Dernière mise-à-jour : 25 juillet 2020
De plus en plus de membres des générations X et Y, lessivés par le monde du travail actuel, s'orientent vers des solutions qui leur permettent de devenir financièrement indépendants (early retirement). C'est ainsi que de nombreux sites Internet et ouvrages sur cette thématique ont fleuri un peu partout depuis le début de ce siècle. Il y a eu le livre au titre très commercial, La Semaine de 4 heures, mais dont l'application est peu réaliste. Il y a eu aussi le populaire Tout le monde mérite d'être riche, avec des principes simples et applicables à quiconque. Stratégies pour devenir rentier en dix ans va plus loin dans le concept en donnant plusieurs pistes fiables en matière d'investissement. Mon E-Book complète ce tableau en se focalisant principalement sur les revenus tirés des dividendes.
Early Retirement Extreme
Jacob Lund Fisker, avec son livre Early Retirement Extreme, est certainement celui qui a poussé le plus loin cette démarche. Avec sa méthode vous pourriez être en mesure de prendre votre retraite en cinq ans seulement. Son mouvement a commencé en 2007, et quelques-uns de ses disciples commencent déjà à prendre leur retraite. Jacob Lund Fisker estime que toute personne gagnant pratiquement n'importe quel niveau de revenu dans le monde développé peut prendre sa retraite en quelques années seulement, à condition réduire ses dépenses, épargner et transformer l'épargne en revenus passifs.
Jacob se situe à des niveaux encore inégalés d'existence économe, puisqu'il vit avec seulement 7'000 $ par année. Il ne mange jamais au restaurant et cultive une partie de sa propre nourriture en utilisant un jardin potager. Aucun de ses concepts d'early retirement n'est révolutionnaire. De nombreux étudiants les appliquent en effet déjà pour économiser de l'argent. Jacob se propose juste de continuer à vivre comme l'un d'entre eux. En vivant à bon marché et en gagnant autant d'argent que possible, on peut prendre sa retraite plus rapidement, non seulement parce que l'on a plus d'argent mais surtout parce que l'on a besoin de moins d'argent pour maintenir son mode de vie. C'est aussi un des principes que j'applique dans mon E-Book.
Une réduction massive des dépenses
Analysons maintenant un cas extrême d'early retirement, à la manière de Jacob. Si vous gagnez $ 50'000 par an et économisez 80% de votre revenu, avec un taux annuel de 5% de rendement, dans six ans votre magot aura une valeur d'environ $ 289'000. C'est modeste, mais comme vous avez réduit vos dépenses à 20% de votre revenu, vous pouvez vous contenter de moins d'argent durant votre retraite, et ce pécule devrait durer pour le reste de votre vie.
Vos dépenses sont si basses que vous avez besoin de retirer seulement 3,5% de vos $ 289'000 par an. Cette somme va durer aussi longtemps que vous pouvez obtenir un taux de rendement réel de plus de 3,5%, plus taux d'inflation. Bien que cela puisse être difficile si l'argent est investi dans des bons du Trésor à des taux historiquement bas aujourd'hui, ce rendement n'est pas impossible pour ceux qui savent comment investir dans l'immobilier, les actions et les obligations.
Mais pourquoi vivre avec si peu
Jacob Lund Fisker suggère de repenser notre besoin illimité de consommer. Il prône un mode de vie simple où le bonheur ne repose pas sur la consommation. Par exemple, il recommande d'apprendre à vivre sans air conditionné, déclarant que le corps peut s'adapter à des températures extrêmes. Si vous habitez proche d'où se situent vos activités, comme votre travail par exemple, vous réduisez aussi vos dépenses de manière significative. Vous pouvez également préférer un mode de transport économique comme la marche, le vélo et les transports publics. Si ce n'est pas possible vous pouvez toujours opter pour une voiture à petite cylindrée qui ne consomme pas beaucoup.
La plupart des gens achètent en permanence des objets inutiles qu'ils ne font qu'empiler dans leur maison. Les garages ne servent plus à garer des voitures, mais à stocker ces souvenirs de dépenses futiles d'un jour. En fin de compte, on paie un loyer exorbitant pour accumuler des affaires qui ne servent à rien et qui pourraient même apporter de l'argent si on les revendait. Les possessions coûtent cher, prennent de la place, demandent de l’entretien, peuvent être volées et sont difficiles à s'en débarrasser.
Si vous voulez vous rendre service, vendez immédiatement aux enchères sur Internet tout objet que vous n'avez plus utilisé depuis plus de six mois. Utilisez la règle 1 in / 2 out. Pour chaque objet qui rentre (achat ou cadeau), sortez-en deux (vente, don ou débarras). Enfin, avant tout achat, établissez une liste. Lorsque l’objet que vous convoitez est sur la liste depuis 30 jours et que vous le voulez toujours, allez-y ! Cela vous évitera de nombreux achats compulsifs.
