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Mais une entreprise dont le CA est divisé par 2 ou par 3 d’une année à l’autre ne représente t’elle pas un risque pour le futur?
oui bien entendu, mais tu surveilles déjà l’accroissement du FCF et du résultat net… il peut y avoir une baisse du chiffre, conjuguée à une baisse des dépenses équivalent qui n’impacte donc pas le résultat final
bien entendu tes critères tiennent la route, mais à force d’être trop sélectif, on rate de bonnes occasions… et puis n’oublions pas que d’autres gars comme toi ont déjà pianoté sur des screeners en utilisant les mêmes critères…
(je ne maîtrise absolument pas l’analyse fondamentale, je tâtonne à droite à gauche).
raison de plus de se focaliser sur les critères avec lesquels tu te sens le plus à l’aise… je ne suis pas comptable non plus, il n’y a pas besoin d’être un expert pour investir, juste d’avoir un méthode rigoureuse, qui nous convient, et bien l’appliquer
si tu tiens déjà compte du ratio de distribution et du rendement, tu n’as pas besoin du PER, car
PER = ratio de distribution / rendement
le P/S je n’aime pas trop… me semble pas trop fiable, quelques mauvaises expériences par le passé
le P/B je préfère, plus fiable, et utilisable aussi pour un investissement orienté dividendes… certains titres de ma stratégie EX-US ont été sélectionnés notamment par ce biais
l’EBITDA n’est pas un ratio, c’est une donnée absolue, guère utilisable en tant que telle selon moi
A l’époque je suivais quelques actions belges, mais plus rien maintenant. J’aimerais bien en ajouter aux EX-US.
Quand tu auras fini ta liste je passerai en revue les titres pour voir si je peux en ajouter certains à cette stratégie.
En ce qui me concerne tes critères sont plus que suffisants. Il y en a même peut-être déjà un peu trop… Mieux vaut se focaliser sur quelques-uns qu’on maîtrise bien plutôt que s’éparpiller. Pas certain que l’augmentation du CA apporte vraiment qqch. J’aime assez bien le côté contrarian, mais attention parfois le prix est bas pour de très bonnes raisons.
11 novembre 2013 à 20:12 en réponse à : Quel portefeuille pour devenir financièrement indépendant? #16904Hello à tous
je commence par répondre via ce post
Ensuite, ce qu’il manque dans les éléments soulevés par Harmonie Gestion ce sont :
- Le réinvestissement des dividendes qui vient s’ajouter à la capacité d’épargne. Au début les montants sont petits mais par la suite les dividendes deviennent un élément crucial du revenu global, et donc de la capacité d’épargne.
- La capacité d’épargne. Elle est importante non seulement pour se construire un capital, mais aussi, et surtout, pour le futur, lorsque l’on passe du stade d’accumulation au stade de rente. En effet, en vivant avec moins, on a besoin de nettement moins de rente, donc de capital. J’en parle dans mon e-book.
- La croissance des dividendes.7% est correct certes, mais on peut attendre 10% sans prendre de risques.
- Enfin, il n’y a pas une dichotomie de l’indépendance financière. On ne passe pas forcément d’actif à 100% à rentier à 100%. Cette vision faussée de la réalité nous vient de la retraite traditionnelle où tout s’arrête du jour au lendemain. L’indépendance financière au contraire est un long chemin, lors duquel nous apprenons à devenir de moins en moins dépendant d’un patron qui use notre énergie en échange d’une contrepartie financière. Bref on cherche à sortir de la Rat Race progressivement. Cela peut se faire par le choix d’une activité moins exigeante en termes de responsabilités, une activité à temps partiel ou une profession indépendante. Il y a plusieurs combinaisons possibles et on n’est pas obligé de tout cesser immédiatement. C’est non seulement plus difficile et plus long à réaliser, mais ce n’est surtout pas forcément souhaitable pour le bien être physique et psychique. Ce chemin de l’indépendance financière est le thème central de mon e-book.
des titres à faible payout et qui ne distribuent que peu… donc des dividendes croissants quoi
dividendes-cours-bénéfices, les trois sont intimement liés bien sûr, les bénéfices étant à l’origine de tout le système
certains Ex-US helvétiques, dont nous avons déjà parlé, affichent de faibles payouts, je pense notamment à :
- PAXN
- EMMN
- BELL
- JFN
- SCHN
- RO
Salut et bienvenue sur le forum
je me souviens effectivement de ce pseudo « krasnaya »
je ne connais pas très bien les titres belges, même si je m’étais intéressé à Duvel qui n’est malheureusement plus cotée en bourse
concernant Colruyt je te livre l’analyse de Thierry, un ami investisseur et blogueur qui fait quelques apparitions ici aussi : http://cervininvest.blogspot.ch/2013/01/colruyt-belgique-colr.html
100 à 200 euros, ça peut paraître certes peu, mais il faut bien commencer par là… j’ai fait comme toi au début. Et c’est que comme ça que tu arrives à augmenter peu à peu ton revenu passif, à moins de gagner au loto… et puis comme tu le dis, tu as la chance de ne pas payer trop de commissions. Par la suite les frais de commissions deviennent moins importants, car on fait moins d’achats, mais de plus gros, et ce sont les frais de garde qu’il faut surveiller. Mais on n’en est pas encore là.
Plein succès à toi en tout cas
oui c’est vrai, ou alors tu passes directement au stade de rentier
Attention tout de même à ne pas assimiler la Suisse entière à Genève. Dans les autres cantons romands, et dans le Valais en particulier, le coût de la vie y est nettement moins élevé (habitat, assurances, vie de tous les jours…) tout en conservant des niveaux de salaires qui sont certes moins élevés que sur la riviera lémanique, mais qui sont tout de même sans comparaison à ce que l’on trouve en France voisine.
