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Prenons l’exemple d’un dirigeant de PME qui souhaite investir 100 de ses revenus. Les 100 qui lui restent, c’est après bien sûr s’être fait massacrer en impôts et charges diverses au niveau de son entreprise. Etant imposé à la tranche marginale de 45%, il lui reste en arrondissant 50 après avoir payé son impôt sur le revenu. Il décide d’investir ces 50 dans une entreprise côtée qui va devenir un « ten bagger » au bout de 15 ans (le rêve de tout investisseur mais peu ont cette chance… surtout parce qu’ils auront vendu avant). Son portefeuille est donc de 500. Il décide de vendre cette action considérant que son potentiel de hausse est maintenant restreint. Les plus values boursières ainsi que les dividendes sont dorénavant imposés en France comme les revenus plus 15% de prélèvements sociaux aujourd’hui mais qui devraient être bien largement supérieurs dans 15 ans. Ce qui fait une imposition sur cette plus value de 60% grand minimum soit 300. Il lui reste donc 200 après cette vente quinze ans après. Malheureusement, il décède et n’a qu’un fils comme héritier. Après avoir réglé les droits de succession, il reste à cet enfant environ 100. On est revenu au point de départ! Ca donne vraiment envie de travailler, de gagner plus, de prendre des risques, d’investir… Oui, la France, un beau pays
Excellent billet
et tellement réaliste…Heureusement en Suisse on est un peu moins mangés par l’Etat, mais il faut veiller au grain…
Oui, et si l’immobilier n’était pas si cher en suisse, on passerait tous la frontière..
Une maison a 500 k€ en France voisine, la même a 2 k€ a GENEVE….tout est la.
Mais pour compléter votre exemple du chef d’entreprise français et après avoir discute avec quelques avocats fiscalistes et confrères experts comptables ayant une clientèle » haut de gamme » , il s’estiment que le ticket d’entrée en suisse doit se faire à environ 5 millions d’euros de patrimoine. En dessous, en terme de maintien du niveau de vie par rapport a la France, cela ne vaut pas la peine….
En conclusion, dans ce beau pays qu’est la France ( revenu médian 1714€ net mensuel), il faut être soit pauvre ou fonctionnaire et bénéficier a fond des aides et prestations sociales ou très riche et partir au plus vite. Le cocu, dont je suis, est au milieu et nous sommes de plus en plus nombreux…
Attention tout de même à ne pas assimiler la Suisse entière à Genève. Dans les autres cantons romands, et dans le Valais en particulier, le coût de la vie y est nettement moins élevé (habitat, assurances, vie de tous les jours…) tout en conservant des niveaux de salaires qui sont certes moins élevés que sur la riviera lémanique, mais qui sont tout de même sans comparaison à ce que l’on trouve en France voisine.
Tu as tout a fait raison, mais quand on travaille en France voisine pour l´un et a Geneve pour l’autre, s’installer en Valais et faire le trajet tous les matins, c’est pratiquement inenvisageable.Par contre un petit appartement a la retraite du côté de Leukerbad par exemple, si cela permet d’avoir le statut de résident fiscal suisse, faudra voir….Quant à changer de boulot, on peut y penser a 35 ans, mais pas comme nous a 52….
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