Prise de position sur le marché : et si la patience était un art ?

Dernière mise-à-jour : 31 décembre 2016

Même les traders les plus novices le savent : pour gagner en bourse, il faut être patient.
Mais en pratique, cela demande un certain temps avant d’être capable d’attendre…

Comment la patience pourrait-elle être comparée à de l’Art ?

L’Art a pour particularité de s’exprimer de bien nombreuses façons.

Et si l’on y réfléchit un peu, on pourrait presque dire que l’Art est partout et pas seulement dans le cinéma, le théâtre, ou la peinture.
On dit par exemple souvent que cuisiner est un Art, et nul doute que les palets des plus fins gourmets (et même les nôtres) seront tout à fait d’accord avec cette affirmation.
Il faut une certaine habileté pour réussir un plat compliqué et faire ressortir ses saveurs.
Bien entendu, une telle compétence ne peut s’acquérir qu’avec beaucoup d’exercices pratiques.

En trading, la patience fonctionne un peu de la même façon.

Vous pouvez être un modèle de patience dans la vie quotidienne et vous transformer en une sorte de monstre d’impatience devant votre écran, dès lors que vous voulez ouvrir une position.
Mais à force de pratique, la maîtrise de la patience donnera aussi « plus de saveur » à votre trading : moins de stress (ou devrais-je dire d’anxiété, pour certains), un esprit plus clair, et une capacité d’interprétation des graphiques largement améliorée.

Du coup, vous en tirez forcément plus de profits…

Pourquoi est-ce si difficile d’être patient en bourse ?

Pour certains, apprendre à être patient en trading peut devenir un véritable enfer.

L’envie de gagner rapidement de l’argent est d’ailleurs souvent la cause directe de ce problème.
La bourse permet de gagner de l’argent, et ceux qui se lancent dans l’aventure veulent doubler leur salaire en seulement quelques heures.
Ils prennent alors des risques démentiels, sont particulièrement agressifs dans leur façon de trader, et n’hésitent pas à tenter leur chance avec un effet de levier x 3.000.
Bien sûr, j’exagère, mais c’est volontaire.

Créer et gérer un portefeuille d’actions, c’est un peu comme affiner un bon fromage, ou laisser vieillir un bon vin : il ne faut pas faire n’importe quoi et on doit toujours attendre le bon moment avant de déguster ces chefs-d’œuvre de la gastronomie (oui, on parle beaucoup de cuisine aujourd’hui…).
Aucun propriétaire de domaine n’aurait l’idée de lancer son vin sur le marché avant le temps minimum requis sous prétexte qu’il veut faire des bénéfices.

Donc en bourse, c’est pareil : il faut parfois attendre pendant plusieurs jours (semaines ? Mois ? ), avant de repérer une opportunité d’achat (ou de vente) sur les valeurs qui nous intéressent.

Alors, pourquoi se précipiter et risquer d’acheter au mauvais moment ?

La position « cash » :

Vous connaissez la position d’achat, la position de vente, mais peut-être ignorez-vous ce qu’est la position cash.

C’est pourtant très simple : c’est lorsque vous laissez votre argent sur votre compte, pendant que vous attendez un signal.
Pas parce que vous n’êtes pas là, pas parce que vous avez peur de perdre, pas parce que vous ne savez pas quoi faire, mais parce que vous êtes malin.

Quand enfin arrive le signal tant attendu, vous n’avez plus qu’à ouvrir une position avec l’argent que vous avez patiemment gardé, alors que nombreux seront ceux qui auront perdu de l’argent en essayant de trader n’importe quand.

Savoir patienter est donc tout un art, mais celui-là peut aussi vous faire gagner beaucoup d’argent…

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19 réflexions sur “Prise de position sur le marché : et si la patience était un art ?”

  1. Martin l'investisseur autonome

    Excellent article Sylvain!

    C’est tellement vrai qu’en Bourse mieux vaut de rien faire que faire n’importe quoi. Il faut être exigeant sur les prérequis d’une prise de position sur un titre.

    Bien sûr, plus on sera exigeant moins seront nombreuses les opportunités d’investir de façon intelligente. De là, l’importance de développer une patience à toute épreuve, une patience payante à long terme.

    Martin

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    Bonjour,

    c’est vrai que la patience est mise à rude épreuve sur les actions en End Of Day. C’est peut-être pour cela que le trading intraday sur le Forex a tant de succès.