8 novembre 2013 à 21:16 en réponse à : Quelques achats de valeurs suisses en novembre 2013 : Trop cher ou pas ? #16892Salut Pat
voilà mes réponses
a) Bell ( viande suisse) :le titre a beaucoup augmenté depuis 2011, + 43 % depuis 1an !
oui, mais les fondamentaux ont suivi. J’aime beaucoup cette valeur défensive avec une position dominante en Suisse. Et puis la viande…mmmhhhh y a rien de tel. Juste dommage que la saison des grillades soit derrière nous
b) Emmi ( lait suisse) : + 10% depuis 1 an, 60% depuis 3ans….
aussi une belle valeur défensive avec une position dominante, mais c’est vrai que les cours se sont un peu trop excités là… d’ailleurs ça corrige un peu à la baisse depuis quelques temps… à surveiller pour éventuellement en profiter
c) Jungfraubahn holding ( téléphérique dans l’Oberland Bernois) : Ah qu’il me plait ce titre ! Ce qui est une erreur d’investisseur débutant ( Graham) !. Mais bon, il a peu augmenté..
effectivement c’est un titre qui a tout pour plaire, un endroit majestueux avec surtout avec un sacré monopole de situation
le titre est encore assez intéressant du point de vue de sa valorisation, avec un faible beta, donc intéressant quand le marché est haut…
d) Pax Antage ( Construction) : aucune liquidité, ticket d’entrée à plus de 2000 CHF le titre…
peu liquide certes, mais peu volatil aussi et peu influencé par le marché… rien à voir a priori avec JFN, mais assez proche dans son comportement. Le titre n’est pas cher en plus, même s’il faut sortir CHF 1000 pour une action (et non pas 2000). J’aime bien ce titre qui diversifie bien mon portefeuille.
Autrement, il y aura Roche, Nestlé, Zurich Assurances, peut être Swatch….mais là je ne suis pas trop inquiet…
mes préférés ici sont Zurich et Nestlé, auxquels je rajoute encore Swisscom… ceux sont trois titres que je surveille pour un prochain achat
8 novembre 2013 à 20:33 en réponse à : Jeu : A combien le SMI à la clôture du 8 novembre 2013 ? #16890bravo copycat ! une année d’abonnement offerte
tout le monde a sous estimé la performance du SMI…
rendez-vous pour un prochain concours
Je réponds pour CS REF que je possède depuis très longtemps, et que je connais bien. J’en ai même repris une louche autour des 190, profitant de la belle dernière baisse. C’est une belle valeur de rendement, assez facile de la jouer contrarian et un bon moyen de diversifier un portefeuille orienté dividendes-actions. Elle est bien montée ces tous derniers temps, mais sur le long terme je pense que ça reste un bon placement.
Bonjour voisin Haut Savoyard. Voilà qui fait plaisir d’avoir un nouveau participant sur le forum ! C’est une jolie préoccupation que de devoir gérer les millions de sa femme
C’est un risque à ne pas négliger quand on investit dans les dividendes. Surtout que les meilleurs dividendes croissants se trouvent de l’autre côté de l’Atlantique et que le dollar est une monnaie structurellement faible. J’en parle en long et en large sur mon blog.
Je conseille de commencer par lire cette série de 4 articles : http://www.dividendes.ch/2011/12/actions-en-devises-etrangeres-et-risque-de-monnaie-12/
La perte de capital est déjà pénible, mais si en plus la rente baisse aussi là ça devient franchement ennuyeux.
Pour cette raison, il convient d’investir dans des titres qui réagissent favorablement à une baisse du dollar. Et il y en a beaucoup !
Dans mes 4 stratégies d’investissement j’analyse en permanence ce critère, sous le nom de $risk.
Pour répondre plus précisément à la question « jusqu’à quel niveau »… le dollar est sans fond ! Et la Fed ne fait rien pour le renforcer, bien au contraire. Mais tant que les entreprises peuvent bénéficier d’un dollar faible, alors elles feront des bénéfices et augmenteront leurs dividendes, largement suffisamment pour couvrir la baisse due à la monnaie.
Et puis il faut aussi bien entendu placer ses pions aussi dans d’autres titres payeurs de dividendes, hors zone dollar. Ma stratégie EX-US en propose toute une série.
Enfin, on peut aussi profiter de la baisse du dollar pour faire des achats à bon prix
Je dois dire que j’ai de la peine à suivre la politique de cette compagnie, d’abord on fait un spin off en baissant le dividende, puis on le réaugmente de façon massive une année plus tard. Je n’aime pas l’instabilité et là dans le genre ils font assez fort. En temps normal je vendrais, et dieu sait si je suis pour m’en tenir à mes principes. Mais là ça fait mal parce que c’est une belle société, une ex aristocrate qui aurait dû le rester…
Abbott announced a 57% increase of its dividend to $0.22 per quarter.
Abbott beat both analysts’ expectations and its own projections for earnings. The company reported third-quarter adjusted diluted earnings of $0.55 per share. That’s higher than it had previously guided and handily surpassed the average analysts’ estimate of $0.51 per share.
Abbott reported a third-quarter adjusted gross margin ratio of 55.9% and an adjusted operating margin ratio of 19.3%. Both reflected solid improvement over the prior year and beat earlier expectations.
Voilà qui change un peu la donne. +6.3%.
Affaire à suivre. Mais ça ne change pas le fait que le titre n’est plus en ligne avec les Global Dividend Growers.
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