Salut,
oui c’est tout à fait normal. Les rendements de dividendes sont très faibles sur les indices pour plusieurs raisons :
– historiquement les rendements déclinent depuis plusieurs décennies, les entreprises préférant garder leurs bénéfices pour assurer leur croissance, racheter leurs actions ou rembourser leur dette et les actionnaires préférant, pour des raisons fiscales, bénéficier d’une hausse du cours plutôt que d’un revenu en monnaies sonnantes et trébuchantes
– les valorisations, malgré la correction entamée l’année dernière, demeurent encore et toujours très élevées, ce qui tire en bas le rendement en dividende
– les indices, en particulier le S&P 500, sont actuellement surreprésentés par les techs, à cause de longues années d’argent facile initié par les banques centrales. Les techs sont généralement assez avares en dividendes
Le PF déterminant est évidemment bien plus généreux en dividendes, puisque largement constitué d’actions sous-valorisées.
Et enfin, tu as raison, une stratégie de revenus passifs qui consiste à prélever ses dividendes (en particulier sur un ETF indiciel) est dans ce cadre largement perdante, d’autant, comme tu le dis, que ceux-ci sont taxés. Ceci est d’ailleurs un des points que je relève dans mon ouvrage.
Il est préférable d’ajouter à ces dividendes un taux de retrait sans risque du capital ET de privilégier l’achat d’actions sous-évaluées. Cela ne vaut pas dire qu’il faille totalement laisser tomber les ETFs indiciels, mais ceux-ci doivent avant tout servir dans le cadre d’une allocation d’actifs visant à diversifier ses placements.