Clorox (NYSE:CLX), +7,56% vendredi

Quelle semaine ! Alors que l'Egypte était enfin libérée de Moubarak vendredi, Clorox en a profité pour faire un bon de 7.56% ! Pas mince pour une entreprise de produits ménagers, investissement de "papy", avec une volatilité de seulement 9.63%. Ca faisait quelques temps que nous l'avions en position acheteuse, nous voilà donc récompensés. Le milliardaire Carl Icahn y a pris en effet une participation de 9.08%, estimant comme nous que l'action était sous-évaluée.

Clorox, c'est vraiment le type de business ennuyeux, ringard et relativement simple. Quelques produits de nettoyage, des cosmétiques et le cas est réglé. Un tout petit peu de "high tech" quand même avec le iRobot Scooba, robot nettoyant pour les sols. Clorox compte 7600 employés et est active depuis 1913. Ca c'est du développement durable... L'avantage de ce type du business c'est qu'il est bien à l'abri des crises.

Clorox offre un dividende à long terme intéressant de 3.08%, avec surtout un taux de croissance des distributions de 14.23%, ce qui est fort appréciable. Le dividende n'a cessé de progresser depuis 34 ans et malgré tout ça le taux de distribution est à peine supérieur à 50%, ce qui laisse une bonne marge de manoeuvre à la société en cas de passage difficile.

Cette semaine nous avons aussi acheté Coca-Cola, suite à l'ajustement de notre algorithme pour mieux nous protéger contre les fluctuations des monnaies. Avec l'aide de ces deux titres, mais aussi de nos autres positions qui ont bien performé dans l'ensemble et du dollar, la profitability de notre portfolio est remontée à -2.23% depuis février 2010. Nous  avons toujours un petit retard sur le marché, mais la situation est en nette amélioration. Surtout, la volatilité du portfolio est très bonne, à seulement 10.93%.

En prenant l'euro comme monnaie de référence, la volatilité est supérieure, à 15.95%, mais la rentabilité l'est aussi, à 5.74%, également légèrement sous le marché. Le ratio de Sharpe de notre portfolio et du CAC 40 sont pratiquement identiques. Du côté des revenus, rien de neuf par contre, mais nous ne sommes pas encore rentrés dans la "saison" des dividendes.