    Mais ce qui est encore plus dur c’est de ne pas être trop pressé de revendre.

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    Personnellement, bien que totalement étranger, et hermétique, à tout ce qui se rapproche de près ou de loin au trading, j’envisage la patience sur une durée bien supérieure à ce qui est évoqué dans l’article.

    Mon horizon de placement et très majoritairement supérieur à 3 ans. Dans la mesure où je me porte acquéreur d’entreprises qui ont des problèmes temporaires ou que Mr le Marché ignore copieusement, le temps est mon allié à condition que je lui fasse confiance…

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      Martin l'investisseur autonome

      Tellement vrai Étienne!

      Le temps est vraiment l’allié de l’investisseur à long terme.

      Dommage que l’investisseur moyen soit trop pressé et irrationnel. Malheureusement, il ne tirera jamais profit de l’avantage énorme du temps pour un investisseur autonome gagnant.

      Martin

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    Michel,

    je ne prétends absolument pas être devin et je vis pourtant très bien avec la manière dont j’investis….sans pour autant investir dans des sociétés en croissance.

    Dans ma façon d’investir, et je n’ai rien inventé, d’autres le font mieux que moi depuis plusieurs décennies, le temps est nécessaire et cela me convient très bien.
    A l’heure où tout va très vite, je milite ardemment pour rétablir une échelle de temps un peu plus rationnelle et cohérente en ce qui concerne l’investissement en action.
    J’investis dans des entreprises, leur échelle de temps, donc la mienne, n’est ni la nanoseconde, ni la journée, ni même le mois. Quel entrepreneur serait assez fou pour gérer à vue, semaine après semaine, sans vision à long terme, son entreprise ?

    Enfin, si tu n’as pas confiance un minimum en toi, et dans tes choix d’investissement, effectivement tu ne pourras pas survivre longtemps en bourse.
    Je crois qu’il faut avoir confiance en soi et ignorer prodigieusement tout ce qui se passe autour de soi, y compris les avis bienveillants ou non, pour pouvoir durer dans ce monde.

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      Etienne,

      je suis tout à fait d’accord qu’il faut ignorer les gesticulations autour de soi et que les entreprises ont un horizon plus lointain (bien que certains ratios boursiers soient de plus en plus considérés au détriment du long terme).

      Pour moi, les actions de qualité introduisent un biais haussier, mais, au global, elles suivent les mêmes règles que d’autres actifs financiers (pétrole, cuivre, maïs, or, indices). Et, avec l’analyse technique, on peut trader à des intervalles aussi petits qu’une minute.

      Quand une action s’apprécie de 20% sur un an, elle aura parcouru bien plus en intraday. Il est donc possible, à court terme de gagner beaucoup plus.

      Et ce qu’il y a de super, c’est qu’on peut utiliser les mêmes indicateurs !

      Alors, bien sûr, si on a 1 milliard en bourse, on ne fera pas pareil.

      Quand je parlais de confiance, c’était par rapport à l’espérance d’un redressement. Avec des indicateurs bien choisis, le redressement on sait quand il arrive. Je dirais même plus, le mieux c’est de ne s’intéresser qu’aux actions qui montent, de façon à surfer toujours sur une vague ascendante.

      Je crois que vous cherchez des raisons rationnelles pour investir. Ce n’est pas la peine. Il vaut mieux utiliser ce qui fonctionne. Les outils qui permettent à certains traders particuliers de gagner plus que le salaire d’un ingénieur en une journée fonctionnent avec les actions. Je ne vois pas pourquoi il faudrait se préoccuper de comptes de résultats ou de bilan. Laissons cela aux experts comptables.

      Encore une fois, je me place dans la situation du lecteur qui n’a pas 1 milliard en bourse.

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    Je cherche effectivement des raisons rationnelles pour investir dans des entreprises.
    Cela me convient très bien et je peux te garantir que cela fonctionne, pour moi, mais pour plusieurs centaines d’investisseurs, et ce depuis un siècle.

    C’est bien joli de gagner un salaire en un jour mais quelle est la reproductibilité d’une telle technique sur un horizon à long terme ?
    Quand je parle long terme c’est en décennie que ça se compte.
    Nous pouvons lire beaucoup de choses sur le trading mais très concrètement, as-tu des noms d’investisseurs reconnus qui réalisent des performances honorables sur 15 ou 20 ans minimum ?
    Concernant l’analyse fondamentale et le value investing, je peux de te citer sans chercher près de 20 noms d’investisseurs (et ce ne sont que les connus) qui réalisent au moins 15%/ an pendant 20 ans.

