Tel un phénix qui renaît de ses cendres…

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Aujourd’hui j’ai l’impression d’émerger après une gueule de bois d’anthologie. Là je parle de celles qui laissent des traces. Celles qui font que l'on n'est plus jamais pareil. Je vis désormais un rêve éveillé. Ou plutôt je me réveille d’un long cauchemar. C’est comme si j’avais été dans le coma pendant 20 ans et que je revenais de parmi les morts.

20 ans de travail. Et 20 ans de black-out. Un fil à peine perceptible relie le moi d'aujourd'hui au post-ado déjanté de l'époque. La connexion est toujours là. Tout est encore là. Il n'y a qu'un trou obscur derrière moi, une brèche temporelle, celle où je suis tombé lorsque j'ai touché mon premier salaire.

Crac. Tout est dit. Premier salaire. Première course du Rat. Et fin de l'insouciance. Mais aujourd'hui, 240 salaires plus tard, tout redevient clair. Je revois tous mes rêves, avec les mêmes yeux qu'autrefois. Je peux presque les toucher même désormais.

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. Jamais cette maxime n'a sonné aussi juste. J'ai lâché beaucoup de plumes au travail durant de nombreuses années, je me suis parfois mal nourri, j'ai très souvent mal dormi, j'ai porté de gros fardeaux sur mes épaules, le tout sans trop prendre attention à ce que me disait mon corps. J'ai été très souvent à la limite de ce qu'il pouvait supporter. Trop souvent. Et à 3 ou 4 reprises il a bien failli lâcher.

Mais tout ceci est terminé. Non pas que je ne travaille plus. Ceci est pour (un peu) plus tard. C'est fini parce que le sale gamin de l'époque est de retour. Il a repris possession de la machine et il compte bien la remettre d'aplomb pour en profiter encore de très nombreuses années.

LIRE  Les déterminants de la richesse : la science au service de l'indépendance financière

En route pour la joie.

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4 réflexions sur “Tel un phénix qui renaît de ses cendres…”

  1. Laurent Martin

    Bonjour Jérôme,

    Qu’est-ce qui a fait que le « gamin de l’époque » a repris les commandes, pourquoi aujourd’hui et qu’est-ce que cela va changer jusqu’à votre indépendance financière?

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    Cela a été un lent processus qui a commencé il y a 2 ans environ. Plusieurs évènements personnels importants désagréables se sont produits successivement. Ils m’ont amené à remettre en question de nombreux points dans ma façon d’appréhender le monde. Cela ne change absolument ma quête vers l’indépendance financière, bien au contraire. C’est la seule voie qui soit correcte en ce qui me concerne. Je reviendrai prochainement avec une nouvelle série d’articles consacrée à la Rat Race qui va dans ce sens et qui éclairera le sujet. Le chemin vers l’indépendance financière ne se limite pas juste à une question d’argent ou à être rentier, cela va bien plus loin. C’est une philosophie de vie.

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    Bel éclairage sur ton parcours, j’aurais été curieux d’en savoir plus sur le type d’épreuves que tu as dû surmonter ces dernières années, mais si c’est trop personnel je comprends et respecte ta discrétion.

    Ce qui m’attriste quand tu parles de ces 20 dernières années, c’est que j’ai l’impression que le monde professionnel n’est pour toi qu’une geôle, un milieu nocif et castrateur, ou dans le meilleur des cas une mauvaise épreuve séculaire à traverser et vite oublier.

    Personnellement, je me réjouis énormément d’atteindre un jour l’indépendance financière, mais j’essaie néanmoins de profiter autant que possible de ces années de travail et relativiser voire de rire des soucis ou conflits que j’y rencontre. Rien n’est que noir ou blanc dans la vie et la traversée du désert peut s’avérer magnifique si l’on essaie de profiter du chemin plutôt que de serrer les fesses en ne pensant qu’à la retraite qui viendra nous libérer. Je refuse d’être un prisonnier, je suis libre de mes choix et les assume.

    Et le chemin est tellement plus beau quand de doux dividendes tombent du ciel régulièrement. Même pas besoin de parapluie!

    Je te souhaite une bonne route et de profiter du voyage

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      On est parfaitement en ligne. C’est bien le voyage lui même qui vaut la peine. La ‘retraite’ elle même n’est rien de plus qu’un passage mais pas un but en soi.
      Je te rassure tout n’était pas noir et ne l’est pas encore aujourd’hui. J’ai des collègues sympas et il y a même certains côtés de mon job qui me plaisent.
      Neanmoins tout est question de quantité et d’équilibre. Je trouve que mon travail a toujours beaucoup trop débordé sur ma vie privée. J’aligne des heures pas possible ce qui fait que je n’ai plus le temps voire même parfois l’envie de faire ce que j’aime, avec les personnes que j’aime. Cela va mieux maintenant que par le passé, grâce à l’indépendance financière en partie atteinte, mais ce n’est pas encore assez à mon goût. Et quand on commence à goûter à la liberté, on en veut plus

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