Marketing
Si un produit a besoin de publicité pour vous convaincre qu’il est bon pour vous, alors méfiez-vous. Les gens sont devenus esclaves des dernières technologies, car elles sont un signe extérieur de richesse et d’appartenance à la société. Mais vous apportent-elles réellement une meilleure qualité de vie ? Aujourd'hui, plutôt que de se focaliser sur l'utilité et la qualité d'un produit, on n'est malheureusement plus attentifs à la marque, au design et à la mode.
Développez vos compétences
Au lieu de payer quotidiennement pour les transports, la garderie d'enfants, des plats pré-cuisinés ou une femme de ménage, vous pouvez construire un ensemble de compétences qui vous permettent de répondre directement à ces besoins. Pourquoi travailler pour payer quelqu'un qui travaillera à votre place ? Il n'est pas nécessaire d'avoir un gros revenu pour acquérir l’indépendance financière. Il est tout aussi possible de développer les compétences nécessaires pour s’en passer. Passez donc d’une position de consommateur à celle de producteur. Si vous n'agissez pas de la sorte, quel que soit le niveau de vos revenus, celui de vos dépenses tendra à s’en rapprocher. Sans la sagesse pour définir des limites, la consommation occupe en effet tout l’espace disponible.
D'une certaine façon Fisker,avec son early retirement, est le contraire de Tim Ferriss. Dans La Semaine de 4 heures Ferriss a préconisé «l'externalisation», afin de vous donner plus de temps pour faire les choses que vous voulez. Fisker pense au contraire que la solution est d'inverser l'externalisation des compétences ordinaires de la vie et progressivement internaliser les compétences qui ont été acquises antérieurement sur le marché.
L’indépendance financière commence par l’indépendance tout court
Sans libre arbitre, on agit comme des moutons, on veut faire socialement bonne figure et on consomme des futilités. Dans son best seller Père riche, père pauvre, Kiyosaki nous explique que le système éducatif, avec ses récompenses à la performance (les notes), nous a appris à nous insérer bien sagement dans le monde professionnel, de devenir de très bons employés et donc de gros consommateurs. Par contre il ne nous enseigne jamais comment devenir de très bons employeurs et comment bien consommer ! En pratiquant de la sorte, on nous encourage à rester dans le système, la Rat Race, cette course au travail et à la consommation.
Le paradoxe, c'est que plus un salarié a du succès, moins il peut consacrer du temps à sa famille. Au contraire, plus un investisseur a du succès, plus il a du temps ! La liberté financière, c’est donc d'avoir à la fois l’argent et le temps de vivre pour soi. Un emploi salarié et le patron qui va avec ne vous donneront jamais cette liberté. Le salarié ne réalise pas que l’on puisse vivre des revenus d’un capital, qui ne dépendent pas, contrairement au travail, du temps qui y est consacré. Très souvent celui qui gère un capital gagne à ne rien faire et rester sage.
Early Retirement : quel est votre salaire horaire réel ?
Les auteurs de Your Money or Your Life proposent de calculer votre salaire horaire réel, tenant compte non seulement des frais d'acquisition du revenu, mais aussi du temps consacré directement ou indirectement à votre activité de salarié. Vous devez commencer par déduire de votre revenu net vos frais de transport, le coût de vos repas au restaurant, de vos vêtements de travail, le montant dépensé à vous détendre après une dure journée, pour soigner une maladie lié à votre emploi et même certaines vacances que vous ne prendriez pas en tant normal (cures balnéaires anti-stress)… la liste peut être longue.
J’en parle dans mon E-Book, selon les situations, environ 10 à 30% du salaire net est dépensé en frais d’acquisition du revenu. J’ai personnellement comparé le montant de mes dépenses professionnelles à mon revenu net et j’atteins grosso modo les 20%. Cela signifie que je travaille un jour sur cinq pour couvrir les frais inhérents à l’acquisition de mon revenu.
Temps consacré à l’activité salariée
En ce qui concerne le temps consacré directement ou indirectement à votre activité de salarié, en plus de l'horaire contractuel, il faut aussi compter les heures passées à vous préparer pour le travail, le temps du trajet nécessaire pour s'y rendre, la pause de midi que vous ne passez pas avec votre famille, celui pour vous détendre à la maison après le job, les loisirs comme moyen de réduire progressivement le stress, etc. Là c'est encore pire que pour le frais d'acquisition du revenu. Selon mes estimations le temps indirect consacré au travail se monte entre 30 et 50% du temps contractuel. Personnellement je dois ajouter 50% à mon horaire de travail, et là-dedans je ne compte même pas les heures supplémentaires.
Divisez le nouveau montant réduit par le nouveau nombre d'heures et vous obtenez votre salaire horaire réel. Selon mes estimations, une fois déduits les frais d'acquisition du revenu, en tenant compte des heures indirectes liées à votre activité, et en déduisant les encore l'impôt sur le revenu, le salaire horaire réel se situe entre 40 et 50% de votre salaire horaire net contractuel. En ce qui me concerne c'est carrément le minimum, soit 40%.