    Depuis 5 ans, un singe aveugle aurait gagner de l’argent en bourse, il convient d’apprécier les choses sur des durées plus longues justement pour éviter de tomber dans la facilité et dire que telle ou telle technique/stratégie fonctionne.
    Ne jamais oublier que « c’est quand la même se retire, qu’on voit ceux qui se baignent nus ».

    Je ne sais pas si c’est le lieu pour ré-ouvrir un débat vieux comme la bourse sur l’analyse fondamentale et l’analyse technique mais, à titre personnel, je me place en tant qu’entrepreneur-investisseur, je me contrefiche des tendances, de tout ce qui a besoin d’une lettre grecque pour exister, de tout calcul qu’un élève de primaire ne sait faire ou qui nécessite l’utilisation d’outils compliqués.

    Chacun doit trouver sa voie et ce qui lui convient. Moi ce qui me convient est justement d’ouvrir un bilan pour savoir et comprendre si j’investis dans de la paille ou dans de la pierre.

    L’essentiel, pour tout le monde, étant de passer de bonnes nuits…

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    Etienne, l’écrit à du mal (beaucoup de mal) à faire passer le non verbal, donc sachez que mes interventions sont dénuées de critique et agressivité ou tout autre mauvais sentiment. Votre position est tout à fait respectable et ce que vous dites est fondé. C’est votre vision des choses et elle est justifiée. Mais je vous taquine pour titiller les lecteurs et leur donner l’envie d’aller au delà des apparences. Vous savez, parfois il suffit de changer d’angle de vue pour voir les choses différemment.

    C’est vrai que c’est un très vieux débat : analyse fondamentale contre analyse technique. Mais c’est un débat biaisé (et gagné par l’AT).

    D’une part, en ce qui concerne les 20 (et plus) investisseurs qui ont réalisé 15% par an sur 20 ans, on peut penser qu’il y a un biais du survivant. Combien ont échoué ? Et si un singe est aussi efficace, qu’en penser ? Tous les gagnants ont joué.

    Je dis que le débat est biaisé parce que cela n’intéresse pas les lecteurs. Qui veut attendre 20 ans ? Et en partant de combien ? 10 000 euros ?
    Tout le monde n’est pas Warren Buffett.

    Je pense qu’on investit avec l’analyse fondamentale quand on gère un GROS portefeuille, puisqu’on ne peut pas faire autrement.

    Ensuite, le recordman des gains les plus rapides est, je crois, Dan Zanger, et c’est avec l’analyse technique (associée à des entreprises exceptionnelles – sur un laps de temps).

    Et puis rien n’empêche d’associer analyse fondamentale (ou plutôt valeurs de qualité) et analyse technique pour le meilleur des deux.

    Par contre, ce que l’analyse technique peut offrir (je ne dis pas que c’est facile – par contre cela n’a jamais été aussi facile) c’est de permettre à plein de gens qui n’ont pas le niveau de lire un bilan ou un compte de résultat, de gagner leur vie en tradant. Ce n’est pas si difficile que cela de suivre deux courbes qui se croisent sur un écran, vous savez :-).

    Bien que je ne sois pas un philanthrope, j’aime bien aider les gens qui veulent s’en sortir. Et je dis, qu’à force de travail et d’abnégation, quelques indicateurs niveau 6ème peuvent les aider à peut-être, un jour, pourquoi pas, vivre du trading. Les plus acharnés au travail y réussissent. C’est comme dans toute activité humaine : avec les mêmes cours certains ont 18/20 en maths et d’autres 3/20.

    Mais je suis d’accord avec vous qu’investir sur des actions de qualité, à long terme, est plus rémunérateur que le Livret A ou l’assurance-vie. Mais moins que l’immobilier, en tout cas pour Monsieur Toulemonde qui n’a pas les fonds pour investir autant.
    Aujourd’hui, sans apport ou presque on peut, en travaillant un peu, se dégager 1000 euros par mois avec un bien immobilier. Allez faire pareil en investissant sur des actions de qualité avec un aussi petit capital.

