En ce début d'année 2023, nous avons vécu un magnifique exemple de l'effet "janvier". Les investisseurs ont tendance à être plus optimistes durant les derniers jours de l'année et cette euphorie se poursuit généralement en janvier, entraînant une augmentation des investissements dans les actions.
L'effet "janvier" n'est évidemment pas garanti chaque année et peut varier en fonction des conditions financières et économiques, ainsi que des événements mondiaux. Mais, en ce début 2023, avec de meilleurs chiffres que prévus publiés aux USA, notamment en matière d'emploi, de chômage et d'inflation, on avait les ingrédients nécessaires à une jolie progression boursière.
Les marchés et le portefeuille
Ainsi, le Swiss Performance Index a connu durant ce dernier mois une très forte rentabilité, avec 5.5%, tout comme le S&P 500 en CHF. Le portefeuille déterminant a dû se contenter d'une progression de 2.3%, ce qui est tout à fait appréciable sur une aussi courte période, d'autant que la part nette cible d'actions n'était que de 50%.
Une des caractéristiques de l'allocation tactique d'actifs, c'est de suivre les tendances. L'avantage, sur le moyen et le long terme, c'est de pouvoir maximiser la performance tout en diminuant les risques. Toutefois, sur le plus court terme, il arrive que ces tendances se renversent, comme ce fut le cas durant ce mois de janvier. Lorsque cela se produit, et en particulier lors d'un retournement haussier, cette stratégie ne peut rivaliser avec une approche buy&hold. C'est le prix à payer pour dormir sur ses deux oreilles le reste du temps (si le marché avait continué sur sa tendance baissière de l'année dernière, on aurait été soulagé d'être sorti couvert).
Je confronte en permanence les résultats issus des modèles théoriques du portefeuille, à ceux de la réalité et de mes backtests. Quand des éléments ne me donnent pas satisfaction, ou s'ils le font, mais que je pense qu'ils pourraient encore être meilleurs, je cherche des solutions pour les faire progresser. Il est bien sûr impossible d'éviter totalement d'être pris à contre-pied du marché, à moins de le répliquer parfaitement. Toutefois, j'ai quelques idées pour que ces brusques changements de tendance soient moins pénalisants pour le portefeuille à l'avenir. Si certaines d'entre elles nécessitent encore du temps de préparation, une est particulièrement aboutie. Je vous en cause d'ailleurs depuis plusieurs mois...
Actif toujours en phase de test
Le nouvel actif dont je vous parle depuis septembre aurait en effet permis de contrebalancer, du moins en partie, l'effet pénalisant de l'allocation tactique par rapport au retournement du marché. Surtout, cela aurait pu être fait tout en diminuant le risque global du portefeuille (au contraire d'une simple augmentation de la part des actions en achat-conservation, qui aurait eu le même effet, mais en augmentant la volatilité).
Malheureusement, je dois encore procéder à certains tests en phase réelle, car sa mise en place est plus compliquée que pour les autres actifs du portefeuille. Je vais donc devoir repousser une nouvelle fois son introduction. En attendant, il continue à apparaître dans le portefeuille comme "Actif en test", juste avant les réserves et liquidités.
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