Early Retirement & Energie vitale
Calculez votre salaire horaire réel. Amusez-vous à convertir le prix de certains de vos achats en minutes ou heures d'énergie vitale que vous devrez y consacrer. Je l'ai fait pour moi :
- 30 minutes pour acheter un menu Big Mac
- 1h30 pour une coupe chez le coiffeur
- 4h00 pour faire le plein de ma voiture
- 5h00 pour un resto avec mon épouse
- 6h00 pour un pantalon neuf
- 25 heures par mois pour payer le leasing de ma voiture
- 40 heures par mois pour payer les intérêts de ma dette hypothécaire
- 40 heures par mois pour nourrir ma famille
En pratiquant de la sorte, on voit certaines dépenses sous un autre angle. Ce n'est plus "je me fais un petit plaisir", mais combien de temps je vais devoir trimer pour me l'offrir. 4h00 pour seulement faire un plein de ma voiture, c'est 4h00 que je ne consacre pas à ma famille. Le jeu en vaut-il la chandelle ? A la place d'un resto, pourquoi ne pas cuisiner soi-même ? A la place du coiffeur, pourquoi ne pas se tondre les cheveux ou se les faire couper par son conjoint/e ?
Nos actifs nous permettent d’être passifs
Si mes dépenses sont consommatrices d'énergie vitale, mes actions payeuses de dividendes me donnent au contraire chaque mois l'équivalent de 10h ce précieux temps, sans que je n'aie rien à faire. En fait, mes "actifs" (mes titres) me permettent d'être passif. Mes passifs (ma maison, mon leasing) m'obligent au contraire à être actif ! Les auteurs de Your Money or Your Life nous montrent que notre société de consommation, au lieu de nous rendre plus indépendants, nous a conduits à un réseau de dépendances financières. De la naissance à la mort, nous sommes financièrement à charge de nos parents, de nos employeurs, de l'assurance chômage, des banques, des assurances et de nos régimes de retraite.
Le progrès matériel censé nous libérer nous a rendus esclaves. Le Psychothérapeute LaBier a démontré dans son livre Modern Madness que se concentrer sur l'argent ou le succès au détriment de l'épanouissement personnel a conduit 60 pour cent d'un échantillon de plusieurs centaines de personnes de souffrir de dépression, d'anxiété et d'autres troubles liés à l'emploi, y compris l'omniprésent «stress». A vous donc de choisir de vos priorités...
Early Retirement : comment réaliser des économies
- Se payer en premier, en mettant systématiquement de côté, et avant dépenses, une part constante (ou croissante) de son revenu.
- Cultiver un jardin potager, même sur votre balcon, avec des plantes à faible encombrement comme des tomates-cerises, des cornichons, des radis, de la roquette, du persil ou de la ciboulette.
- Cuisiner bon marché, en mangeant des produits frais et de saison (de votre potager par exemple), en mélangeant viande, féculants et légumes, et en réacommandant les restes.
- Bricoler
- Inscrire vos souhaits d'aquisitions sur une liste à 30 jours pour éviter les achats compulsifs.
- Acheter d’occasion au lieu de neuf.
- Acheter des articles durables et de qualité.
- Revendre les objets inutilisés depuis plus de six mois.
- Appliquez la règle 1 in / 2 out : pour chaque objet qui rentre dans votre maison, vendez-en deux.
- Se soigner par les fruits, les céréales et les légumes (de votre potager par exemple), vous éviterez les effets secondaires des médicaments sur votre santé et sur votre portemonnaie.
- Se déplacer sans voiture.
- Couper ses cheveux soi-même.
- S'assurer uniquement contre les gros risques et assumer les plus petits.
- Reprendre soi-même les vêtements.
Qu'est-ce qui fait qu'on devient riche et financièrement indépendant ?
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Bonjour Jerome,
J utilise FireFox, j’ai essayer avec IE, même résultat. J’ai réinitialiser mon mdp, toujours le même souci. J’essaierai avec le pc au travail voir si ça change qque chose…
Salut Jérôme…
Cultiver son potager : OK pour une meilleure qualité d’alimentation…
Se déplacer sans voiture, se couper les cheveux soi-même et reprendre soi-même les vêtements… Euh, comment dire… Être rentier OK, mais si c’est pour vivre comme ça… je préfère encore travailler 😉
Alain on est bien d’accord, comme le bouquin de Jacob l’indique, c’est une méthode extrême. Par contre je trouve que chacun peut y puiser quelques idées en fonction de sa situation. Actuellement je ne pourrais pas me passer de voiture, mais c’est vrai que c’est un poste de dépenses énorme, d’autant qu’on a en a deux dans le foyer. Alors peut-être qu’en changeant de job je pourrais me le permettre… Reprendre ses vêtements, très peu pour moi aussi je te rassure. Par contre cuisiner soi-même franchement ça peut être assez cool, sain et économique. Pour le potager idem. Quant aux cheveux je le fais déjà !