    Or l’immobilier c’est du travail : il faut chercher, faire des travaux ou les faire faire, trouver des locataires, etc. Pratiquer du trading intraday, cela prend du temps, mais c’est plus simple.
    Et même si certains gagnent ainsi 120 000 euros certains jours, ce qui est très exceptionnel, je crois que beaucoup se contenteraient de 200 euros. Et le truc magique avec le trading c’est qu’il suffit d’augmenter son capital pour gagner plus ! Travailler autant pour gagner plus ! Wouahh !

    Moi je trouve cela plus réconfortant que d’attendre 20 ans. Tout le monde n’a pas 500 keuros à placer en bourse.

    Un mot sur la rationalité dans le trading : quand vos indicateurs vous permettent de gagner 80 pips sur le Dax dans la journée, c’est très rationnel. C’est même mathématique.
    Et ces 80 pips c’est 80 euros, 800 ou 8000 ou plus. J’en connais un paquet qui s’en contenteraient :-).

    L’analyse fondamentale, elle se base sur l’actualisation des revenus futurs de l’entreprise + les dires des dirigeants et des contrôleurs des comptes + une lecture de l’avenir…
    L’AT porte sur du factuel : l’action des prix et leur décomposition fractale et leur décomposition en composantes cycliques. On fait la même chose avec les ondes et, ma foi, cela marche pas trop mal.
    Sauf que pour le trading c’est beaucoup plus simple :-)..

    Bon, j’espère ne pas vous avoir trop énervé… J’aime bien prendre le contrepied 🙂 🙂

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    Tout d’abord Michel, je n’ai jamais dit qu’il fallait attendre 20 ans pour gagner de l’argent. Le plus important est surtout de ne pas en perdre !
    J’ai parlé d’un horizon de temps aussi long pour mettre en avant la reproductibilité d’une méthode d’investissement qui nous permettra d’être toujours en vie dans 20 ans.
    Enfin, je rencontre chaque jour des personnes que cela intéresse, qui ont des moyens modestes, qui ont le désir d’apprendre et de progresser dans le cadre du value investing. Et ça ce n’est pas virtuel.

    « L’analyse fondamentale, elle se base sur l’actualisation des revenus futurs de l’entreprise + les dires des dirigeants et des contrôleurs des comptes + une lecture de l’avenir… »
    C’est une façon de voir les choses mais ce n’est pas nécessairement la vérité, ce n’est en tout cas pas totalement comme cela que je procède.
    Laissons la lecture de l’avenir aux diseuses de bonne aventure.

    « L’AT porte sur du factuel : l’action des prix et leur décomposition fractale et leur décomposition en composantes cycliques. On fait la même chose avec les ondes et, ma foi, cela marche pas trop mal. »

    Vous me permettrez de mettre en doute cette dernière phrase. Pour moi ce qui est factuel, c’est la bouteille de Coca qui est dans mon frigo, l’Iphone qui est dans le sac de ma femme, mon assurance chez Axa et le sac à main Louis Vuitton qu’on a acheté pour mamie.
    Derrière, des entreprises, des entrepreneurs, des salariés, des investisseurs.
    Dans le monde réel, celui de l’entrepreneuriat (la bourse n’étant qu’un lieu d’échange d’une fraction du capital des entreprises), tous les jours des entrepreneurs-investisseurs achètent ou vendent d’autres entreprises, des filiales, des actifs, des participations en se basant sur de l’analyse fondamentale et surtout sur du bon sens.

    Etre capable de donner une valeur à un business et l’acheter à un prix bien inférieur : c’est du bon sens paysan, cela ne va pas chercher plus loin.
    C’est ce que tout le monde fait pendant les soldes, ni plus ni moins. Nous n’avons rien inventé.

    Quoi qu’on en dise, le travail est nécessaire dans toutes les manières d’investir (bourse, immobilier). Croire que l’on peut réussir sans rien faire est utopique et surtout dangereux.

    Ne vous inquiétez pas Michel, je ne suis ni frustré, ni énervé. Heureusement, nous vivons en démocratie et chacun est libre de penser comme il l’entend.

    Le plus important est que chacun agisse en accord avec lui même et dorme sur ses deux oreilles.

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      Bonjour Etienne,

      moi aussi j’admire les entrepreneurs (pas tous – certains vendraient leurs parents), mais on ne parle que de ceux qui réussissent. Il y en a des milliers, surtout en France, qui se cassent la gueule. Quant aux pratiques des grosses boîtes…

      J’ai eu moi-même ma période Analyse Financière (j’ai des diplômes) et j’avoue que découvrir les entreprises du Nasdaq a un petit goût d’exotisme. Il est difficile d’analyser tout seul le business d’une entreprise, à moins de regarder dans le passé et dire : « ce sera pareil dans l’avenir ». Mais je concède que la qualité du business model de certaines en font des champions.

