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Tout à fait d’accord. Pas de timbre fédéral, commissions ridicules, relevé fiscal instantané et gratuit (en tout cas chez IB), choix énorme de produits, qualité des plateformes … bref les brokers étrangers sont vraiment moins chers tout en étant d’une qualité bien meilleure que les intermédiaires suisses.
Je suis d’ailleurs étonné que cette concurrence étrangère n’ait pas plus d’effet sur le marché suisse. Il faut peut-être comprendre que les investisseurs helvétiques lambdas sont frileux de placer leurs sous en dehors des frontières. Il faut dire que l’image traditionnelle, c’est plutôt que les étrangers viennent cacher leur argent chez nous, donc pourquoi on ferait le contraire… L’autre explication possible c’est les frais gigantesques de transfert de positions, ce qui rend les clients captifs de leur banque / broker.
J’ai toujours mon compte Postfinance car la gestion est gratuite et il n’y a pas de frais de garde. J’y ai encore quelques grosses positions. Mais je dois dire que quand je vois le montant des frais de transaction, ça fait vraiment mal au sac. J’essaie donc de me limiter à des titres que j’envisage de garder le plus longtemps possible. Parfois ces frais me semblaient tellement dissuasifs que j’avais presque envie d’alimenter encore plus IB mais je ne l’ai pas fait par souci de diversification. Un 3e broker, via degiro, sera donc le bienvenu.
Le pire c’est que Postfinance n’est de loin pas le pire en Suisse. Tout compris, c’est même relativement bon marché par rapport à ce qui se fait dans ce pays. J’ai vu passer les frais d’UBS par exemple (garde+transactions). C’est un véritable scandale. Quand on pense que presque tout est géré automatiquement par informatique et qu’on te prélève plusieurs centaines de francs juste pour un clic… N’importe quoi.
Alors à la fin j’ai opté pour un modèle à 449 fr! Difficile de changer sa nature quand on est un vrai frugal!
Mort de rire. L’autre jour j’ai acheté un laptop quasi dernier cri en seconde main sur ricardo pour 270 balles.
Petit truc pour IB je passe tout par l’APP Android. C’est beaucoup plus simple.
Bon je me suis fait un cadeau de Noël et après moultes réflexions je me suis quand même rabattu sur degiro comme passerelle supplémentaire, afin de diversifier les risques. Sur le papier ça n’arrive pas à la hauteur de IB mais je vous tiendrai au courant.
Je dois dire que je suis aussi dans les mêmes réflexions, à la recherche d’un troisième broker et rien ne me convient. En tout cas par rapport à IB c’est difficile de tenir la distance. Même pour degiro. Et corner n’offre presque rien sur le marché japonais.
Salut Bientôt. Toutes tes réflexions sont parfaitement exactes. Les ETFs, contrairement à la croyance populaire, peuvent être plus risqués que les actions. Je l’ai déjà mentionné maintes fois sur ce blog et sur mon e-book. Leur construction (swaps, securities lending), leur exposition (majoritairement big caps us), et le style des indices suivis (capitalisation – favorisant les titres de croissance au détriment de la valeur) créent des risques systémiques. Comme tu le dis ceci peut rappeler 2008 avec les subprimes. Comme tu le cites également, s’ils sont domicilés aux USA, il y a un risque fiscal qui s’ajoute en cas de déces, mais ceci n’est pas propre aux ETFs.
Cela ne veut pas dire qu’il faille s’en passer totalement, car dans certains cas ils sont fort utiles. Je pense notamment :
– pour les débutants : permet une diversification malgré un capital peu important
– pour les plus chevronnés : permet de prendre rapidement position sur une classe d’actifs représentant une position minoritaire du portefeuille et donc de diversifier
– pour tous : permet d’acheter des classes d’actifs qui sont plus difficilement négociables ou pour lesquelles on a moins d’affinités ou compétences (or, immobilier, obligations, actions des pays émergents, etc.)
L’important, encore et toujours, c’est de DIVERSIFIER. Pas seulement les ETFs, mais aussi (et surtout) toutes les approches. Dès qu’on a passé le cap de débutant et qu’on possède un capital de plusieurs dizaines de milliers de francs ou euros, le portefeuille se doit donc de compter des actions, en plus de quelques ETFs.
Il faut considérer ces ETFs comme une classe d’actifs à part entière. Ils ne sont pas totalement équivalents aux actifs qui composent les indices suivis. Ils possèdent des risques qui leur sont propres.
Oui j’avais effectivement pensé que tu parlais de cette entreprise 🙂
Tiens nous au courant, c’est toujours instructif ces parenthèses fiscales.
Volontiers!
Merci pour les éclaircissements Will.
Bon ca me parait quand même pas tout simple ton histoire. En tout cas y a pas mal de travail à effectuer. Je me mettrais peut-être dessus dans un an, quand j’aurai fini de mettre en place mon activité accessoire et que je ne serai plus salarié. J’aurai alors plus de temps pour me consacrer à cette idée. Ou à une autre.
Bonjour Will
Et bienvenue à toi. Tu as bien raison de t’y prendre à l’avance car malgré tout ce qu’on en dit, le système de prévoyance en Suisse n’est de loin pas la panacée. De plus, comme il te reste une vingtaine d’années, tu pourras même très certainement prendre ta retraite plus tôt.
Tu as raison d’avoir utilisé ton 2e pilier pour acheter ta maison (pour autant que tu l’aies acheté à bon prix bien sûr).
Tiens, en voilà qui investit encore dans le pétrole, c’est pas vraiment tendance et tu ne vas pas te faire des amis 😉
Je dois dire que tu as titillé un peu ma curiosité avec ton histoire de société d’investissement. Vu comme tu l’expliques ça a l’air intéressant. Toutefois cela soulève quand même énormément de questions (anonymat, double imposition, complexité à créer et gérer, etc.)
Bref, on se réjouit de relire tes expériences à ce sujet, ça peut en intéresser plus d’un.
Avec IB je n’ai qu’une valeur européenne depuis cette année, donc pas encore taxé. Toutefois, je ne verrais vraiment pas pourquoi IB procéderait différemment de ce qu’ils font d’habitude.
Pour le japon typiquement ils me taxent 15%. Je reporte ceci durant la taxation annuelle via le logiciel du service des contributions (qui complète le formulaire DA1). Ça passe alors en imputation forfaitaire et, comme pour l’impôt anticipé CH, les montants retenus sont déduits de l’impôt sur le revenu.
Oui pour assurer le coup tu peux les contacter.
Tiens nous au courant.
Et je te confirme que je ne rentre pas en contact avec le fisc des autres pays. Ce serait rigolo avec le Japon….
Hi
Je n’ai pas d’expérience avec les titres français sur IB. Toutefois j’imagine qu’IB jouera le rôle d’intermédiaire financier comme il le fait avec les actions d’autres pays en prélevant ce que tu dois comme personne physique, donc 12.8% selon convention avec la France.
Si d »autres lecteurs ont des expériences avec les titres français elles sont bienvenues.
Je vois pas trop ce qu’ils veulent faire de plus ? …
C’est à nouveau corrigé. Je crois avoir trouvé le problème. Redis-moi si ça se reproduit.
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