Ce qu’il faut retenir de sa méthode, plus que les solutions en détail, c’est sa philosophie : on n’est pas obligés de toujours recourir à la consommation pour répondre à ses besoins. On peut aussi produire soi-même, et si on ne le peut pas, alors on peut acquérir les compétences nécessaires. Non seulement c’est économique, mais en plus c’est valorisant.
Je suis bien en phase avec vous Jérôme. Je suis de la génération X, hyper économe et j’ai compris depuis bien longtemps que l’acquisition d’objets et services futiles ne mènerait à rien … mes années ’90 aux États-Unis et Japon m’ont forgé une conviction très tôt … du coup, au travail maintenant en Europe, je me sens en décalage par rapport au comportement de nombreux moutons.
ahhhhh ça fait toujours plaisir de voir qu’on est pas seul 😉
Bonjour ,
Trés interessant ,,,,
au départ j étais comptable ( cabinet d expertise , agence immo , transitaires etc ,,,) passionné de mécanique j ai fini technicien aéronautique ,,,, instinctivement mais aussi par souci d independance j achete des vehicules en mauvais etat auto et motos
( mecanique uniquement , carosserie en TBE ) je repare et je roule …. à l oeuil quasiment depuis des dizaines d années … pour la maison , 1000m2 sympa , grand arbres , maison bois 90m2 atelier etc ,,, cout de revient 50 000e en 2001, je n ai pas fait le gros oeuvre mais me suis bagarré contre les administrations : DDE & consuel , en faisant tt le second oeuvre moimeme ,, bref
Mon principe est simple : n acheter que ce que je suis capable de réparer et entretenir !
Le scandale actuel etant la prise en otage du citoyen par l obsolescence controlée
Un avion et ses composants sont toujours reparables …… LOL
Merci pour votre feedback intéressant emmanuel
Bonjour Jérôme,
D’abord pas tout à fait sur la même longueur d’onde que vous, je dois dire que vous m’avez convainque avec vos arguments affutés! J’ai spécialement apprécié le passage sur le salaire horaire réel … je n’y avais jamais vraiment pensé, et je vais faire le calcule au plus vite :p
Merci pour cet article des plus intéressant,
Marie-Josée
Bonjour Jérôme,
Tout à fait sur la même longueur d’onde que vous!!!
J’ai 36 ans et ne suis pas loin de mon objectif qui est d’être à la retraite à 40 ans. Mon salaire annuel, certes confortable, n’est pas extrême (cadre informatique-47K€).
J’ai eu la chance de faire de bons investissements immobiliers très jeune (à partir de 25 ans) et ai profité d’un plan social pour quitter mon entreprise avec un petit pactol (pas énorme non plus, vu mon âge et mes responsabilités limitées).
Mais surtout, je suis capable de vivre avec à peu près 500€ par mois. Hors logement vu que je suis propriétaire sans emprunt à rembourser depuis peu.
Quelques exemples parmi une très longue liste:
– je garde mes vêtements au minimum 5 ans (parfois bien plus!!)
– je n’ai jamais passé une nuit dans un hôtel, sauf bien sûr dans le cadre pro. Mes vacances se passent toujours en pleine nature en dehors de toute infrastructure touristique.
– mes loisirs sont les sports de plein air, ce qui présente le double avantage d’être gratuit (ou presque) et de me maintenir en forme physique et mentale.
– je n’ai aucun intérêt pour les gadgets high tech, j’ai tout de même un smartphone de base payé par mon opérateur mais je n’ai par exemple jamais eu de GPS: j’adore lire une carte et essayer de trouver le chemin moi-même…
– j’aime cuisiner moi-même: je retire beaucoup plus de satisfaction à voir le sourire de mes amis ou de ma compagne suite à un plat réussi plutôt qu’à payer un resto souvent décevant.
– je covoiture, je revend et achète d’occasion tout ce que je peux. Je n’ai que très peu d’objets accumulés dans mon garage. Les seuls qui me restent sont ceux qui sont invendables. Je mets en général des prix en dessous du marché afin de faire partir les objets au plus vite, quitte à y « perdre » un peu. Avantage: je vends tout rapidement et ne perds aucun temps (et donc d’argent) dans des négociations interminables. Mes amis ont beaucoup de mal à comprendre cela d’ailleurs 🙂
– je suis sur le point de déménager à la campagne et bien sûr je vais faire un potager, un enclos avec des poules et tenter de mettre en place une économie d’échange de services avec les voisins….
Je trouve ces questions passionnantes et tout à fait en ligne avec ma volonté d’aller contre le système productiviste qui nous abruti sous le stress du travail, dans le grand phantasme d’une plénitude qui passerait par une consommation outrancière.
