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Étiqueté : actions, dividendes, ETF, IB, rendement annuel
- Ce sujet contient 76 réponses, 14 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Sebastien, le il y a 1 année et 9 mois.
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26 octobre 2016 à 20:12 #19280
A préciser tout de même que ceci est valable pour la Suisse. Le fisc français étant plus vicieux possible qu’ils procèdent différemment… Même si celà ne fait aucun sens à mes yeux.
27 octobre 2016 à 13:24 #19282La question qui me tarabuste vraiment c’est : est-il possible à un Suisse de multiplier ses gains en utilisant le crédit sur marge offert par IB (taux < 1%), sans encourir les inconvénients du commerçant de titre, imposé sur son gain de capital, incluant AVS. Avec IB et des titres le moindrement solides, on pourrait multiplier ses placements par 4. Des rendements réguliers de 30% deviendraient faciles à atteindre, sur le marché US.
Le fisc a une règle (Circulaire AFC 36 de 2012) concernant le financement étranger, qui semble permettre le financement en autant que les revenus générés soient supérieurs aux intérêts passifs, ce qui serait évidemment le cas.
Y aurait-t-il ici des retours d’expériences vécues?
A noter que sur IB, on emprunte sans même s’en apercevoir. Les mots « emprunt » ou « dette » sont absents. On voit simplement apparaître un signe négatif sur le total des espèces, et une toute petite facture d’intérêts.
29 octobre 2016 à 07:42 #19283Effectivement tu as raison, il faut être attentif dans IB pour ne pas emprunter, tant les taux sont bas et la « manoeuvre » facile.
Personnellement je veille toujours à ne pas dépasser mes avoir cash lorsque j’achète. C’est une règle de conduite que je me suis imposé… j’ai toujours été très prudent et c’est certainement dû à mes expériences boursières durant la décennie 2000-2010. Parfois il m’arrive de dépasser très légèrement mes avoirs, de quelques centaines de francs, mais c’est surtout parce que je sais grosso modo le montant de l’ordre que je veux passer et que je ne me casse pas trop la tête à faire des calculs d’apothicaire, étant donné la simplicité et la presque gratuité de la démarche chez IB.
Pour ce qui est de ta question, je ne peux donc te répondre par expérience, mais à mon avis il n’y a aucune raison pour que cela soit taxé au fisc ou à l’AVS, puisque c’est du gain en capital, non imposable en Suisse.8 novembre 2016 à 18:54 #19310Bonsoir,
Je voulais commencer une stratégie basée sur les dividendes d’actions US (je suis résident suisse) et je me demandais si cela en valait la peine en Suisse, vu que les dividendes y sont taxés (contrairement aux gains en capitaux). Je voulais être sûr de bien avoir compris le système de taxation suisse avant de commencer et apprécierait toute discussion à ce sujet.
De ce que j’ai compris, si je reçoit un dividende de USD 100, je serai taxé d’office à 30% – 15% par les US et 15% par la Suisse, et donc je recevrai USD 70 de dividende et j’aurai USD 30 de taxes.
Lorsque je remplirai ma déclaration d’impôts, les dividendes bruts reçus au cours de l’année vont se rajouter à mes autres revenus et je serai taxé à un taux qui dépendra de ma tranche fiscale.Si par exemple, ce taux est de 12%, je vais devoir payer CHF 12 (en supposant que le taux de change USDCHF =1).
Par contre, les 15% de taxes Suisses qui m’ont été prélevées au départ peuvent être récupérées, pour autant qu’elles atteignent le montant minimal de CHF50 par titre.
Avez-vous la même compréhension que moi ?
Merci.
9 novembre 2016 à 07:49 #19311Hello Nathan
oui c’est correct. Je précise néanmoins que même s’il l’impact fiscal est réel, il ne faut pas non plus le surestimer, surtout lorsqu’on le met en regard du potentiel de gains à long terme d’une telle stratégie. Avec les dividendes croissants on bénéficie d’une approche moins risquée que les placements en actions qui ne paient pas des dividendes et qui battent le marché en performance totale, c’est-à-dire en capital et en revenus.
