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  • #16311

    Investisseur de 36 ans, orienté valeur et dividendes, véritable « stock junkie », avec un horizon-temps de 20 ans au minimum, me réjouissant lorsque les marchés s’effondrent (cela crée encore plus d’opportunités d’achat), achetant au son des canons et vendant au son des trompettes, respectant les principes suivant (ou du moins j’essaie car je ne suis pas dépourvu d’émotions) :

    1. J’évite certains secteurs comme la peste. Ceux que je ne comprends pas (techno) et ceux qui sont trop compliqués (automobile ou aviation).

    2. Je suis un gars « micro », je ne comprends rien à la « macro ».

    3. Je pratique un buy & hold pragmatique, dans le sens où je n’hésiterai pas à me séparer d’un titre si les fondamentaux à long terme ne sont plus ce qu’ils étaient au moment de mon achat.

    4. Je ne garde que très peu de cash, le cash me servant à procéder a des acquisitions opportunistes.

    5. Je ne fais pas de trading, je n’ai ni le temps ni les compétences.

    6. Détenir de l’or est absurde. Warren Buffett d’ailleurs a très justement dit: gold gets dug out of the ground in Africa, or someplace. Then we melt it down, dig another hole, bury it again and pay people to stand around guarding it. It has no utility. Anyone watching from Mars would be scratching their head.

    7. Pour plus de EUR 50k, il vaut mieux construire son propre « fond de placement » en faisant ses emplettes soi-même plutôt que d’acheter des fonds et payer des commissions élevés a des gens gavés de sushi et de cafés latte. De plus, les fonds peuvent fermer, les managers et les politiques d’investissement peuvent changer, la transparence est souvent limitée aux 10 positions les plus importantes en fin d’exercice mais rien sur leurs allées et venues ou sur les autres positions !

    8. La volatilité est mon amie !

    9. Je ne confonds pas « entreprise » et « actions ». Une bonne entreprise, bien gérée, peut voir ses actions cassées ne valant pas le détour.

    10. J’investis dans des actions et non pas dans les produits de l’entreprise. Par exemple, je n’aime pas le tabagisme mais j’adore PM et MO.

    11. J’ai un goût prononcé pour les entreprises familiales car elles sont généralement orientées dans la durabilité. Beaucoup ont un management paternaliste et humble.

    12. « Do you know the only thing that gives me pleasure? It’s to see my dividends coming in » John D. Rockefeller (ok j’en ai quand meme d’autres ;-) )

    13. Je m’informe beaucoup et suis à l’affût de la moindre opportunité d’investissement. Mes amis virtuels sont Jim Cramer, Maria Bartiromo et Betty Liu (au grand désarroi de ma femme)

    14. Je n’investis jamais directement dans les BRIC mais par le biais de sociétés basées dans des pays développés dont une grande partie de leur revenu provient justement de ces marchés émergeants. Par exemple, le géant suisse peu connu du grand public, DKSH, qui vient d’entrer en bourse cette année.

    15. En terme de valorisation, je regarde le P/E pour les big cap alors que le regarde plutôt du côté du Price per book value pour les petites sociétés.

    #16494

    Exellente présentation birdienumnum, très complète !
    Nous avons beaucoup de points en commun : notre génération, notre aversion pour l’or, notre orientation long terme, l’amour des dividendes et des marchés qui s’effondrent. La seule véritable différence concerne la volatilité. Ce n’est pas que je l’aime pas, puisqu’elle me permet d’acheter à bon prix, mais j’ai appris qu’au delà d’un certain niveau elle me faisait faire des conneries. Quand les émotions comme la peur ou l’euphorie se mêlent au débat ce n’est jamais bon. Nous avons tous une tolérance au risque différente. Je sais qu’à partir de 20-25% d’écart-type relatif je commence à déconner.

    #16495

    Hello Jerome,

    J’ai effectivement constate beaucoup de points communs entre nous en lisant ton blog, ton approche, tes recommendations, etc…et permets moi de te feliciter pour ton site car il est evident que cela te prend enormement de temps! :-)

    Concernant la volatilite, ce que je voulais dire c’est « qu’y faut faire avec » et ne pas avoir peur d’elle. Depuis la crise financiere on est passe a la crise de la dette, de l’EUR, etc…..depuis 3 ans au moins, c’est clairement la macro qui dicte les marches et la volatilite est grande, les gens ont peur, les marches sont schizophrenes, bref…c’est du n’importe quoi mais faut faire avec et avoir suffisament de cash (et de couilles pour ces Messieurs) pour rentrer sur les marches lorsqu’ils ont corrige ou capitule (je pense par exemples a Mars 2009).

    Sinon, moi aussi je fais des conneries et je traine des casseroles depuis mes debuts (que je n’ai jamais vendues)….mon plus grand defaut est de ne pas savoir vendre a perte…je pense d’ailleurs que c’est le plus dur pour l’investisseur.

    #16496

    Merci. Oui tout cela prend du temps, mais quand on aime on ne compte pas ;-)
    Le tout est de trouver encore du temps après s’être usé au travail et garder de sa personne pour sa propre famille. Pas évident…

    C’est clair que la volatilité est à la fois amie et ennemie. Amie dans le sens où elle permet d’acheter bas et de vendre haut, mais ennemie parce qu’elle nous confronte à nous propres émotions.

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