Je tiens surtout à souligner que ce mode de vie ne demande aucun effort mais au contraire apporte d’immenses satisfactions!!
Ahhh… merci Polo pour ce témoignage qui fait chaud au coeur. J’aime entendre cela.
Je suis content de savoir que vous êtes bientôt totalement en dehors du système. Presque paradoxal pour un cadre informaticien !
Votre commentaire m’a rappelé deux articles que j’ai posté dans le passé et que vous avez peut-être déjà vu :
http://www.dividendes.ch/2012/12/tout-ce-quil-faut-savoir-pour-devenir-un-rentier-precoce/
http://www.dividendes.ch/2012/12/la-rat-race/
Bonjour
Merci pour ce partage.
Si l’on n’est plus salarié avant l’âge de la retraite (sans être au chômage) mais rentier, on doit continuer de payer les cotisations AI/AVS jusqu’à l’âge de la retraite.
Or celles-ci, selon la fortune et la « rente » issue des dividendes, peuvent se monter à plusieurs milliers de francs par année…
L’idée suivante est-elle bonne, ou j’oublie quelque chose dans mon raisonnement?
Arrivé p.ex. à 55 ans, je donne mon congé et me déclare comme indépendant, respectivement trader / investisseur professionnel. Étant indépendant, je peux retirer mon 2e et 3e pilier et acheter des actions avec tout cet argent bien avant l’âge de la retraite!
Bien sûr, à partir de ce moment, je serai taxé non plus seulement sur les dividendes mais aussi sur les gains en capital. Et je dois toujours payer ces maudites cotisations AVS pour financer la retraite des autres… Existe-t-il une façon d’être exempté de ces cotisations?
Merci de m’éclairer si je vois les choses correctement ou non
Hello. Non pas à ma connaissance, mais il ne faut pas surestimer non plus les cotisations AVS dans ce cas. Voir mon article :https://www.dividendes.ch/2013/09/letat-lassurance-retraite-et-le-rentier/
Mais pourquoi veux-tu te « déclarer » investisseur professionnel ? Dans ce cas c’est certain que le fisc va vouloir te taxer pour les gains en capitaux.
C’est juste pour retirer ton 2e et 3e pilier ?
Pourquoi ne pas le faire avant, dans le cadre d’un achat immobilier ou pour amortir un achat déjà effectué ?
Ces cotisations AVS peuvent quand même atteindre 23’900 fr par année ! Avec p.ex. une fortune de 2 mio et un dividende moyen de 4%, tu as une rente de 80’000 par année et tu paies 10’494 fr d’AVS (et ce chaque année jusqu’à 65 ans), ce qui est loin d’être négligeable. Une fois les impôts déduits (disons dans les 10’000), il ne te reste déjà plus que 60’000 pour vivre…
Je me disais qu’en se déclarant investisseur pro, tu n’est plus rentier mais indépendant! Par conséquent, tu ne paies l’AVS plus que sur ta rente / tes dividendes (= ton salaire) et non sur la fortune, ce qui à mon avis peut faire une immense différence?
Par rapport à ta question: je ne suis pas du tout fan de l’immobilier (pas de revenu 100% passif et rendements non croissants comme avec DGI) et mon idée en devenant indépendant est de retirer tout mon 2e pilier et mes 3e piliers sur 4 ou 5 années de suite vers 50-55 ans et d’acheter avec ce pactole encore plus d’actions et donc de dividendes.
Ce faisan… heu… se faisant, tu augmentes drastiquement ta rente tout en limitant les cotisations AVS. Et il vécut heureux jusqu’à la fin de ses jours, etc. etc. etc.
Comment obtiens-tu les 10’494.- par an d’AVS avec l’exemple ci-dessus ?
As-tu tenu compte du fait que les revenus de la fortune ne sont pas considérés comme éléments faisant partie du revenu sous forme de rente selon les règles AVS ?
Donc ils ne sont pas à multiplier par 20 et ajouter à la fortune dans le table des cotisations des personnes sans activité lucrative.
Dans ton exemple ça ferait 4’253.75.- par an. En tant qu’indépendant tu paierais 7’720.- (cotisations par rapport à tes revenus).
L’autre point c’est qu’il faut se faire reconnaître comme indépendant auprès de l’AVS, ce qui n’est pas gagné d’avance.
Sans compter le fait que tu risque en plus de passer dans la catégorie investisseur pro auprès du fisc et donc d’être taxé sur tes gains en capitaux.
