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26 novembre 2016 à 16:38 en réponse à : Taxation anticipée des dividendes chez Interactive Brokers #19391
Salut Jean-Louis
J’utilise leurs services depuis un an et demi et je les trouve top. Les frais sont minimes.
J’en parle ici, par rapport au trading auto signal, mais ça s’applique aussi en bonne partie à l’investissement plus traditionnel:
Concernant l’impôt à la source il y a la retenue US uniquement puisque c’est une société de droit américain. A toi de savoir après si tu veux quand même déclarer en suisse.
L’échange d’infos fiscales FATCA était programmé dans les deux sens USA-CH normalement pour tout bientôt mais avec l’arrivée de Trump ça risque bien de changer. Donc on pourrait vouloir courir le risque.
Personnellement je préfère être réglo car je pense que sur le long terme c’est difficile d’y échapper.Pas d’impôt à la source sur les dividendes
J’ai pour principe de toujours acheter sur le marché source. En l’occurrence comme c’est une société britannique et hollandaise, il faut donner la préférence à Londres pour bénéficier du régime fiscal attractif sur les dividendes.
eh eh tu t’es aussi laissé tenter par la mythique IBM 🙂
Oui c’est vrai, un feedback de Mira serait bienvenu. 🙂
il faut parcourir le sujet il y a déjà plusieurs infos à ce propos, mais la règle est toujours plus ou moins la même 15% non récupérables et entre 10-15% récupérables via taxation annuelle
pour les dividendes suisses effectivement les 35% sont récupérables lors de la taxation (seront imposés comme revenu)Hello Nathan
oui c’est correct. Je précise néanmoins que même s’il l’impact fiscal est réel, il ne faut pas non plus le surestimer, surtout lorsqu’on le met en regard du potentiel de gains à long terme d’une telle stratégie. Avec les dividendes croissants on bénéficie d’une approche moins risquée que les placements en actions qui ne paient pas des dividendes et qui battent le marché en performance totale, c’est-à-dire en capital et en revenus.
N’oublions pas que la stratégie basée sur les dividendes croissants ne recherchent pas des hauts dividendes, mais plutôt des dividendes modérés qui augmentent chaque année. Leurs sociétés ne paient qu’une partie prudente de leurs bénéfices. Donc l’impact fiscal est modéré et on bénéficie aussi d’une plus-value certaine en capital, ce qui est intéressant en Suisse.
Si vous voulez baisser encore plus l’impact fiscal, il y a aussi la possibilité de recourir au Trading Auto Signal.Salut Thierry. Effectivement pour débuter mieux vaut attaquer avec des bons diviendes croissants du type Global Dividend Growers.
Même si l’interface Postfinance est lourde et peu claire, ils demeurent à mes yeux le meilleur intermédiaire suisse pour faire du buy and hold.
Et on peut toujours espérer qu’ils vont l’améliorer.Bonjour Nicolas
c’est déjà un bon début. Pour la suite effectivement il faut enrichir avec des dividendes croissants US. Consultez les meilleurs ratings des différentes stratégies sur ce site, en particulier, au début, dans les Global Dividend Growers.
Pour savoir comment utiliser les différentes stratégies, rendez-vous ici :Effectivement tu as raison, il faut être attentif dans IB pour ne pas emprunter, tant les taux sont bas et la « manoeuvre » facile.
Personnellement je veille toujours à ne pas dépasser mes avoir cash lorsque j’achète. C’est une règle de conduite que je me suis imposé… j’ai toujours été très prudent et c’est certainement dû à mes expériences boursières durant la décennie 2000-2010. Parfois il m’arrive de dépasser très légèrement mes avoirs, de quelques centaines de francs, mais c’est surtout parce que je sais grosso modo le montant de l’ordre que je veux passer et que je ne me casse pas trop la tête à faire des calculs d’apothicaire, étant donné la simplicité et la presque gratuité de la démarche chez IB.
Pour ce qui est de ta question, je ne peux donc te répondre par expérience, mais à mon avis il n’y a aucune raison pour que cela soit taxé au fisc ou à l’AVS, puisque c’est du gain en capital, non imposable en Suisse.A préciser tout de même que ceci est valable pour la Suisse. Le fisc français étant plus vicieux possible qu’ils procèdent différemment… Même si celà ne fait aucun sens à mes yeux.
