Le rebond technique du marché, entamé en octobre, s'est poursuivi durant ce dernier mois, avec un gain de 3% pour le Swiss Performance Index. Le portefeuille déterminant, moins volatil, s’est contenté d’une progression, de 2%, ce qui est malgré tout très bon sur ce court laps de temps.
La rentabilité du PF depuis le début de cette année se monte désormais à -2.4% contre -13.6% pour l'indice MSCI Switzerland. La volatilité demeure à un niveau tout à fait appréciable, avec 12.2% contre près de 23.7% pour l'indice précité.
Le nouvel actif dont je vous parle depuis septembre est encore et toujours en période exploratoire. Je vais devoir repousser une nouvelle fois son introduction dans le PF. En attendant, il continue à apparaître dans le portefeuille comme "Actif en test", juste avant les réserves et liquidités. Dans l'intervalle, j'en profite pour introduire une stratégie supplémentaire...
(Ré)introduction de quelques Big Caps en Buy & Hold
Nico me demandait récemment sur le forum si je me positionnais parfois sur les grosses entreprises. Je lui ai répondu que c'était le cas principalement dans le passé, avant que je réoriente ma stratégie en 2017, faisant suite aux valorisations excessives de passablement de ces titres. Cela étant dit, sa question m'a amené à me repencher sur certaines entreprises qui avaient fait les beaux jours de mon portefeuille entre 2010 et 2017.
Une chose en amenant une autre, j'ai commencé à effectuer une multitude de backtests avec des actions de grosses capitalisations. Le but derrière cette démarche était de pouvoir constituer un petit portefeuille aussi performant et aussi peu volatil que possible, avec un panel restreint de Big Caps, conservées sur une très longue période.
J'ai fini par trouver une configuration idéale, composée de seulement quelques titres. Pris individuellement, ils sont assez volatils, mais, une fois ensemble, ils sont deux fois plus performants que le marché, avec à peine plus de volatilité. Depuis 1991, ce mini-portefeuille n'a compté que trois années négatives. Cerise sur le gâteau, il apporte des dividendes réguliers, progressant très rapidement.
Tous ces titres affichent un momentum favorable par rapport au marché. Il s'agit également d'entreprises de très grande qualité, et ce, depuis des décennies. En revanche, leur valorisation, comme celle des autres grosses entreprises actuellement, se situe au-dessus de la moyenne historique. Pour cette raison, la pondération attribuée à ces nouvelles positions, dans l'ensemble du portefeuille déterminant, demeure ténue.
Qu'est-ce qui fait qu'on devient riche et financièrement indépendant ?
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