dormir son portefeuille.Les droits de garde sont de minimum 15 CHF et plafonés à 35 CHF.
Les virements vers un compte en Suisse, sont certes facturés, mais au prix de 2 CHF / EUR / GBP /USD. Cela reste raisonnable.
L’aspect qui me semble le moins attractif chez eux est la rubrique « Autres services », avec notamment les déclarations fiscales à 50 CHF et les attestations sur demande à 75 CHF.
Cela veut-il dire qu’aucun bordereau d’achat/vente n’est envoyé par défaut ?
Existe-t-il des fonctionnalité pour imprimer soi-même les transactions ?
Doit-on payer 75 CHF pour un relevé de portefeuille en fin d’année et faut-il payer plusieurs fois si le portefeuille contient plusieurs devises ?Des retours d’expérience sur Stratéo seraient les bienvenus. Merci.
Côté sécurité, le « tier 1 ratio » de Stratéo semble moins élevé que celui de CornerTrader (mais à noter que le dernier ratio publié pour CornerTrader date de 2013). Je ne suis pas parvenu à trouver le tier 1 ratio de la Banque Migros.
N.B.: Pour les entreprises, Stratéo applique des frais supplémentaires de tenue de compte.
@Mystik: Pour l’achat d’actions à l’étranger, je préfère passer par une plateforme liée à une banque suisse, même si cela est plus cher. Cela me paraît plus simple pour éviter toute complication fiscale et aussi pour des raisons de sécurité du portefeuille de titres.Bonjour Jérôme,
Bonjour à tous,J’ai lu avec intérêt l’ensemble du fil de discussion et tout particulièrement les messages de dom67 relatifs à CornèrTrader.ch.
Y a-t-il ici un utilisateur ayant expérimenté CornèrTrader pour un portefeuille d’actions ?
A première vue, CornèrTrader semble attractif selon le comparatif établi par MoneyLand et l’affichage des frais de transaction que l’on trouve au bas de cette page.
https://www.cornertrader.ch/fr/accounts/commissions/L’utilisateur dom67 a également pu obtenir des informations complémentaires plutôt rassurantes, mais qui hélas ne figurent pas sur le site de CornèrTrader.
Mais attention, tout ne semble pas rose pour autant.
Les points qui me semblent intéressants chez CornèrTrader:
1) Ce service est proposé par une vraie banque, en Suisse, la banque Cornèr.
2) Les frais de courtage en pourcentage et non au forfait, ce qui est intéressant pour l’achat ou la vente de petits volumes et augmente donc la liquidité du dépôt.
3) Pas de frais en cas d’inactivité, ce qui me semble la moindre des choses, mais n’est hélas pas le cas partout.
4) Il y a certes des frais de conversion en liquidité, ainsi que des frais en cas de clôture de compte, mais ceux-ci me semblent pour l’instant raisonnables.
5) J’ai l’impression que la banque Cornèr « en veut » pour renforcer sa présence sur cette activité de trading, ce qui me laisse penser que ses tarifs pourraient rester attractifs tant qu’elle cherchera à accroître ses parts de marché sur cette activité.
6) Il n’y a apparemment pas de frais de dépôt, mais cette information semble néanmoins manquer sur leur site.
Les zones d’ombre et les moins :
1) La TradersCard semble le seul moyen proposé de retirer ses fonds ; le site semble totalement muet quant aux frais pour retirer son argent espèces aux distributeurs automatiques au moyen de ladite carte VISA. Comme l’activité cartes de crédit/débit semble être un autre pilier stratégique de la banque Cornèr, on peut imaginer que la banque peut aisément rendre ses clients captifs de sa plateforme de trading. Il suffit d’appliquer des frais élevés au retraits par carte.
Je suppose que c’est le genre de mauvaise surprise que l’on peut découvrir après coup …2) La CornèrCard est payante dès la deuxième année. (40.- Frs/an)
Eh oui, il ne faut pas rêver ; voir la petite astérisque sur cette page :
https://www.cornertrader.ch/fr/accounts/account-comparison/index.html
J’imagine que la carte est imposée avec le compte, mais ce n’est pas clair.3) Comme autre moyen de transférer de l’argent depuis son compte CornèrTrader, le virement bancaire est également proposé, mais cela semble a priori assez folklorique à la lecture de la FAQ de CornèrTrader : « (…) Vous pouvez aussi nous envoyer un e-mail ou prendre contact avec votre responsable de compte qui se chargera de transférer votre argent dans les plus brefs délais. ». Ca fonctionne peut-être très bien, mais disons qu’a priori le fait qu’ils proposent l’email comme mode de contact me fait vraiment flipper. Quand au responsable de compte, il faut avoir une sacrée confiance pour être certain de pouvoir le joindre le moment venu, et si possible autrement que par email.
4) Il n’est pas mentionné si l’on peut « adosser » son compte CornèrTrader à un compte bancaire (de la banque Cornèr, de sorte que le montant d’actions revendue tomberait directement sur le compte courant/privé/épargne. (cf. comme chez la Banque Migros par exemple) A priori, je dirais que non, mais je n’ai pas testé.
5) Relevés de compte : CornèrTrader distingue les « Relevés de comptes envoyés » à 50 CHF
et le « Relevé de compte », à 50 CHF également, tout en précisant qu’il s’agit d’un rapport de profit générique ne pouvant être considéré comme une déclaration fiscale valable.
Cela laisse un peu perplexe.
Il n’est pas clair si ces documents sont envoyé automatiquement. Il semble à première vue que pour les « Relevés de compte envoyés », cela ne se fasse que sur demande.