J’ai la même situation avec plusieurs titres.
L’imposition se fait toujours d’après la date de paiement, ce qui est logique car le cash ne figure sur le compte qu’à ce moment-là.
Mais je ne vois pas trop ce que ça change en fin de compte, tu devras de toute façon être taxé une année ou l’autre.
A moins que comme tu dises, tu veuilles vendre avant le dividende, pour garder la plus-value et ne pas être imposé sur les distributions (stratégie valable uniquement si tu es suisse, donc non taxé sur la plus-value). Mais dans ce cas tu t’en fous de l’année, puisque de toute façon tu vends avant la date ex. Et à long terme je ne pense pas que vendre pour éviter d’être taxé sur un dividende soit productif.
A noter que sur IB tu peux paramétrer tes rapports et tu peux très bien indiquer sur ta déclaration fiscale chaque position séparément.Salut
Clinton ou Trump, c’est certes pas des lumières, mais faut pas surestimer leur influence sur le marché.
Par contre c’est vrai, et ça fait longtemps que je le dis, que le marché des actions est surévalué : http://www.dividendes.ch/evaluation-du-marche/
C’est aussi pour cela que j’ai mis en route le Trading Auto Signal.
Pour ce qui est de ta question, j’ai débuté ce portfolio de dividendes en 2010 seulement, je n’ai donc pas d’exemple à te montrer pour des années comme 2000-2003 ou 2008-2009.
Par contre si je me suis mis sur cette stratégie des dividendes croissants c’est précisément parce que j’ai vécu en tant qu’investisseur ces deux périodes. Et je les ai même mal vécues, comme beaucoup.
Les actions payeuses de dividendes croissants sont réputées pour bien résister aux marchés baissiers. Les articles suivants t’en donneront des exemples et explications :
Non je pense que cette fonctionnalité n’est plus possible car elle était liée au partenariat qu’ils avaient avec la BCV sauf erreur.
De toute façon ca n’aimerait pas grand chose non plus.Il n’y a pas de règle à ce sujet. Il y a des titres qui battent le marché durant plusieurs décennies et qui effectivement ne semblent pas vouloir redescendre à sa hauteur. Il y en a d’autres au contraire qui ont battu le marché durant longtemps et qui sont retombés de très haut, voir même ont fait faillite.
L’histoire est plein d’exemples de sociétés qu’on croyait au dessus de la mêlée et qui se sont écroulées. Pensons par exemple à Eastman Kodak qui a raté le virage technologique des appareils numériques.
De manière générale toutes les technos sont sujettes à ce problème. Elles ridiculisent le marché durant plusieurs années, puis elles s’écroulent. Cela a été une fois le cas pour Apple, qui s’en est remis lors du retour de Steve Jobs, et du lancement des iPods et iPhones. Et maintenant on peut peut-être imaginer que cette société va de nouveau s’écrouler dans le futur. Pour l’instant elle a d’énormes moyens encore, mais il suffit qu’elle rate un virage technologique, et boum.
Cela pourrait même être le cas pour Google qu’on croit aujourd’hui indétrônable avec sa position quasi monopolistique parmi les moteurs de recherche. Il suffit qu’une nouvelle manière de surfer sur le net déboule et que Google rate ce virage et boum… Ok ça paraît impossible aujourd’hui, mais ça paraissait aussi impossible à l’époque pour Kodak (qui était au Dow Jones je le rappelle !).
Il y a une société incroyable à ce sujet, c’est IBM :
elle a déjà du se réinventer 3 fois au cours de sa longue histoire, et elle est toujours bien là !De manière générale, j’évite aujourd’hui en principe les technos à cause de ça. Même si elles sont très alléchantes, cela peut se retourner très vite et ça peut faire très mal.
Les pharmas sont des « technos » un peu à part. Bien sûr elles peuvent aussi rater un virage technologique, mais elles sont aussi dans les biens de santé, de première nécessité et c’est donc un avantage sur le long terme car c’est un secteur défensif.
Au final, un titre n’est pas cher ou non parce qu’il bat le marché ou pas, mais par rapport à ses fondamentaux. Il peut être ainsi très bon marché alors même qu’il surperforme le marché depuis des lustres.
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