Il faut aussi considérer la chose suivante : plus grande est ta capacité d’épargne, moins tu as besoin d’une rente importante dans le futur (et de fortune pour générer ce revenu). Donc aujourd’hui tu as un revenu important, taxé de manière importante aux assurances sociales (AVS/AI/APG/AC/LPP) et au fisc. Dans le futur, selon ta capacité d’épargne, tu vivras avec quelque chose compris vraisemblablement entre 20 à 45% de moins. Tu seras moins intéressant aux yeux de tous les intermédiaires que je viens de citer. Dis autrement, aujourd’hui tu paies des impôts et des cotisations sociales sur une partie de votre revenu que tu n’utilises pas, puisque tu l’épargnes. On peut voir ceci comme un impôt anticipé.
Encore un autre point très important : en ce qui me concerne je n’envisage pas de me retirer totalement du monde professionnel, mais plutôt, comme j’ai déjà commencé à le faire, de baisser progressivement mon activité lucrative dépendante. Même avec un salaire brut annuel de 5’000 par an, ce qui est très modeste en termes de taux d’activité, quel que soit le salaire, tu n’es plus considéré comme personne sans activité lucrative ou revenu minime. Tu peux même envisager de générer ces 5’000.- avec une petite activité accessoire régulière, donc même pas besoin de travailler avec un employeur…
Pour revenir à la question de retirer ton pilier 2/3 en devenant indépendant, il faut obtenir le statut d’indépendant auprès de l’AVS, comme mentionné ci-dessus, ce qui n’est pas gagné d’avance. Sauf erreur également le conseil fédéral veut limiter dans le futur proche les possibilités de sortir son 2e pilier dans ces cas de figure.
Il reste donc l’immobilier. Certes les placements ne valent pas sur le long terme des DGI, mais ils peuvent être 100% passifs, moyennant de les mettre en gérance immobilière (ça coute environ 5% des rentrées locatives). De plus ça amène une bonne diversification au placement en actions. Et bien que les loyers ne grimpent pas, l’immobilier/terrain prend de la valeur avec le temps. Sans compter que les valeurs cadastrales, qui déterminent la valeur fiscale, sous-estiment la valeur réelle du bien.
Quand on voit la misère des performances affichées par les piliers 2/3, pas besoin de réfléchir trop longtemps…
Bref immobilier + DGI c’est la bonne équation pour devenir financièrement indépendant.
Merci pour toutes ces précisions fort pertinentes, tu es une vraie mine d’informations!
Je vois que mon calcul AVS n’était en effet pas correct, je n’avais pas compris que les dividendes étaient des revenus de la fortune et donc pas considérés comme des rentes traditionnelles.
Je pensais aussi que devenir et être reconnu indépendant était tout simple, genre tu crées une société « dividinde Investment SA » et tu te déclares indépendant.
Pour l’immobilier je pense que c’est surtout une question d’affinités, personnellement je m’y connais beaucoup plus en bourse qu’en béton. Par contre, d’un point de vue de diversification, c’est certainement une bonne alternative. Je peux d’ailleurs imaginer un jour acquérir un appart pour y vivre avec ma famille (et ainsi économiser sur le loyer), mais acheter pour louer à autrui ne me parle pas vraiment.
A ce niveau, je préfère largement acheter des actions immobilières suisses qui me rapportent 4% sans lever le petit doigt, et ce sans payer d’impôts dessus!
Créer une SA nécessite sauf erreur d’apporter 100000 balles de capital de départ plus d’autres obligations liées au statut de la société.
Pour l’immobilier il faut voir ça sur une perspective à long terme. D’abord t’achetes ton appart en sortant tes piliers 2\3. Plus tard, si tu demenages, te reloues cet appart et en rachète un autre en ressortant à nouveau tes piliers 2/3. Pas besoin d’être un spécialiste, juste faire gaffe de pas acheter trop cher par rapport au marché.
Alles klar Edgar!
Encore une question qui me turlupine… Imaginons la situation suivante, très simplifiée par souci de compréhension (en laissant de côté l’aspect risque, respectivement diversification):
Je ne travaille plus (quelle belle musique à mes oreilles!) et j’ai une fortune de 1.5 mio entièrement investie dans SPS. Dividende actuel 4.3%, sout une rente annuelle d’env. 65’000 fr.
Est-ce exact que je vais payer des impôts uniquement sur ma fortune (j’ai pas les chiffres en tête, mais j’imagine que ça fait juste quelques milliers de francs) et ZÉRO IMPÔT sur ma rente??? Ni impôt anticipé, ni impôt sur le revenu (car il ne s’agit pas d’un dividende mais d’une réduction du capital-action).
Ça me semble presque trop beau pour être vrai?
Là je ne peux pas te répondre. Pas certain que ça ne soit quand même pas taxé en revenu lors de la déclaration d’impôt (parce que bien entendu tu vas le déclarer ). Si un lecteur a des connaissances à ce sujet c’est volontiers.
Néanmoins je ne pense pas que SPS fasse ceci chaque année?
J’espère en effet que quelqu’un va pouvoir confirmer cette histoire d’imposition!
SPS paie depuis de nombreuses d’années son dividende sous cette forme et les réserves de capital devraient encore suffire pour au moins quelques années.