Par contre, comment cela se passe-t-il début janvier : CornèrTrader adresse-t-il automatiquement un courrier à 50 CHF avec le situation du compte de dépôt au 31 décembre?6) Impression des transactions (achat / vente) : cela semble être laissé en self-service à l’utilisateur.
A présent, j’aimerais partager mon expérience de la banque Migros et de sa plateforme de négoce de titres.
1) Le forfait de 40 Frs de frais de courtage est une fausse bonne affaire pour la plupart des achats et vente de titres, à moins que vous achetiez ou vendiez de gros volume d’un seul bloc.
Même si vous avez acquis pas mal de titre d’un seul coup, vous aurez peut-être envie de n’en revendre qu’une partie à un moment donné. Ou au contraire d’accroître votre position sur un titre. Ces forfaits de 40 francs qui se cumulent deviennent vite prohibitifs.
Si vous achetez pour 1’000 francs d’actions d’un seul coup, et à supposer que vous revendiez tout d’un seul coup, les deux fois 40 francs, feront 80 francs, soit du 8%. Ce n’est pas rien !
Sans compter que chaque transaction engendre d’autres frais (droit de timbre et frais de la place de courtage).2) Les frais forfaitaires de 40 francs du négoce de titres de la banque Migros peuvent devenir totalement disproportionnés en cas d’exécution partielle de l’ordre, car ils sont alors facturés dans leur intégralité (et non en proportionnellement au pourcentage de l’ordre ayant pu être exécuté.)
Exemple : Un cours se trouve à disons à 1,55 unité monétaire par titre, disons des CHF.
Vous voulez acheter pour 10’000 titres avec une limite de cours à 1,50 unités monétaires par titre, soit pour 15’000 CHF, dans un délai donné.
Le forfait de 40 CHF correspondrait donc à une commission de 0,27% ; chouette vous dites-vous.
Le cours du titre oscille et passe momentanément sous le seuil de 1,50 que vous vous êtes fixé.
La banque Migros achète donc des titres pour votre compte, mais ne parvient, disons à n’en acquérir que 5, car malgré ses oscillations, le cours du titre reste globalement au-dessus du seuil que vous vous êtes fixé, sauf à un moment donné qui ne permet pas d’acquérir le nombre de titres souhaités.
Résultat : vous vous retrouvez avec 5 titres (actions) à 1,50 CHF, soit une position de 7,50 CHF et une commission de 40 CHF facturée en intégralité, plus autres frais ! Si vous souhaitez revendre ces 5 titres, vous serez à nouveau soumis au forfait de 4o CHF. Bonjour l’affaire !
Ne vous reste qu’à accroître votre position sur la valeur et prier pour que le titre soit performant pour gommer ces méchants frais.3) La banque Migros envoie un avis par titre acheté ou vendu, ce qui est appréciable.
La banque Migros envoie un relevé de patrimoine en fin d’année, avec récapitulation des montants sur les comptes bancaires (privé, épargne, …) et des positions en dépôt (titres).
Pour les titres étrangers, les cours des devises au 31 décembre sont mentionnés, ce qui est pratique.
Ces relevés ont une mise en page claire.PostFinance :
Les frais pour le négoce de titre semblent intéressants, mais je n’ai pas testé leur plateforme de courtage.
En revanche, pour la gestion de compte bancaire, mon expérience de la plateforme e-Finance est très négative (pardonnez-moi de dévier un peu du sujet) :
1) écritures peu lisibles tant à l’écran que sur les relevés papier :
– les textes sont basculés en majuscules, ce qui les rend difficiles à lire
– pas de mise en valeur graphique des éléments importants
(p. ex. en gras comme c’est le cas à la banque Migros,
tant pour la plateforme e-banking que sur les relevés papier)2) navigation dans l’historique des paiements catastrophique :
boutons « Précédent » et « Suivant » obligeant à d’innombrables clics
alors que la banque Migros propose une vraie « pagination »
avec des chiffres « 1 », « 2 », « 3 », …, « 4 », …
permettant de remonter plus facilement dans l’historique des transactions,
même si une pagination affichant le nom des mois serait encore préférable.3) possibilité de remonter dans l’historique insuffisante chez PostFinance : 15 mois seulement
même pour un compte commercial, ce qui est infernal si vous faites par exemple votre déclaration fiscale après mars …
A la banque Migros, vous pouvez remonter dans l’historique sur 2 années (24 mois).4) Impossible de rechercher des paiements passés selon des mot-clés.
(Le e-banking de la banque Migros, le permet en revanche, même si les fonctionnalités de recherche pourraient encore être poussées nettement plus loin.)PostFinance permet uniquement la recherche par numéro du comte destinataire et encore faut-il connaître le montant approximatif viré. Mais typiquement si l’on connaît le nom du destinataire d’un compte bancaire, on ne se remémore pas forcément son numéro de compte. Cette fonctionnalité de recherche est donc dans la pratique presque inutilisable.
5) Chez PostFinance, impossible d’afficher ou de masquer le détail des écritures
p. ex. les communications au destinataire du paiement
(Le e-banking de la banque Migros permet d’afficher ou masquer le détail des écritures.)6) Nombreuses fautes lors de la commande de bulletin de versement.
(nom de localité mal orthographié, fausse localité datant d’il y a plusieurs années en arrière, etc.) Un manque de sérieux qui fait peur …Je me réjouis de lire vos retours d’expérience sur le négoce de titres chez CornèrTrader et PostFinance, également concernant l’ergonomie du site et la qualité des relevés.
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