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En effet, la diminution de la valeur temporelle s’accélère quand l’échéance approche, et en général la prime pour un call à 60 jours est moins que le double de celle à 30 jours. J’ai vu parfois des exceptions, pour des strikes plusieurs % au-dessus du cours et s’il y a versement de dividende entre 30 et 60 jours. Mais fondamentalement, il vaut mieux privilégier une échéance courte et répéter l’opération (si les frais ne mangent pas la différence).
Tes 2 exemples sont parlants et illustrent bien différents buts qu’on peut se fixer en vendant des calls couverts. Et c’est bien le but qui guide le choix du call à vendre !
Je n’ai pas de livre à conseiller, je ne me suis formé que sur le web; j’ai trouvé utiles https://optionalpha.com et https://optionstradingiq.com/the-wheel-strategy/
Bonnes questions, qui me font comprendre que je n’ai pas une approche 100% systématique.
En fait, je cherche un compromis entre la prime reçue et le risque d’être assigné parce que le cours monte avant l’échéance. Les tendances sont simples, allonger l’échéance augmente la prime, élever le strike baisse la prime; mais le compromis est un choix individuel…
Par rapport à tes questions:
1) et 3) J’utilise des expirations de 1 à 3 mois, rarement plus. Je vise une prime suffisante pour que les frais de vente (1.55 CHF par contrat chez IB) soient négligeables à mes yeux et que le montant « vaille la peine ». Typiquement, une prime de env 1.- (soit une valeur de contrat de 100.-), qui est à peu près 1% de la valeur pour Novartis et Nestlé. Mais c’est différent avec des actions aux cours beaucoup plus élevés (p.ex. SwissLife) ou plus bas (p.ex. UBS).
2) et 5) J’utilise le delta pour choisir; même si ce n’est pas 100% exact, je comprends le delta comme la probabilité d’être assigné; 0.2-0.3 (20-30% de risque d’assignement) est ma valeur cible, mais que je module en fonction de « à quel point je souhaite garder les actions ». Pour Novartis, juste maintenant, ce serait le call à 82 pour mai.
6) Ordres limite, à peu près à mi-chemin du spread; la liquidité est parfois faible, donc l’ordre peut prendre du temps à être exécuté.
4) Pas de limite sur ça, mais cela influencera mon désir de garder les actions; la vente de call couvert peut aider une position perdante à revenir plus rapidement dans le vert, mais évidemment il ne faudrait pas se laisser aller à conserver qqch qu’il vaudrait mieux vendre.
Quelques autres points:
– en période de volatilité élevée, toutes les primes d’option sont plus hautes, et la vente de call couvert est plus intéressante
– vérifier s’il y a distribution de dividende avant l’échéance; cela influence les primes, et il y a la possibilité théorique que l’acheteur de l’option l’exerce pour recevoir les actions et leurs dividendes (cela n’est probable que si le cours passe au-dessus du strike, et que l’option devient in-the-money)
– vérifier le multiplicateur du contrat; c’est 100 la plupart du temps, mais parfois 10 (p.ex. Swisscom, Zurich Assurance, Geberit)
– avec la prime reçue, on peut acheter le sous-jacent, ce qui augmente la position « quasi-gratuitement » (ce n’est pas vrai, puisqu’on pourrait faire autre chose avec cet argent, mais c’est un peu l’impression que cela me donne)
– si assigné et souhait de rachat, il est possible de vendre un put; cela devient la « wheel strategy » dont parlait yakari1400 dans un autre post (https://www.dividendes.ch/forum-2/topic/trading-pro-et-situation-fiscale/).
Bonjour,
Je pratique la vente de call couverts sur des actions en portefeuille depuis plusieurs mois sur IB.
Comme l’écrit Dividinde, cela ajoute des revenus aux dividendes, et selon moi pour un faible risque et effort.
Mes principes:
– travailler avec des actions majeures, pour que la liquidité assure un spread faible
– vendre un call au-dessus du cours actuel; choisir durée (échéance) et strike pour obtenir une prime de environ 1% du prix de l’action
– vendre un nombre de calls correspondant à une partie de la position (je ne veux pas totalement perdre la possibilité de plus-value si le cours s’envole avant l’échéance)
– si à l’approche de l’échéance le cours est au-dessus du strike, mais que je veux conserver les titres, je « roll » la position; c-a-d je rachète le call, et j’en revends un à une échéance plus lointaine (au même strike ou plus haut, selon les cas); le plus souvent, je choisis le nouveau call de façon que cette opération me génère du cash.
Je n’ai pas fait de calcul précis de rendement ni de baisse de volatilité, mais à vue de nez cela me rapporte quelques pourcents par an, avec une « fréquence de versement » plus élevée que les dividendes annuels des actions suisses 🙂
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