D’ailleurs ce n’est pas très difficile de trouver des actions suisses dont les dividendes sont exemptés d’impôts, p.ex. SPS, Allreal, Mobimo, Hiag, SFPI, VAT, Zurich, Swiss Re, Cembra, Inficon, BCV en partie,…
Un portfolio avec ces exemples devrait rapporter dans les 4%. Le problème est qu’il s’agit le plus souvent d’actions pépères (à l’exception de VAT) dont ni le cours ni le dividende n’augmentent beaucoup dans le temps.
Je préfère des actions qui présentent un potentiel d’appréciation plus important (cours et dividende) pendant la phase de construction du portefeuille. Par contre, une fois la phase de « retraite » arrivée, il me semble intéressant d’accroître la part de telles actions. Si mon exemple dans le message précédent est correct du point de vue de l’imposition, cela me semble une option tout à fait alléchante.
Oui tu as tout à fait raison. Effectivement il y a pas mal de titres suisses qui procèdent ainsi mais si on regarde sur le long terme il est préférable de s’orienter vers des dividendes croissants classiques. En prenant par exemple un titre US typique qui paie 3% de rendement, avec 10% de croissance du dividende par an et la retenue 2×15% à la source : après 7 ans on atteint le même rendement qu’un titre offrant 4% de rendement défiscalisé, 7 ans de plus et on fait 2x mieux, et ainsi de suite. Sans compter que le cours suit la même progression. Et cette comparaison risque de tourner encore plus à l’avantage des dividendes croissants si les distributions non imposées à la source sont taxées ultérieurement par le fisc.
Donc effectivement bien pour des retraités…
J’ai glissé sur la toile télématique (j’ai surfé sur le web, quoi) et j’y ai trouvé la confirmation que les dividendes exonérés d’impôts l’étaient effectivement!
Cela signifie que si j’ai par exemple 1.5 mio placés sur la dizaine d’actions citées plus haut:
– non seulement je reçois 100% du dividende directement (pas d’impôt anticipé de 35%)
– et en plus je ne paie aucun impôt sur ces 60’000 fr.
Grâce à cet énorme avantage fiscal, c’est vraiment une option très intéressante, même si la croissance des dividendes est assez faible.
NB: seulement pour les investisseurs suisses privés.
https://blog.migrosbank.ch/fr/conseils-fiscaux-pour-2016-partie-5/
https://fintool.ch/steuerfreie-dividenden
http://www.bilan.ch/economie-exclusif/7-conseils-pour-reduire-ses-impots
Encore une preuve supplémentaire qu’il vaut mieux investir que travailler
Merci pour tes recherches.
Tu l’as dit, rien ne nous incite à travailler (à l’exception peut-être de l’excellente machine à café qu’on a au bureau et de ce gâteau maison qu’apporte parfois ma collègue à la poitrine généreuse).
Toucher un revenu de 60K sans devoir attendre une année que les impôts nous remboursent l’impôt anticipé… Ne payer sur cette rente 0 fr. d’impôt fédéral direct et d’impôt cantonal… Si c’est pas la belle vie ça? Je pense qu’il te reste plus d’argent à disposition dans cette situation que pour un salarié qui touche 80 à 90K par année!
On dit qu’il n’y a pas de free lunch dans la vie. Ce changement d’imposition en 2011 m’en semble pourtant vraiment un!
Juste un petit bémol, en Suisse les dividendes sont en principe annuels et payés vers avril-mai. Je n’ai pas regardé en détail pour les titres que tu as cités, ça voudrait signifier un paiement de ta rente grosso modo une fois par an (certes une jolie rente :-))
Donc faut pas trop faire le con après ! 🙂
Certes, c’est le problème avec les actions suisses. Tu reçois ton « salaire » annuel sur avril-mai et il faut savoir se responsabiliser et saucissonner ce magot en 12. Mais je pense que quelqu’un qui arrive à économiser et investir patiemment pendant 20 ans ne devrait pas avoir de mal à gérer cette situation.
J’ai lu que tu investissais principalement dans les actions US et je comprends ton choix du point de vue de la globalisation et de l’excellent historique de dividendes croissants de nombreuses sociétés de qualité telles que Johnson & Johnson ou Procter & Gamble. J’ai lu aussi tes explications quant à la limitation de l’exposition au risque USD en choisissant des entreprises profitant de la faiblesse du billet vert, mais ne suis qu’en partie d’accord avec toi sur ce sujet.
Pour ma part, j’investis > 90% en actions suisses et juste quelques % en titres britanniques. Je privilégie un rendement orienté CHF et apporte beaucoup d’attention aux taxes. Risque USD et retenues non remboursables sont pour moi complètement rédhibitoires et ne font que prolonger artificiellement le temps nécessaire à atteindre son objectif d’indépendance financière.