N’oublions pas que la stratégie basée sur les dividendes croissants ne recherchent pas des hauts dividendes, mais plutôt des dividendes modérés qui augmentent chaque année. Leurs sociétés ne paient qu’une partie prudente de leurs bénéfices. Donc l’impact fiscal est modéré et on bénéficie aussi d’une plus-value certaine en capital, ce qui est intéressant en Suisse.
Si vous voulez baisser encore plus l’impact fiscal, il y a aussi la possibilité de recourir au Trading Auto Signal.9 novembre 2016 à 10:46 #19316Bonjour Jérôme,
je pense que les taxes ne doivent pas être négligées, surtout pour une stratégie à dividendes qui s’étalent en général sur du long terme.
Qu’en est-il des marchés FR et All ? Savez-vous si le fonctionnement des taxes fonctionnes de la même manière?
Pour une action suisse, il me semble que les dividendes sont imposés 35% au départ, mais cela peut être récupéré par la suite.
Merci.
9 novembre 2016 à 11:54 #19317il faut parcourir le sujet il y a déjà plusieurs infos à ce propos, mais la règle est toujours plus ou moins la même 15% non récupérables et entre 10-15% récupérables via taxation annuelle
pour les dividendes suisses effectivement les 35% sont récupérables lors de la taxation (seront imposés comme revenu)7 décembre 2017 à 10:29 #22513Bonjour à tous,
La perception de la fiscalité dépend beaucoup du niveau de ses revenus et plus précisément de son taux marginal d’imposition.
Si on gagne un revenu considéré comme ordinaire en Suisse, l’imposition sur quelques dividendes supplémentaires sera relativement faible et vous pourrez peut-être récupérer un peu si on vous a prélevé 35% à la source. Noter qu’un courtier étranger comme IB prélève 15% à la source sur les dividendes US mais rien pour le fisc suisse (sauf peut-être si on percevait des dividendes d’origine suisse – ce serait à vérifier).
Un résident suisse peut avoir un taux d’imposition marginal de 45% (faites l’essai sur le simulateur du canton de Vaud). Dans ce cas un dividende de $1000 sur un titre américain chez IB sera imposé 15% à la source, puis 30% additionnel lors de la déclaration de revenu.
Nous sommes loin de l’image naïve d’un paradis fiscal suisse. A quand l’instauration d’une « flat tax » à 30% TTC (sauf gain de capital) comme la France fera dès 2018?
7 décembre 2017 à 20:57 #22514On est très loin d’un paradis fiscal en Suisse. Néanmoins 45% de taux marginal me semble énorme…
8 décembre 2017 à 10:24 #22521Bonjour Jérôme,
J’aimerais bien me tromper, mais en retravaillant sur le site https://www.vd.ch/themes/etat-droit-finances/impots/impots-individus-personnes-physiques/calculer-mes-impots/#h2_vd_calculette_resultats
je crois que c’est pire encore que 45%. Pour des gros revenus de placements on dépasse 60%.
Ceci en supposant que les dividendes sont de 5%, donc une fortune égale à 20 fois les revenus .
Pour un salarié avec petite fortune (500,000) le taux marginal de 45% est atteint à 300,000 de revenu, et l’impôt anticipé de 35% n’est plus récupérable à partir de 130,000 de revenu.
A partir de 100000 de revenus de placement, ça vaudra la peine d’aller vivre sur la Côte d’Azur (sans parler du Portugal)
Mon tableau:
Les riches sont bien à plaindre… LOL
8 décembre 2017 à 13:49 #22522Bon, là tu prends quand même certains exemples hauts perchés. Je pense que ces personnes engageraient un expert fiscaliste pour optimiser leur taxation. Et en route vers les paradise papers…
18 novembre 2020 à 16:56 #408962Hello,
Je remonte ce topic dans l’espoir d’avoir quelques retours d’expérience.
J’ai maintenant un portefeuille boursier chez IB composé:
– d’actions Suisses qui payent des dividendes. La dessus pas de soucis : un impot anticipé de 35% a été retenu par IB sur mes dividendes 2020, ce qui veut dire que je n’ai perçu que 65% des dividendes théoriques. Ce n’est pas un soucis puisque le montant prélevé sera déduit de mon impot sur le revenu ordinaire. Tout va bien.