      Cependant, sur le court terme, l’AT est très efficace. Et quand on allie AT et AF c’est encore mieux.

      Quant au bon sens paysan je suis tout à fait d’accord avec vous. Ce que je dis en plus c’est que l’AT permet aussi de sélectionner les meilleures actions, plus rapidement.

      Prenons Montupet. Fondamentalement je ne sais pas ce qu’elle vaut. Par contre, de fin 2012 à mi 2014 elle a connu une hausse de 700% environ. Durant toute cette période il y avait des indicateurs montrant cette tendance, son début et sa fin. Je n’ai pas pris d’exemples américains encore plus énormes. Juste une petite française.

      Je ne dis pas qu’on peut entrer avant que cela commence, mais une fois que la tendance est établie, on la suit. Et, si en plus, on le fait sur toutes les tendances en cours, on surfe sur les tendances.
      Je ne dis pas que c’est facile et sans travail et que tout le monde peut le faire, mais, une chose est sûre, c’est que tout le monde peut avoir ces outils. Ce qui n’était pas vrai il y a 20 ans.

      Bonne soirée !

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    Et bien on peut dire que vous tombez dans le mille avec Montupet. C’est typiquement une entreprise qui entre (enfin plutôt entrait) dans le radar des investisseurs value ces dernières années.
    A vrai dire tout le secteur des équipementiers autos a constitué une mine d’or ces dernières années.

    Pour la petite histoire, même si je n’adhère pas à titre personnel, une dernière étude value sur la performance de différentes stratégies montre que les meilleures performances sont établies par une combinaison force relative à 6 mois (analyse technique) + décote sur la valeur net comptable (Price-to-book, analyse fondamentale).

    La boucle est bouclée….

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    C’est excessivement simple Michel.
    C’est avant tout une question de valeur…et de bon sens paysan.

    1) J’investis dans des entreprises, cela ne va pas chercher bien plus loin que cela. Aussi, si la bourse était fermé pour 6 mois, cela ne me dérangerait pas outre-mesure.
    Pour moi, une action n’est pas un bout de papier ou un graphique, c’est un titre de propriété, une partie du capital d’une entreprise (c’est d’ailleurs la juste définition d’une action).

    2) Acheter un billet de 1€ au prix de 50 cents, c’est suffisant explicite pour moi pour ne pas avoir à chercher plus loin.

    Cette manière d’investir fait sens, cela fonctionne et je dos très bien. What else ?

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    Savoir attendre….
    Selon l article d un économiste paru dans http://www.letemps.ch , sa conclusion était que vu l incertitude des marchés , il fallait savoir attendre avant d entreprendre des opérations boursières , l avenir étant tout ce qu il y a de plus incertain. et même retirer l argent de ses comptes bancaires , et garder le cash chez soi ….
    Conclusion motivée par le fait que souvent l intérêt placé sur des comptes d épargne , dans différentes banques rapportait moins que les frais décomptés , surtout si l on disposait d une carte de crédit maison
    Par exemple pour un placement de CHF 25.000.-
    http://www.comparis.ch a établi une comparaison sur ce sujet qu on peut lire en ligne
    Quelques bonnes affaires tout de même : Total avec frais et intérêts
    Gains de quelques francs obtenus chez POSTFINANCE , Banque MIGROS ,
    COOP , RAIFFEISEN dans certaines conditions – et vous serez débiteur chez ZKB , UBS et Credit Suisse ….

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    Martin l'investisseur autonome

    Chers Michel et Étienne, lire votre échange de bout en bout révèle la seule certitude que je connaisse à propos des investisseurs/traders à succès, ils sont indépendants d’esprit et croient fermement à leur méthode d’investissement.

    Et vous savez quoi, c’est parfait comme cela. Ayons du succès chacun à notre façon, il y a de la place pour tous dans le formidable monde de la Bourse.

    Bonne continuation messieurs…

    Martin

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      Martin, ce qui est bien en bourse c’est que tout le monde peut créer sa méthode. Il y a de la place pour tout le monde, surtout avec les valeurs de qualité. Après tout, jouer sur des actions qui montent quasiment toujours en moyenne c’est plutôt rassurant.

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