Bon, je te laisse, il est l’heure de profiter de ce doux soleil qui ne coûte rien…
C’est vrai, même si j’investis aussi parfois dans des titres suisses, le gros de mes placements ce fait aux USA pour les raisons que tu viens de citer. J’ai pris le parti qu’on pouvait gérer le risque de monnaie avec certains trucs dont je parle dans plusieurs de mes articles. Et le fait d’investir dans des titres suisses ne protège pas forcément non plus contre le risque de change, d’autant que les entreprises helvétiques sont majoritairement exposées à l’international. En vérité c’est le type de société qu’on sélectionne qui est plus important que la monnaie sous jacente.
Concernant le problème fiscal, c’est un souci partagé par de très nombreux lecteurs ici. Mais là aussi je pense c’est un problème qui peut nous induire en erreur si on se focalise trop dessus. Se dire qu’on pourrait gagner 15% de plus avec un titre suisse ou 30% de plus s’il n’est pas fiscalisé c’est se concentrer uniquement sur le revenu actuel. C’est un peu comme si l’on ne regardait que le rendement. Tant qu’à faire autant prendre des titres qui paient 8%. Ce faisant oublie notamment le taux de croissance du dividende. En acceptant de perdre un peu aujourd’hui, par des distributions plus basses ou un impôt plus élevé, on peut gagner plus tard demain grâce à un dividende qui progresse nettement plus vite. Il y a certes des titres suisses qui offrent rendement, croissance et avantages fiscaux, mais on a vite fait le tour.
Bref, même si ce n’est pas un frein pour moi, je comprends tout à fait ta position. Elle traduit également celle de nombreux lecteurs et c’est assurément un sujet passionnant. D’ailleurs je t’ai envoyé un mail car j’aimerais en parler plus en détail avec toi.
Bonne après midi ensoleillée.
Je comprends aussi parfaitement ta position et la respecte. Je pense qu’il y a plein de routes différentes qui mènent au succès. Avec tes connaissances, ta passion et ton assiduité à la tâche, je suis d’ailleurs persuadé que tu atteindras tes objectifs.
Je me permets encore 2 remarques par rapport au sujet du risque forex:
1) Il existe quelques actions suisses qui permettent d’éliminer presque entièrement l’influence des taux de change, en gros toutes les sociétés immobilières orientées 100% Suisse, les banques cantonales et quelques cas particuliers tels que Burkhalter ou Walter Meier qui se concentrent uniquement sur le marché domestique.
2) Sans aller trop dans les détails techniques, on peut dire en gros que sur le long terme le SPI en CHF offre un rendement annualisé très proche (à 1 ou 2% près) du S&P500 en USD ou du DAX en EUR. Ce qui n’est pas le cas si tu compares le rendement des ces 3 indices en CHF! Ce que je veux dire, c’est qu’en investissant dans un Nestlé en CHF, tu es effectivement exposé aux aléas économiques et aux taux de change internationaux, mais ça reste néanmoins préférable par rapport à investir dans un Bayer en EUR pour un investisseur dont la monnaie de référence est le CHF.
Question croissance et régularité des dividendes, je suis 100% d’accord avec toi sur les actions US. La Suisse ne peut pas faire concurrence aux mangeurs de hamburgers à ce sujet.
PS: j’ai bien reçu ton mail par rapport aux bouquins, mais pas d’autre sur ce débat passionnant (c’est si rare de rencontrer quelqu’un qui vit ce sujet avec ses tripes comme moi – MERCI pour ces échanges).
Oui tes points 1 et 2 sont parfaitement en ligne avec ma suite de 4 articles :
https://www.dividendes.ch/2011/12/actions-en-devises-etrangeres-et-risque-de-monnaie-12/
Je parle aussi des actions CHF essentiellement orientées marché domestique (point 1 que tu mentionnes), j’en utilise d’ailleurs certaines, notamment dans ma stratégie Ex-US . Citons par exemple JFN, BVZ holding, EMMN, BELL, PAXN, WARN…
Je parle aussi dans cette série d’articles du problème de perte de rentabilité dû à la faiblesse structurelle du dollar, que tu mentionnes au point 2.
Néanmoins, comme mentionné aussi dans cet article, il existe des moyens de s’en prévenir, et même d’en tirer profit
Oui, c’était en réponse aux bouquins, mais c’était surtout pour prendre contact avec toi.
Bonjour,
Je tape « rentier mode d’emploi » sur google et je tombe sur votre article qui me fait découvrir un nouveau monde. J’ai envie de tout découvrir maintenant grâce à cette article. Je vois que vous mentionner pas mal de livres, les quels me conseillerez vous pour débuter ? J’ai vue que vous aviez un ebook aussi, est-il à la porter de novice comme moi qui n’y connait rien actuellement ?
Merci.
Bonjour
Oui mon livre est à la portée de tous. C’est un bon moyen pour commencer.