– d’une action Française qui produit du pétrole et qui est généreuse sur le dividende. Ma question porte sur les dividendes (en EUR) payés par cette société :
Je suis domicilié dans le canton de Berne, et mon broker est IB, comme déjà dit. Je n’ai encore perçu aucun dividende de cette société. Le prochain paiement de dividende a lieu début 2021.
En lisant un peu internet, j’ai l’impression qu’il faut que je contacte moi même IB pour que l’impot anticipé « réservé à la France » ne soit ‘que’ de 12.8%. Concrètement, je dois leur envoyer des documents disant les actions que j’ai avant le paiement des dividendes et je dois faire signer ces documents par l’administration fiscale du canton de Berne… Si je ne fais pas tout cela; un impot anticipé plus élevé sera appliqué sur mes dividendes Français, et il faudra à posteriori que je discute avec l’administration fiscale Française pour récupérer ce que je dois récupérer.
J’ai bon ou je suis totalement à l’ouest ?
Des retours d’experience simulaire ?
Je vais vous trouver des liens pour étayer mes propos…
A bientôt !
18 novembre 2020 à 18:00 #408963Salut
Je n’ai pas d’expérience avec les titres français sur IB. Toutefois j’imagine qu’IB jouera le rôle d’intermédiaire financier comme il le fait avec les actions d’autres pays en prélevant ce que tu dois comme personne physique, donc 12.8% selon convention avec la France.
Si d »autres lecteurs ont des expériences avec les titres français elles sont bienvenues.
18 novembre 2020 à 19:05 #408966Salut Jérôme,
Je suis un peu rassuré en lisant ça. Tu me dis que pour les autres pays, IB prélève automatiquement le « bon » taux d’impôt réservé au pays ou l’entreprise payeuse de dividende est établie.
Ca veux dire dans ton cas, si je comprend bien, qu’à aucun moment tu ne dois entrer en contact avec les autorités Japonaises pour tes titres Japonais. Tu gère tes impots avec ton canton, et c’est ça qu’on veut !
En cherchant sur l’accord France <-> Suisse j’ai trouvé ça :
L’instruction administrative française du 25 février 2005 (cf. B.O.I. 4 J-1-05) a mis en place une procédure simplifiée pour l’obtention du taux conventionnel de retenue à la source sur les dividendes (NB: 12.8%, c’est ce que la France se garde pour elle). Cette
procédure, ouverte à l’ensemble des résidents d’Etats ayant conclu avec la France une convention
contre les doubles impositions, permet l’application immédiate, par les établissements payeurs (NB : pour moi => Interactive Brokers), du taux conventionnel de retenue à la source sur les dividendes (NB: 12.8%) , sur simple production par le bénéficiaire de la distribution d’un certificat de résidence. Pour bénéficier de cette procédure, les intéressés n’ont à produire auprès de leur teneur de compte (NB: Interactive Brokers), avant la mise en paiement des dividendes de source française, que le formulaire 5000 certifié (NB: c’est un certificat de résidence) sans avoir besoin de déposer le formulaire annexe 5001 (NB: formulaire attroce, donc ouf !).Du coup pour être 100% sûr que tout est en ordre j’ai intérêt à contacter IB pour savoir s’ils ont besoin d’un certificat de résidence (ils en ont normalement déjà un) et s’ils peuvent confirmer qu’ils prendront ‘seulement’ 12.8% du dividende pour les frouzes (j’ai le droit de dire frouze, je suis Français 😉 ); de sorte que je n’aurai jamais à traiter avec l’administration fiscale Française pour récupérer un ‘trop perçu’ de leur coté .
Merci pour la réponse rapide Jérôme !
18 novembre 2020 à 19:37 #408968Oui pour assurer le coup tu peux les contacter.
Tiens nous au courant.
Et je te confirme que je ne rentre pas en contact avec le fisc des autres pays. Ce serait rigolo avec le Japon….
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